Une leçon de piano avec Chopin
Emmanuelle Bertrand, cello
Pascal Amoyel, piano
Transcendental virtuosity.
The names of those two illustrious nineteenth-century pianists, Charles-Valentin Alkan and Franz Liszt, are generally associated with a style founded on transcendental virtuosity. Yet both the late works of Liszt, with their funereal and elegiac character, and the splendid Cello Sonata op.47 that Alkan wrote in the middle years of the century, reflect a shared ideal of purified expression and a poetic vision of instrumental music. Chamber music came to be the favoured vehicle for the manifestation of meditative, spiritual and experimental tendencies in the two artists, both of whom possessed a high degree of literary, musical and religious culture.
This title was released for the first time in 2001.
Charles-Valentin Alkan (1813-1888)
Concert sonata op.47 for piano and cello in E major
Franz Liszt (1811-1886)
Works for cello and piano
[Première] Elégie
Deuxième Elégie
La lugubre gondole ("Troisième" Elégie)
Romance oubliée
Die Zelle in Nonnenwerth
Comment parler de la perfection ? où deux musiciens se jouent avec apparente facilité des plus grandes difficultés techniques dans un climat de souriante connivence ou d’émotions partagées ? Comment dire les traits, les accords, les arpèges, la virtuosité fascinante, légère, aérienne, la musicalité toujours présente, l’énergie, le feu, mais l’extrême douceur aussi, les sautillés, le chant mélodieux, les explosions de joie, tout cela animé d’une juvénile ardeur ?
Bertrand’s tone is able to balance the most explosive piano passages with non sense of strain, and in the Finale alla saltarella the spot-on ensemble playing is extremely exciting
Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel, passés par le répertoire moderne, déjouent tous les pièges du romantisme échevelé et de la surenchère démonstrative pour se mettre le plus simplement du monde à l'écoute d'une œuvre de pleine maturité. [...] En laissant s'épanouir les thèmes généreux de l'Allegro initial [...] ruisselant sur les harmonies modulantes les plus imprévisibles, comme un torrent vagabond. En épousant le balancement du second mouvement avec une extrême pudeur, avant le recueillement métaphysique de l'Adagio [...] En assumant enfin, mais sans histrionisme, le jeu de ce Finale alla saltarella où se redit la filiation pianistique lisztienne de ce virtuose parmi les virtuoses. Que deux jeunes solistes français ouvrent toutes grandes les fenêtres d'un répertoire ainsi revivifié appelle l'enthousiasme.