Arts-Scène Diffusion

Emmanuelle Bertrand

VIOLONCELLE

Philippe Venturini, Classica, Octobre 2019

Le son se montre très riche, ample, appuyé sur un grave rocailleux, mais le geste demeure toujours cursif, aérien (les préludes, y compris celui de la Suite n°4). Les courantes partent d'un pied léger tandis que les gigues n'hésitent pas à marquer les appuis, sans lourdeur. Sans lourdeur ni pathos sont également abordées les sarabandes dans lesquelles se déploient la "polyphonie virtuelle" recherché par l'artiste. Emmanuelle Bertrand a ménager le grain du son, la densité du bois, l'élan chorégraphique et la contemplation "sans rien (...) qui pèse ou qui pose".
5 étoiles


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