Arts-Scène Diffusion

Quatuor Ardeo

STRING QUARTET

XIII

XIII

2020

Ardeo Quartet

Carole Petitdemange
Mi-Sa Yang
Yuko Hara
Joëlle Martinez



The judiciously chosen title of this album by the Quatuor Ardeo refers to the recording’s central works. Schubert’s “Rosamunde” quartet is his thirteenth of fifteen string quartets, and the number 13 plays an important structural and symbolic role in Crumb’s Black Angels, the piece which acts as the inspirational focus of this recording.

Indeed, this number constitutes the key to understanding the strange and fascinating piece that is Black Angels by George Crumb. This quartet was composed in 1970 in the middle of the Vietnam conflict (thus its subtitle In tempore belli) and the composer intended to realise in music “a kind of parable on our troubled contemporary world” purportedly supporting a humanistic stance that is nevertheless tainted by mysticism. Death is the central subject of the work, but not a personal death we all have to face, rather impersonal death, the death of soldiers in Vietnam, whatever their nationality, and also all other futile deaths. It is also about Death in general, not in its capacity to cause destitution, but, following a custom that was popular in the Middle Ages, as the subject of an altercation between Good and Evil, between God and the Devil. It is in the spirit of this perspective, as advocated by the American composer, that the Quatuor Ardeo has chosen the works on this recording, which all have a musical, aesthetic or spiritual connection with the themes and subjects in Black Angels.


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Press

Michael Kube, Neue Musik Zeitung, janvier 2021

Mancher mag auf den ersten Blick von einem gelungenen "Konzept-Album" sprechen. Dem ist allerdings entschieden zu widersprechen; denn das Quatuor Ardeo („ich brenne“) eifert hier nicht einer hippen Idee nach, sondern steigt dank einer gelungenen Programmdramaturgie in die Tiefen der Musik. Mit dem so kargen wie rätselhaften Titel "XIII" (13) verknüpfen die vier Musikerinnen die eingespielten Werke in einer artifiziellen, doch höchst instruktiven Zahlenmystik: Im Zentrum steht Black Angels von George Crumb – ein noch immer radikales Werk, das die ästhetischen Rahmenbedingungen des Streichquartetts nicht über den Haufen wirft, sondern deren lebendige Kraft beweist (…)

Zum Ende dieser höchst aufregenden Reise durch die Grautöne der Gefühle sollte man die Verse der "Götter Griechenlands" (Schiller/Schubert) parat haben: "Schöne Welt, wo bist du?" Read more

Fabienne Bouvet, Classica, décembre 2020

...les Ardeo se concentrent sur toute la spontanéité, la finesse et la variété des textures. Les musiciennes explorent toute la palette des effets avec minutie, entre tam-tams, sifflets et trilles joués avec des dés à coudre au bout des doigts. Pari réussi, ces timbres fuligineux, ces convulsions, cris et chuchotements font planer l'ombre de la mort sur des paysages désolés et transportent l'auditeur dans une atmosphère de néant.

Sabine Weber, Klassikfavori.de, 30 novembre 2020

...Die vier französischen Streicherinnen setzen auf einen unerhört intimen, zum Teil fein versponnenen Klang (...) Die zerbrechliche Eleganz ihres Gesamtklanges ist einfach umwerfend! Von der ersten Minute schlägt ein fahl-verstörender Grundton auf dieser CD einen in den Bann. Das Quatuor Ardeo beginnt mit der Einleitung zu Hor ch’l ciel e la terra e’l vento tace – aus Claudio Monteverdis berühmtem achten Madrigalbuch. Wie die vier Streicherinnen das im Original homophon gesetzten psalmodierende Hauchen von sechs, hier auf vier Streicherinnen verteilte, Stimmen ohne Wort zelebrieren, lässt den Atem gleich stillstehen. So, wie laut Petrarcas Text der Wind stillsteht, damit die Welt lausche. Und schon fließt Franz Schuberts Rosamunde-Quartett. Über einer unruhig bewegten Begleitung entwickelt sich eine melancholische zurückhaltende Weise. 
Wie die vier exzellenten Streicherinnen in jedem Moment auf Augenhöhe musizieren, ist berückend. Sie verstehen sich unüberhörbar als Kollektiv ohne Primaria

Les disques classiques et lyriques de l'automne 2020- Octobre 2020

Décidément, la nostalgie (ou l’adoration ?) pour les temps reculés hante ce disque merveilleusement construit, dans une interprétation forte et, d’une certaine manière, mystique. On ne regrettera jamais d’avoir ce CD (physique) chez soi.

