Trio Talweg
PIANO TRIOSchubert
Trio N°1 D.898 - Notturno D.897, Auf dem Strom D.943
NoMadmusic, 2020
Press
Bertrand Bolognesi, Anaclase.com
Sébastien Surel sert-il ici une version tendre qui, pour respecter le romantique intrinsèque de la pièce, s’affranchit des adieux, des regrets et autre quête vouée à l’échec que la voix porterait. Au couple violon/violoncelle d’alors magnifier leur entrelacs lyrique, à l’invite de l’archet d’Éric-Maria Couturier, initiateur d’un duo qui dès lors s’impose vocal. On goûte la sobre élégance de cette lecture équilibrée (...) Passé un Scherzo plein d’esprit que les Talweg se gardent bien d’alourdir ou de trop laborieusement dessiner, doté d’un trio central dont la fausse simplicité tient de l’exquis raffinement, la faconde heureuse du Rondo convainc de tous ses reliefs. Le plaisir est grand à découvrir cette captation réalisée à l’Arsenal de Metz – bravo !
Fabienne Bouvet, Classica, mars 2021
Dès les premières notes, nous enchante l'équilibre entre les archets, sublimes de couleur et de volupté, et le piano rond, chaleureux et précis, qui jamais ne cherche à dominer - il faut écouter cet Andante un poco mosso ivre de chant, où les cordes s'entrelacent amoureusement, ou ce Rondo final plein de malice, dans lequel les mélodies circulent d'un instrument à l'autre avec un naturel confondant. Cette lecture réfléchie, aux tempos pris avec modération, explore en profondeur la partition sans oublier de ressentir, alterne les climats sans perdre la ligne directrice, et n'a pas à pâlir devant les enregistrements du Beaux Arts Trio (Decca), du Trio Wanderer.
Nicolas Derny, Diapason, mars 2021
Hédonistes, les interprètes y jettent de longues passerelles mélodiques aux courbes onctueuses.
Hugues Rameau-Crays, Classique c'est cool!, février 2021
Les Talweg ont choisi le trio No. 1 qu’ils ont préféré coupler avec le Notturno D. 897 et une transcription maison du Lied Auf dem Storm D. 943, choix judicieux qui concentre l’attention sur la complète liberté de ses interprètes. Spontanés et parfaitement unis, Sébastien Surel, Eric-Maria Couturier et Romain Descharmes semblent inventer le mouvement Allegro moderato avant de plonger dans le magnifique Andante. Avec un tempo respecté, au piano profond répondent un violoncelle et un violon doucement mélancoliques, jamais appuyés comme l’évocation d’un souvenir lointain. Le Notturno est abordé avec une simplicité appréciable avant des grondements maîtrisés (…) Très beau disque qui laisse espérer un petit frère avec le Trio No. 2. Read more
Patrice Imbaud, ResMusica, février 2021
Le Trio pour piano et cordes en si bémol majeur n° 1 de Schubert (…) Une œuvre célébrissime dont les Talweg donnent une lecture passionnée, suspendue entre exaltation et abandon qui séduit par son équilibre (…) on admire la précision de la mise en place et des attaques, ainsi que l’ampleur sonore et le phrasé envoutant mêlant rusticité et élégance. Rayonnant de lumière (violon) le dernier mouvement conclut une interprétation ardente et enflammée. Une belle soirée de musique de chambre faite de complicité, de force dramatique et d’élan lyrique Read more
Remy Franck, Pizzicato.lu, février 2021
Die feinfühlige Interpretation des französischen Trio Talweg wird geprägt von einer gesunden Minschung von Wärme, Grazie und verhaltener Trauer, was den sehr intimen Charakter unterstreicht (...)
In der Interpretation des Trio Talweg klingt nichts aufgesetzt, sondern die Musik strömt und fließt ganz selbstverständlich, nicht ganz so kontrastreich als in anderen Interpretationen.
Sehr gut kommt das Notturno zur Geltung, und die Transkription des Lieds Auf dem Strom wirft einen neuen, bereichernden Blick auf dieses Stück. Read more
François Lafon, Muzikzen, janvier 2021
le Trio Talweg (…) confirme dans Schubert ses qualités très… schubertiennes : orages violents cernés de plages de mélancolie, ensemble parfait débouchant sur d’inattendues joutes oratoires
(…) En attendant d’enregistrer (on l’espère) ce 2ème Trio, les Talweg terminent l’album avec leur transcription du magnifique Lied pour ténor, cor et piano Auf der Strom (Sur la rivière) sur un poème de Ludwig Rellstab, auteur de sept des Lieder du Chant du Cygne, dont ils ont bien fait de reproduire le texte dans la pochette, des formules telles « Et la vague m’emporte avec une célérité que je ne demandais pas » semblant saisir par avance leur façon de jouer. Une interprétation aux antipodes – mais pas moins convaincante - de celle du Beaux Arts Trio Read more
Audio
Extract of the CD Schubert
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