Arts-Scène Diffusion

Claire-Marie Le Guay

PIANO

Von Hans-Günther Driess, Nürtingen Zeitung, juin 2025

Une salle presque comble, un public enthousiaste, une grande maîtrise musicale : c'est ce qu'on a pu voir lors de la finale prestigieuse, teintée de français, de la série de concerts de maître de Nürtingen, donnée par les deux musiciennes parisiennes de renom Magali Mosnier, flûte traversière et Claire-Marie Le Guay, piano (…)

La pianiste Claire-Marie Le Guay a accompagné avec sensibilité et nuance, avec un toucher doux, mais a également pris les commandes et tiré des sons magnifiques du piano à queue grand ouvert. Claire-Marie Le Guay a dû fournir un travail acharné et a surpris par ses passages tourbillonnants, ses octaves, ses fortissimos grandioses et ses pianissimos soufflés. (Traduction de l'allemand)

Michaël Struck, Kieler Nachrichten, août 2024

La pianiste captive par sa fabuleuse musicalité et sa maîtrise du clavier. Elle rend aussi bien justice à l'élan et à la finesse du « Concerto italien » de Bach qu'à deux pièces des « Harmonies poétiques et religieuses » de Liszt.
Les tracasseries d'octave et de saut de Liszt ne servent jamais à Le Guay à se mettre en valeur, mais uniquement à la fluidité et à la force d'expression de la musique. Les Funérailles acquièrent ainsi la modernité sonore noire et funèbre qui leur est due. (Traduction de l'allemand)

La Provence, août 2024

Erik Orsenna & Claire-Marie Le Guay tissent les mots et notes pour les faire subtilement se répondre et dessiner avec nuances la palette des émotions de la vie d'un des plus grands compositeurs de tous les temps. (…) le duo relève le pari d’intéresser autant que d’émouvoir, dans une harmonie enchanteresse (…)

Jacques Jarmasson, Marie-Céline, avril 2024

L’éblouissante pianiste Claire-Marie Le Guay (à propos du concerto pour piano & orchestre, en la mineur de Clara Wieck) (...)

Là encore, le public ne fut pas déçu par une interprétation sans faille de la soliste Claire-Marie Le Guay. Dans le premier mouvement, l’Allegro maestoso, la pianiste fit montre d’une maîtrise absolue, notamment dans le passage a cappella.  La Romanze, un andante non troppo con grazia, révéla la grande sensibilité artistique de la pianiste, avant le brillant Finale et son allegro molto.  Full article

Philippe Gueit, destimed.fr, 8 octobre 2023

C’est dire si le concert de Claire-Marie le Guay a totalement bousculé ces appréhensions, tant la vision musicale entièrement investie de l’interprète a irradié cette séance inaugurale de Marseille-Concerts par son approche pianistique pleine et assumée (...) Que de subtilités, que d’imagination dans la première Partita, que de sens orchestral dans le Concerto italien ! Au travers d’un programme idéalement conçu, c’est l’humain qui s’est exprimé sans complexes dans ce magnifique moment de musique, vécu de l’intérieur et partagé dans un rayonnement sous-tendu par une exemplaire maîtrise du clavier et du piano dans son ensemble.

M.-C. B., Panorama, Juin 2023

Après un premier livre, La vie est plus belle en musique, la pianiste concertiste Claire-Marie Le Guay partage de manière très personnelle la richesse inouïe de ce que l’on peut puiser dans la musique. (…) L’occasion, entre mots et notes, de découvrir combien la musique énonce ce qui aide à se relever et ramène à la vie.