Klaus Kalchschmid, Süddeutsche Zeitung, Septembre 2020

Die brandneue CD des Quatuor Ardeo mit der schlichten Bezeichnung XIII, also der römischen Ziffer für Dreizehn, ist mehr als ein sogenanntes Konzeptalbum. Denn die untergründigen Bezüge über Jahrhunderte hinweg zwischen Monteverdi, Purcell, Schubert und George Crumb sind äußerst subtil. Außerdem werden sie durch ein Musizieren beglaubigt, das nie nur schön, aber immer ungemein wahrhaftig klingt (...) Read more

Simon Corley, Concertonet.com, Septembre 2020

(...) on ne peut que s’incliner devant leur engagement et leur performance dans Black Angels. À signaler une notice de luxe, signée Bernard Fournier (Klarthe K104).

Pierre Gervasoni, Le Monde, Septembre 2020

(...)  L’engagement des interprètes (...) donne lieu à une version idéalement explosive de la partition que Crumb a livrée en 1970 comme un cocktail de références détournées pour marquer son opposition à la guerre du Vietnam. 

Alban Deags, Classiquenews.com, Septembre 2020

Ainsi Schubert explore les mêmes couleurs mais avec une éloquence ciselée, une articulation détachée et sereine qui foudroie, nette et précise : l’emblème des Ardeo aujourd’hui. Le Quatuor Ardeo révèle une maîtrise rare dans l’art des enchaînements, c’est à dire dans la conception d’un programme (…) 

Electrifiées les cordes réinventent le vocabulaire et la grammaire des instruments du quatuor : pour autant la langue musicale sert une trame dramatique très précise. C’est un théâtre percussif  (lingual comme instrumental) de bruits et de sons inédits dont le Quatuor Ardeo amplifie subtilement chaque éclat et nuance (…) Read more

Thierry Vagne, Musique classique & Co, Septembre 2020

(...) ici c’est autre chose que nous propose le Quatuor Ardeo : une lecture expressionniste, presque violente dans ses accents, en tout cas passionnante de bout en bout. Un projet original et très réussi. Read more

Remy Franck, Pizzicato, Septembre 2020

Das reine Damenquartett Ardeo (aus dem Lateinischen Ich brenne) lässt in Bezug auf Intonation, Homogenität und Balance zwischen den Instrumenten sowie an Musikalität und Engagement nichts zu wünschen übrig. Details werden klar herausgearbeitet, Effekte vermieden, ohne dass die Rhetorik darunter leiden würde (…) 

Das Ardeo Quartett beeindruckt in diesem ungemein spannenden Quartett mit einer faszinierend intensiven Aufführung. Ein weiteres Schubert Lied, klar und scharf gespielt, beendet das intelligent zusammengesetzte und vorzüglich gespielte Programm (…) 

The Ardeo Quartet delivers a fascinatingly intense performance by this incredibly exciting quartet. Another Schubert song, played clearly and sharply, concludes the intelligently composed and excellently played programme. Read more

Anne-Sandrine Di Girolamo, gang-flow.com, Août 2020

Sublime XIII, magnétiques pays sombres du Quatuor Ardeo (...)

Voilà donc un très très beau disque. Une leçon d’histoire de la musique ? Peut-être à en lire le livret très précis. Mais, ce que je retiens de l’écoute de ce disque, c’est sa cohérence, la maturité des interprétations et la profondeur de son message. L’homme face à la mort, aux prises avec des mondes douloureux, de l’infiniment petit et personnel, au plus immense et indicible. Ce disque s’écoute en fermant les yeux. Il est un sublime instant de réflexion sur la nature humaine. Read more

Alban Deags, Classiquenews.com, Août 2020

(Ce rosamunde) exprime toutes les nuances de la désespérance profonde et comme déduite de sa chair douloureuse, tous les éclats d’une énergie transcendante. Tranchante, murmurée, hallucinée surtout, la lecture s’affirme dans la maîtrise d’une mélancolie à la fois rayonnante, lugubre et attendrie. Etonnant balancement, enivré et suspendu, du formidable « Minuetto », d’une tristesse grise, pourtant lumineuse. Les quatre instrumentistes font dialoguer Schubert et Crumb dont ils émaillent les scintillements introspectifs de résonances baroques (Purcell), de transcriptions de lieder schubertiens qui soulignent la formidable vocalité ombrée, surnaturelle des instruments. Voici une traversée instrumentale qui décrypte l’agitation sourde de la nuit et ouvre les failles infinies d’un imaginaire inexploré… Read more


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