Arts-Scène Diffusion

Fanny Azzuro

PIANO

Kulturjournal, août 2025

Ici, le jeu du corniste nous montre que cette musique est bien plus et qu'elle mérite d'être jouée et entendue. Ainsi, le cor nous emmène avec les compositeurs de Henri Busser à Eugene Bozza, de Raoul Pugno à Robert Planel dans un voyage entre rêves et berceuses, légendes et caprices, jusqu'à la "vision féminine" que la compositrice Elsa Barraine a pour le cor dans sa fanfare.
Le corniste Hervé Joulain et la pianiste Fanny Azzuro interprètent ces œuvres - en partie en premier enregistrement - de manière merveilleusement musicale.

Simon Corley, ConcertoNet, août 2025

Et dans ces dernières [Valses Op. 39 de Brahms], on ne pourra pas dire que ce duo manque de tempérament [...] La seconde partie débute par la Petite Suite (1889) de Debussy, tout en souplesse, en charme, malice et sourire, qui traduit un plaisir partagé de jouer. [...] C’est un plaisir de retrouver ici cette œuvre avec une Barcarolle et une Romance expressives mais fermement tenues, un Scherzo fantasque et facétieux, un Thème russe soigneusement construit et une Valse un peu salonnarde mais tout à fait ballabile, avant la conclusion triomphale de « Gloire », qui carillonne sans excès de décibels sur un thème…

Xavier Bonnel, Sud Ouest, juillet 2025

La pianiste Fanny Azzuro a charmé le public des Eyzies. La pianiste Fanny Azzuro a donné un concert dimanche 27 juillet à l'auditorium du Pôle d'interprétation de la préhistoire des Eyzies, devant un public nombreux et conquis. (…) Son jeu de mains a suscité l'enthousiasme du public et son rapport à la salle, simple et très pédagogique, fut apprécié.

Paul K'ros, Crescendo Magazine, juin 2025

Fanny Azzuro y interprète l’intégrale des Préludes de Rachmaninov. Une heure trente sans discontinuer à travers « les paysages de l’âme » selon une expression chère à la pianiste qui y emploie une technique irréprochable et une infinie palette de sonorités (elle a été initiée au répertoire et à la grande école russe par sa rencontre avec Boris Petrushansky). Le public est aux anges !

Sophie Bourdais, Télérama, juin 2025

Aux sages monographies, la pianiste Fanny Azzuro préfère les associations d'univers créatifs. Enregistré sur un superbe Yamaha CFX, aux sonorités aussi étincelantes que les rêves évoqués par le titre, son nouvel album fait dialoguer deux cycles de préludes imaginés par Frédéric Chopin et Alexandre Scriabine.

Sud Ouest, avril 2025

Deux monstres sacrés de la scène ont uni leurs talents pour un concert-lecture en ce samedi pascal à l’église Saint-Etienne de Lauzun. (…)
Brigitte Fossey faisait valoir sa voix, son élocution si pénétrante pour dire et faire vivre les textes choisis autour de la Nuit, un thème si fort du romantisme, véritable fascination à cet amour du mystère et du rêve qu’ont cultivé Rimbaud, Musset, Baudelaire et Lamartine. Fanny Azzuro, en poète, colorait de son piano les œuvres troublantes et oniriques de Schumann, les Nocturnes de Chopin, de Brahms qui répondaient, prolongeaient les poésies dans un accord parfait.

Pered Peredovitch, Blog Peredovitch, mars 2025

Se succédant avec fluidité, les préludes semblaient naître naturellement, organiquement les uns des autres, et dessiner les variations chatoyantes d’un chant tout intérieur, dont se dégageait un sentiment de grande unité, sans rien pourtant de monolithique dans les textures harmoniques sans cesse changeantes. (…) Fanny Azzuro fait sonner pleinement ce chant qui s’imprègne de l’intériorité romantique pour l’amener plus loin encore.

Nigel Simeone, International Piano Magazine, Printemps 2025

The pianist is Fanny Azzuro and I like the clean textures and unfussy approach of her Scriabin Preludes: there's a clarity in both the sound and her interpretation that is very effective, not least because there's plenty of drama in the more animated Preludes, too, and subtle flexibility in Azzuros phrasing. The same qualities are to be found in her Chopin, where there is no shortage of poetry and the luminous quality of the sound she coaxes from the instrument is very appealing. These two sets of Preludes make an excellent programme, so if the repertoire appeals, this is well worth exploring (Naïve V8449).

Sophie Bourdais, Télérama, février 2025

Attentive à mettre en évidence les contrastes sans les exagérer, Fanny Azzuro prend aussi le temps d’installer les atmosphères, et parvient, tout en respectant l’intégrité de chaque univers, à glisser naturellement du Prélude n° 24 en ré mineur olympien qui conclut les préludes irisés de Scriabine à l'élégant Prélude n°1 en do majeur qui ouvre les Vingt-quatre préludes, opus 28, de Chopin - des pièces "qui bercent l'âme en des songes dorés, et l'élèvent jusqu'aux régions idéales", admirait Franz Liszt en 1841. Sous les doigts de Fanny Azzuro, cet or est tout sauf clinquant.

Martine Dumont-Mergeay, La Libre Belgique, janvier 2025

c'est au contraire à un voyage intime qu'elle convie l'auditeur, de ceux que peuvent offrir les initiés dans les dédales d'un palais enchanté. Toujours fluide - les enchaînements sont millimétrés -, lumineux, coloré, le jeu est plutôt léger; il peut se faire impérieux (les n° 12 ou 14 de Chopin) ou tragique (allegro final) mais jamais démonstratif, privilégiant l'intériorité et le naturel. S'en dégage une intense poésie.


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