Arts-Scène Diffusion

Claire-Marie Le Guay

PIANO

Philippe Gueit, destimed.fr, 8 octobre 2023

C’est dire si le concert de Claire-Marie le Guay a totalement bousculé ces appréhensions, tant la vision musicale entièrement investie de l’interprète a irradié cette séance inaugurale de Marseille-Concerts par son approche pianistique pleine et assumée (...) Que de subtilités, que d’imagination dans la première Partita, que de sens orchestral dans le Concerto italien ! Au travers d’un programme idéalement conçu, c’est l’humain qui s’est exprimé sans complexes dans ce magnifique moment de musique, vécu de l’intérieur et partagé dans un rayonnement sous-tendu par une exemplaire maîtrise du clavier et du piano dans son ensemble.

M.-C. B., Panorama, Juin 2023

« Après un premier livre, La vie est plus belle en musique, la pianiste concertiste Claire-Marie Le Guay partage de manière très personnelle la richesse inouïe de ce que l’on peut puiser dans la musique. (…)  L’occasion, entre mots et notes, de découvrir combien la musique énonce ce qui aide à se relever et ramène à la vie »

Nicolas Villodre, Toute la Culture, Mai 2023

D’après Stravinsky, Daphnis et Chloé est “non seulement une des meilleures œuvres de Ravel, mais aussi une des plus belles productions de la musique française”. Nous avons eu la chance de la voir interprétée sur scène par la pianiste virtuose Claire-Marie Le Guay qui l’avait gravée sur disque il y a une bonne vingtaine d’années. La partition a pris corps et éclat, exécutée sur un Steinway à queue, côté jardin, sans temps mort ni remords. Le concert à lui seul valait le déplacement et la salle du sous-sol était pleine à craquer. (…)

Les pas de deux sont techniquement remarquables, à base de portés, en veux-tu, en voilà, de pirouettes et d’une belle démonstration de pointes de la ballerine. La prestation pianistique et la performance dansée ont été ovationnées. Plus de détails

Jean Couturier, Théâtre du blog, Mai 2023

Ici, la musique au piano, remarquablement interprétée par Claire-Marie Le Guay, nous fait voyager avec Hanna O’Neill et Florent Mélac, parmi les œuvres exposées au musée d’Orsay et les vidéos des rochers de la forêt de Fontainebleau. Ce qui magnifie les corps de ces athlètes de la danse.
L’anatomie sculpturale de Florent Mélac se confond avec les personnages des grands tableaux. Celle d’Hanna O’Neill, qui vient d’être nommée danseuse-étoile à l’Opéra de Paris, rappelle la finesse de certaines sculptures en marbre du musée d’Orsay. Le côté pastoral de l’œuvre est renforcée par un film tourné au milieu de ces rochers qui finissent par ressembler à une création d’Anselm Kiefer. Portés exacts, pas de deux fluides et l’entente entre les interprètes est totale. On ressent leur réel bonheur à évoluer ensemble, en fusion avec la musique. L’éveil amoureux de ces adolescents mythiques devient ici une évidence et la proximité avec les spectateurs ajoute un supplément d’âme à cette soirée très réussie. Plus de détails

Maïa Koubi, Classique mais pas has been, Mai 2023

Sa sublime interprétation est soulignée par la musicalité des deux danseurs. Florent Mélac, chorégraphe, construit le mouvement en parfaite adéquation et synchronisation avec la musique. Son style est fluide et frais. Il aime les tours, les levées de jambe et les cambrés. La confiance totale que lui accorde Hannah O’Neill permet d’impressionnants portés, exécutés sans accros.
Deux publics, unis face à la beauté
Il y avait ce soir dans la salle deux publics : d’un côté les mélomanes dont l’un d’eux affirme sans scrupule “avoir fermé les yeux tout du long pour apprécier la musique” et de l’autre les balletomanes venus admirer la nouvelle étoile.
Ces deux mondes s’accordent pour ovationner les trois artistes.
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Emmanuelle Giuliani, La Croix, Mai 2023

