Le rêve d'Ariane
Fanny s'adresse à Ophélie, la fille qu'elle n'a jamais eue (dans la famille de l'auteur du Songe d'une nuit d'été, Shakespeare n'est jamais loin).
À la veille d'être enfin publiée (et à la veille de sa mort), la jeune femme doute encore de son droit à composer et se remémore le combat mené "contre" ceux qu'elle aimait le plus : son père et son frère.
Associés à ce drame latent, la splendeur du visuel, la beauté des musiques et la grâce des artistes prennent ici un caractère déchirant. Tout comme elles révèlent la profondeur de la musique de Félix par son entremêlement avec celle de Fanny. Paradoxe bouleversant.