Arts-Scène Diffusion

Emmanuelle Bertrand

VIOLONCELLE

Le violoncelle parle

Britten - Cassado - Amoyel - Kodaly

Le violoncelle parle

Harmonia Mundi, 2015

Emmanuelle Bertrand, violoncelle



À travers quelques chefs-d’œuvre de la littérature pour violoncelle seul, Emmanuelle Bertrand nous convie à voyager au cœur des langages d’inspiration populaire. Lorsque la musique s’approprie les idiomes propres à chaque culture, repoussant les limites instrumentales, modelant et déstructurant les règles au profit d’une expression identitaire, le violoncelle “parle” et nous emmène au-delà des frontières, là où l’âme des peuples prend racine.

 

Benjamin Britten (1913-1976), Suite pour violoncelle n°3 opus 87 en ut mineur
Gaspar Cassado (1897-1966), Suite pour violoncelle
Pascal Amoyel (b.1971), Itinérance
Zoltan Kodaly (1882-1967), Sonate pour violoncelle opus 8


Presse

Sylviane Falcinelli, PIANO La lettre du musicien, 2011

Rarement aura-t-on entendu un instruments à cordes transcender à ce point les limites de sa solitude ! La passion qui soulève la jeune femme (les deux Allegro de la Suite N° 2), la sensibilité de son chant immaculé (les deux Andante de la suite N° 3) nous captivent. Elle avait déjà relevé le défi de partitions modernes pour violoncelle seul, des compositeurs sont inspirés par son jeu, et l'on se dit qu'elle trouvera peu de rivaux dans l'art difficile d'investir les quatre cordes de son instrument de tout un monde imaginaire.

Alain Cochard, Concertclassic.com, 2011

Harmonia Mundi édite un splendide récital de violoncelle solo couronné par une Suite op.8 de Kodaly comprise et dominée comme il n’est pas tous les jours donné de l’entendre.

Emmanuel Dupuy, rédacteur en chef, Diapason n°591, mai 2011

Pour Harmonia Mundi, Emmanuelle Bertrand fait parler son instrument, soulignant les racines populaires du langage musical, les liens entre l’idiome vernaculaire et les partitions savantes. Ce violoncelle parle, oui, et nous parle, avec une éloquence physique, une force de conviction qui se situe au-delà des mots. 

Pierre Massé, Classica, Octobre 2011

Emmanuelle Bertrand nous convie à une expérience passionnante. Elle s’évade dans la Suite n°3 de Britten. Difficile équilibre qui consiste à doser la sensualité et la pulsation, à rester en alerte sans forcer le trait. Itinérance, composé par Pascal Amoyel, est comme une offrande. La Sonate de Kodaly, est d’une précision optimale. On ressent une jouissance presque intellectuelle dans l’obtention d’un tel équilibre entre le sentiment de liberté et la complexité de l’architecture. La Suite de Cassado est un exercice de style qui suggère les applaudissements. Sous un tel archet, l’inspiration catalane explose en tous sens. Un superbe récital. ****

Emmanuelle Giuliani, La Croix, septembre 2011

Sous le titre Le violoncelle parle, l’artiste associe quatre pièces qui, chacune avec son propre langage, magnifient les possibilités rhétoriques de l’instrument, ses inflexions, ses accents, son timbre, son souffle, son phrasé. Les chefs-d’œuvre que sont la Suite n°3 de Britten et la Sonate Op.8 de Kodaly trouvent en Emmanuelle Bertrand une traductrice prodigieuse. On ne sait quoi admirer le plus : la virtuosité contenue ou la vibrante élévation du discours, la souveraine aisance de la ligne ou l’incroyable palette sonore. Un très grand disque.

Jean Lukas, La Terrasse, avril 2011

Emmanuelle Bertrand sait faire entendre (c'est si rare !) une voix qui n'appartient qu'à elle, comme chargée d'un supplément d'âme et d'amour [...] L'artiste habitée insuffle aujourd'hui sa fièvre magnifique et solaire à la Suite pour violoncelle seul n°3 de Britten.


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