Il Festino
MUSIQUE ANCIENNE- L'Alsace, Septembre 2022
- Baroquiades.com, 26 juin 2021
- Olyrix, Mars 2019
- BaroquiadeS, juillet 2018
- American Record Guide, janvier 2018
- Diapason, Décembre 2017
- Fono Forum, décembre 2017
- Ut pictura musica, 10 juillet 2017
- Ouest France, 24 novembre 2016
- Ouest France, 23 octobre 2016
- American Record Guide, September 2015
- Concertclassic.com, octobre 2015
- Diapason, juin 2015
- Ouest France, 19 novembre 2013
- La Passée des arts, août 2013
- Quobuz, 6 décembre 2012
- octobre 2012
- La Passée des arts, 13 septembre 2012
- Crescendo, août 2012
- Diapason, juillet 2012
- La Libre Belgique, 30 mai 2012
- La Passée des arts, 31 août 2011
- Paris-Normandie.fr, 25 août 2011
- mai 2009
B.FZ., L'Alsace, Septembre 2022
Une prestation exemplaire de l’ensemble Il Festino (…)
Les deux chanteuses (Barbara Kusa et Dagma Saskova) ont donné à ces textes vie et vigueur, entre colère et murmure, sublimant Orilla del claro Taxo de Moulinié, Cuando el bienque adoro de Tomàs de Torrejon et Yo soy la locura de Henry du Bailly, un étonnant « éloge de la folie ».
Discret et efficaces dans son temps d’accompagnement pur, le groupe instrumental a su parfaitement prendre ses responsabilités quand besoin, menant notamment avec maestria la fête dans deux pièces anonymes du XVIIIe siècle, Un juguetico de Fuego… ou pour Cachua serrait, repris en bis avec le renfort du public !
Jean-Stéphane SOURD DURAND, Baroquiades.com, 26 juin 2021
Il Festino restitue avec une troublante justesse l’univers « monteverdien », celui de l’expression des passions humaines (...)
La mezzo-soprano et la soprano unissent leurs douces voix pour chanter l’amour. Leurs timbres lumineux ouvrent les portes à la sensualité. Bárbara Kusa apporte l’émotion née de sons plus clairs et cristallins que ceux, graves et sensuels, de Dagmar Saškova. La seconde section Dunque ha putato sol (Ainsi le seul désir) se teinte de mélismes. Savourons les notes aiguës chantées pianissimo par la soprano. La suivante Dunque ha potuto in me più ’l mio amore (Ainsi il pourrait avoir plus en moi que mon amour) est simplement angélique tutoyant les frottements harmoniques. Quelle série d’ornements en duo ! (...) l’Ensemble a livré, dans un engagement entier et sans limite, une interprétation sublime de ces partitions, belles en elles-mêmes ! Il a su éclairer la relation, souvent si ténue, entre l’amour sensuel/charnel et l’amour spirituel/sacré.
Nicolas Mathieu, Olyrix, Mars 2019
Claire Lefilliâtre se montre à l’aise dans ce répertoire. D'une grande intensité en toute circonstance, elle incarne avec une justesse théâtrale les myriades d’émotions contenues dans ces pièces. Le soupir, l’agitation, le souffle haletant se trouvent ainsi pleinement portés. La voix projetée dans les aigus révèle un timbre argenté et une limpidité de son appréciée, mais peine à trouver son ampleur dans des graves timides. Le legato, entretenu par la résonance de la salle, est filé allègrement avec agilité. À ses côtés, la mezzo-soprano Dagmar Šašková montre une voix sans artifice, pleine et d’une richesse de timbre éblouissante. Mordante dans les médiums, soyeuse dans les aigus, elle offre une inépuisable palette de couleurs. Parfois incisive, parfois légère, l’attaque demeure précise à différents tempi. Dans l’Ego flos campi a voce sola de Monteverdi, la voix se fait pleine et rassurante, conduite avec attention au fil de lignes legato, de gammes prises en un souffle, jusqu’à un ultime ornement soigné sur le dernier accord du continuo. Lire l'article
Jean-Stéphane Sourd Durand, BaroquiadeS, juillet 2018
Le subtil dosage entre récits, airs de cour, extraits d’opéras et pièces instrumentales confère au concert un caractère unique et précieux. Asseoir le spectacle sur un tel programme démontre indéniablement le talent et la qualité de l’ensemble Il Festino. Comme des révélateurs en photographie, les quatre artistes ont brillamment exposé la condition féminine de la femme au XVIIème siècle.
La poésie vocale (voix parlée et/ou chantée) et la richesse des œuvres instrumentales ont contribué, sans aucune flagornerie, à classer la prestation de l’Ensemble parmi les plus originales et inventives de l’édition 2018 du Festival de musique baroque et sacrée de Froville Lire l'article
T. Moore, American Record Guide, janvier 2018
All the individual voices are beautifully produced and expressive, and the combination is well tuned and rich. [...] All in all, an excellent presentation of worthy repertoire. Don't miss it.
Loïc Chahine, Diapason, Décembre 2017
Le collectif de Manuel de Grange soigne une indéniable beauté plastique du son, manifeste dès le premier des airs polyphoniques.
Reinmar Emans, Fono Forum, décembre 2017
A nice collection. Especially the two sopranos show a strong emotional involvement in the title song of Michel Lambert, which is communicated very nicely.
Denis Grenier, Ut pictura musica, 10 juillet 2017
La prestation est de nouveau convaincante, l’engagement des chanteurs total, le soutien instrumental idoine, et la direction à la fois sûre et souple. Le kaleidoscope permet de suivre avec plaisir l’évolution de cette forme typiquement française. Jamais la pédagogie, bien au contrare, n’atténue l’expression, le seul et véritable but de la musique. lire l'article complet
Sylvie Ribot, Ouest France, 24 novembre 2016
Émouvante, passionnée, désespérée, raffinée, primesautière... La musique et la femme n'ont fait qu'un ce week-end. Il Festino a régalé le public [...] Les airs prennent aux tripes et les entendre ainsi se consumer d’amour ne laisse pas le public indifférent. Surtout que les instrumentistes, tout en délicatesse, rivalisent eux aussi de virtuosité aux violes, à la harpe, au théorbe, au clavecin.
Ouest France, 23 octobre 2016
Il Festino charme sur des airs de Luzzaschi. L'ensemble Il Festino a fait salle comble samedi soir au théâtre de l'Arche de Tréguier. Les soprani et les instrumentistes ont fait revivre les airs des Dames de Ferrare (Italie) de la fin du XVIe. Lire l'article complet