Deborah Nemtanu violon Orchestre de chambre de Paris Thomas Zehetmair direction
Saint-Saëns et Fauré, deux grands représentants de la fin du romantisme, un maître et un élève liés par le même idéal musical. L’un et l’autre, avec la fougue de la jeunesse ou pendant leur pleine maturité, ont donné des œuvres tendres et lumineuses. Face aux brumes wagnériennes, ils ont éclairci le paysage musical français. A son pupitre de Premier Violon de l’Orchestre de Chambre de Paris ou en soliste, la violoniste Deborah Nemtanu livre sa vision des derniers romantiques français.
Nemtanu captures well the intimacy of Saint-Saëns's youthfull First Violin Concerto and she's equally comfortable in that virtuoso standard, the Introduction and Rondo Capriccioso, lending an almost vocal intensity to the sinuous lines of the slower music and making the work her own every bit as convincingly as Janine Jansen did in her 2003 recording for Decca.
Jacques Bonnaure, Classica, mai 2013
Deborah Nemtanu, premier violon solo de l'Orchestre de chambre de Paris (ex Ensemble orchestral de Paris) possède évidemment toutes les qualités pour mener une véritable carrière de soliste. Mieux, dans ce programme, elle va au-delà du brio un peu distancié de l'école violonistique française, mettant à son jeu une pointe de sentiment à la mode de l'Europe de l'Est mais toujours avec goût et circonspection, ce qui donne plus d'expressivité et de consistance aux œuvres de Saint-Saëns.
Jean-Michel Molkhou, Diapason, avril 2013
L’album fait honneur à son violon solo Deborah Nemtanu, qui révèle un réel instinct du son comme une indiscutable aisance dans l'Introduction et Rondo capriccioso de Saint-Saëns. Mais c'est dans le Concerto n°1 du même qu'elle se montre la plus convaincante.
Christian Merlin, Le Figaro, mars 2013
Deborah Nemtanu […] se confirme une soliste accomplie, au jeu tout à la fois flamboyant et sans mauvais goût, sonorité de lumière et archet de grande classe. Le style français dans toute sa splendeur.
La violoniste Deborah Nemtanu gagnera Essaouira au Maroc pour deux concerts en cette fin de semaine: le premier en sonate, en duo avec le pianiste Romain Descharmes, le deuxième avec l’Orchestre Philharmonique du Maroc (Olivier Holt, direction) où elle interprètera Tzigane de Ravel et des airs bohémiens de Sarasate.