Au Musée d’Orsay, trois artistes livrent une version intimiste et néanmoins puissante du ballet Daphnis et Chloé de Maurice Ravel (…)  une heure de danse où la grâce le dispute à la virtuosité (…)

Ondulations alternées ou symétriques, portés amples et élégants, étreintes… Sur la musique sensuelle de Ravel, dont l’interprétation au piano par Claire-Marie Le Guay sollicite les couleurs les plus éclatantes et les ombres les plus profondes, les danseurs évoquent l’histoire d’amour pastoral entre le chevrier Daphnis et la bergère Chloé. Florent Mélac signe la chorégraphie au néoclassicisme poétique, dans laquelle il incarne un jeune homme sensible, qui, à l’instar du roseau de la fable, plie mais ne rompt pas, se redressant pour tutoyer le ciel. Récemment nommée étoile, Hannah O’Neill impressionne par sa technicité de gymnaste, sa noblesse et sa grâce de déesse. Depuis la salle à taille humaine, le spectateur entend leur souffle, distingue leurs expressions, partage (presque) leur effort sublimé par l’art. Tout comme il admire la calme endurance de la pianiste qui jamais n’interrompt le flux d’une musique caressante, luxuriante, sauvage parfois (…)  une joie solaire couronnée par l’ovation du public. Elle s’adresse à parts égales aux danseurs et à la musicienne dont les talents conjugués ont déployé un arc-en-ciel dans l’auditorium d’Orsay.

 

Jacqueline Thuilleux, Concertclassic.com, Mai 2023

Moment de paix, de légère griserie méditerranéenne, que ce Daphnis et Chloé, dansé en duo dans le sage auditorium du Musée d’Orsay, transformé en Eden pour bergers d’Arcadie, grâce à quelques superbes vidéos dans lesquelles se fondent les danseurs, Florent Melac et Hannah O’Neill, se mouvant sur un  plateau où est installé un piano. Au clavier, la brillante Claire Marie Le Guay accompagne le couple (…)
Idée originale que cette pièce dansée au cœur d’un univers pictural fascinant, et dont la chorégraphie, signée Florent Melac, procure une sorte d’état de grâce. On ose parler de beauté, grâce à l’ondoiement du couple, dont on connaît bien les qualités, forgées à l’Opéra de Paris. Pour Hannah O’ Neill, dont on avait suivi les débuts avec beaucoup d’espoir, et qui semblait s’être figée dans une technique un peu trop académique, on a le sentiment que sa récente nomination d’étoile (en mars dernier) a brisé ses réserves et que, enfin libre, surtout dans ce duo où elle n’a qu’à être elle-même, elle vibre comme jamais. Tandis que Florent Melac, piqué de chorégraphie depuis des années, et avec talent, impose son physique d’Apollon et sa pureté de lignes, dignes d’un Praxitèle, avec une douceur, une fluidité qui sont un parfait écho pour la grâce rayonnante de sa partenaire.
Divins bergers, portés avec une vitalité éclatante par le jeu plus que vigoureux de Claire Marie Le Guay, pour cette idyllique séquence chorégraphique (…)
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Frédérique Bréhaut, Ouest France, Février 2023

(...) De la flamboyance de Liszt dont elle est une grande interprète, au mystère de Mozart « capable d’imaginer une musique venant de nulle part, choisissant le jaillissement de la vie en dépit des tempêtes traversées », de la dimension sacrée d’un Jean-Sébastien Bach porté à l’élévation dont elle assure qu’il lui a redonné la vie, aux tourments de Gustav Mahler, Claire-Marie Le Guay admire avec finesse et générosité.

Jean-Baptiste Urbain, France musique, Janvier 2023

Une artiste lumineuse, solaire, qui pour la deuxième fois prend la plume pour nous rappeler que, oui, la musique, peut éclairer notre vie. 

Vanessa François, Pianiste magazine, Décembre 2022

Chaque chapitre entremêle avec grâce impressions personnelles et réflexions musicologiques. (…) Avec ce livre qu’elle a conçu comme un «concert écrit», Claire-Marie Le Guay réussit son pari : partager sa passion et faire rayonner la musique dans la nuit. 

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