Nicolas Villodre, Toute la Culture, Mai 2023

D’après Stravinsky, Daphnis et Chloé est “non seulement une des meilleures œuvres de Ravel, mais aussi une des plus belles productions de la musique française”. Nous avons eu la chance de la voir interprétée sur scène par la pianiste virtuose Claire-Marie Le Guay qui l’avait gravée sur disque il y a une bonne vingtaine d’années. La partition a pris corps et éclat, exécutée sur un Steinway à queue, côté jardin, sans temps mort ni remords. Le concert à lui seul valait le déplacement et la salle du sous-sol était pleine à craquer. (…)

Les pas de deux sont techniquement remarquables, à base de portés, en veux-tu, en voilà, de pirouettes et d’une belle démonstration de pointes de la ballerine. La prestation pianistique et la performance dansée ont été ovationnées. More details

Jean Couturier, Théâtre du blog, Mai 2023

Ici, la musique au piano, remarquablement interprétée par Claire-Marie Le Guay, nous fait voyager avec Hanna O’Neill et Florent Mélac, parmi les œuvres exposées au musée d’Orsay et les vidéos des rochers de la forêt de Fontainebleau. Ce qui magnifie les corps de ces athlètes de la danse.
L’anatomie sculpturale de Florent Mélac se confond avec les personnages des grands tableaux. Celle d’Hanna O’Neill, qui vient d’être nommée danseuse-étoile à l’Opéra de Paris, rappelle la finesse de certaines sculptures en marbre du musée d’Orsay. Le côté pastoral de l’œuvre est renforcée par un film tourné au milieu de ces rochers qui finissent par ressembler à une création d’Anselm Kiefer. Portés exacts, pas de deux fluides et l’entente entre les interprètes est totale. On ressent leur réel bonheur à évoluer ensemble, en fusion avec la musique. L’éveil amoureux de ces adolescents mythiques devient ici une évidence et la proximité avec les spectateurs ajoute un supplément d’âme à cette soirée très réussie. More details

Maïa Koubi, Classique mais pas has been, Mai 2023

Sa sublime interprétation est soulignée par la musicalité des deux danseurs. Florent Mélac, chorégraphe, construit le mouvement en parfaite adéquation et synchronisation avec la musique. Son style est fluide et frais. Il aime les tours, les levées de jambe et les cambrés. La confiance totale que lui accorde Hannah O’Neill permet d’impressionnants portés, exécutés sans accros.
Deux publics, unis face à la beauté
Il y avait ce soir dans la salle deux publics : d’un côté les mélomanes dont l’un d’eux affirme sans scrupule “avoir fermé les yeux tout du long pour apprécier la musique” et de l’autre les balletomanes venus admirer la nouvelle étoile.
Ces deux mondes s’accordent pour ovationner les trois artistes.
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Emmanuelle Giuliani, La Croix, Mai 2023

Au Musée d’Orsay, trois artistes livrent une version intimiste et néanmoins puissante du ballet Daphnis et Chloé de Maurice Ravel (…)  une heure de danse où la grâce le dispute à la virtuosité (…)

Ondulations alternées ou symétriques, portés amples et élégants, étreintes… Sur la musique sensuelle de Ravel, dont l’interprétation au piano par Claire-Marie Le Guay sollicite les couleurs les plus éclatantes et les ombres les plus profondes, les danseurs évoquent l’histoire d’amour pastoral entre le chevrier Daphnis et la bergère Chloé. Florent Mélac signe la chorégraphie au néoclassicisme poétique, dans laquelle il incarne un jeune homme sensible, qui, à l’instar du roseau de la fable, plie mais ne rompt pas, se redressant pour tutoyer le ciel. Récemment nommée étoile, Hannah O’Neill impressionne par sa technicité de gymnaste, sa noblesse et sa grâce de déesse. Depuis la salle à taille humaine, le spectateur entend leur souffle, distingue leurs expressions, partage (presque) leur effort sublimé par l’art. Tout comme il admire la calme endurance de la pianiste qui jamais n’interrompt le flux d’une musique caressante, luxuriante, sauvage parfois (…)  une joie solaire couronnée par l’ovation du public. Elle s’adresse à parts égales aux danseurs et à la musicienne dont les talents conjugués ont déployé un arc-en-ciel dans l’auditorium d’Orsay.

 


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