Huntley Dent, Fanfare Magazine, juillet/août 2017
Azzuro est tellement dans son élément que je trouve ses lectures tout à fait bienveillantes et révélatrices. Parce qu’elle n’essaie pas de nous impressionner par sa technique (son Alborada del gracioso étant à la fois l’un des plus vifs et des plus légers que j’aie jamais entendus), on en vient à penser qu’elle est aussi précise et subtile que Ravel aurait pu le souhaiter […] J’avoue donc être un fervent admirateur, d’autant plus que ce CD est complètement différent de son premier album, sur Rachmaninov, Prokofiev et Kapustin. Ce qui aurait pu sonner comme un perroquet polyglotte est en fait un être remarquablement multilingue. L’enregistrement à la Salle Colonne à Paris est d’une grande finesse et reproduit le son du Yamaha CFX d’Azzuro avec une tessiture et une fidélité convaincantes.