Colin Clarke, Fanfare Magazine, juillet/août 2015
Portant en elle le feu sacré et douée d’une grande intelligence, avec une technique en conséquence, la pianiste française Fanny Azzuro […] est clairement une artiste à suivre. Elle […] joue ce répertoire avec un très haut niveau de compréhension (ce qui est rare) […] Elle trouve avec une grande précision le coeur doux-amer du troisième mouvement (Tempo di valzer lentissimo). Ici, la douceur de sa sonorité vous plonge dans une délicieuse nostalgie – à laquelle répondent de façon poignante les dissonances de Prokofiev, qui arrivent à point nommé. L’interprétation de ce mouvement est une véritable leçon de sensibilité […] Azzuro s’adapte comme un caméléon pour livrer une interprétation qui ne manquera pas de vous mettre du baume au coeur. Le programme de cet album est irréprochable et c’est là un superbe aperçu d’une pianiste que nous devons absolument suivre.