Doublé!
Le meilleur de la soirée, on l’a trouvé dans la seconde partie, qui commençait par le violon de Deborah Nemtanu dans Tzigane, de Maurice Ravel. Habitée par une verve qui la fait s’arcbouter sur ses genoux, le visage et le corps débordant de musique, la violoniste mène les débats avec une autorité incontestable. Au prix de quelques chassés-croisés et d’une pulsation parfois pompette, Douglas Boyd prend le parti d’un Tzigane vibrant, aux phrasés opulents, aux aigus miroitants. Read more