Arts-Scène Diffusion

Fanny Azzuro

PIANO

Pedro Lino, Le Dauphiné Libéré, février 2024

Fanny Azzuro s’assied et pose ses mains sur le clavier qui laisse échapper les premières notes tandis que ses mains le caressent (…)

C’est ce caléidoscope de couleurs avec des noirs profonds et des contrastes qui créent un paysage à l’horizon grandiose, vous clouant sur le fauteuil, que Fanny Azzuro a offert ce dimanche au cinéma Le Phénix. Full article

Hannah Starman, cult.news, Août 2023

Fanny Azzuro nous livre un Prélude op. 3 n° 2 puissant et ressenti (…)

La pianiste nous livrera les deux premiers préludes, superbement exécutés, expressifs, mais sans excès de pathos (…) son interprétation des préludes est franche et son expressivité poignante.

A travers les préludes de Rachmaninov, la pianiste française nous embarque dans un voyage à travers les saisons, les paysages et les émotions russes avec sincérité, passion et une remarquable maîtrise technique. Applaudie vivement par un public conquis, Fanny Azzuro nous offrira deux beaux bis. More details

Simon Corley, Concertonet, Juillet 2023

(...) l’on admirera tour à tour la clarté du jeu, la lisibilité des voix, la fluidité des traits, la belle sonorité du Bechstein, la puissance des basses aussi bien que la transparence impalpable des aigus, les étincelles qui fusent mais aussi la pudeur de l’expression et la capacité à créer des atmosphères inquiétantes – bref, une parfaite maîtrise du sujet. More details

Melissa Khong, Pianiste.fr, Juin 2023

De l’autre côté, une panoplie de récitals et concerts autour des chefs-d’œuvre classiques, notamment ceux de Chopin, le plus universel des compositeurs, est le fil rouge de cette édition. C’est le cas du récital de Fanny Azzuro, déjà remarquée pour son intégrale des Préludes de Rachmaninov et qui puise dans le même genre pour mettre en miroir les Préludes op. 11 de Scriabine et les immenses vingt-quatre de Chopin dont le jeune russe s’est inspiré. Dialogue fascinant qui souligne les résonances entre ces deux opus, chacun d’un lyrisme inouï que la pianiste livre à travers un toucher nourri et expressif. More details

Benedict Hévry, ResMusica, Juin 2023

(…) Les affinités de la jeune pianiste avec le répertoire russe ne sont plus à démontrer, après plusieurs réussites discographiques majeures dûment fêtées en ces colonnes (notamment une superbe intégrale des préludes de Rachmaninov). Le jeune Scriabine lui convient tout aussi bien : elle égraine ces trop courts extraits avec une poésie intense, une délicatesse touchante mais jamais mièvre et un incontestable sens de la couleur : l’interprète, très probe, ne sacrifie à la moindre œillade salonarde factice, et évite fort à propos l’écueil de l’épigonal.(…) More details

Classical News, Mars 2023

Le piano de Fanny Azzuro tourne et vole, franc et fluide, clair, précis et velouté. Leur rythme nous entraîne, les mélodies font rêver. Chaque morceau est un bijou, le programme entier un régal. On ne voit pas passer les presque deux heures de récital et le public en redemande. Un bonheur de soirée en l’honneur d’un génie qui inspire, encore et toujours, au clavier comme à l’archet. More details

Alice de Chirac , Palacescope, Novembre 2022

Des climats tumultueux, rêveurs, parfois nostalgiques se succèdent dans un déluge de notes. Au clavier, Fanny Azzuro révèle comme personne l'âme de cette musique russe. Elle est la première pianiste française à graver l'intégralité des Préludes de Rachmaninov, dans son nouvel album, The Landscapes of the Soul, un enregistrement d'ores et déjà de référence.

Anne Quillon, Sud Ouest, Octobre 2022

Un récital de piano plein de vie.
(...) Fanny Azzuro est une interprète superbe, avec un jeu sensible et néanmoins énergique.
(...) Au piano, elle est toute en retenue, en même temps que puissante et délicate. Pas de gestes démesurés, pas de manières, non, une femme naturelle, une musicienne qui respire la musique et la vit pleinement, sans avoir besoin de manifestations extérieures. Tout est en elle.

Luca Segalla, Musica - rivista di cultura musicale e discografica, Septembre 2022

(…) elle y arrive en fait par le phrasé, par les brusques accélérations et le mouvement inquiet du profil mélodique, en est la preuve aussi le Prélude en Re op. 23 no 4, tranquille au début et ensuite agité. En outre, contrairement à la plupart des pianistes (…) qui dans le fortissimo ont tendance à forcer le son, Fanny Azzuro arrive à obtenir des sonorités délicates même dans le forte et le fortissimo,  en créant une efficace tension dramatique sans pourtant perdre contenance, elle possède aussi une belle virtuosité, comme le révèlent les octaves, les doubles tierces et les doubles sixtes.
(…) dans la transparence du toucher et dans la nervosité du phrasé de cet enregistrement serpente une inquiétude, à y regarder de plus près, très russe. Fanny Azzuro montre par conséquent qu’il peut exister une voie alternative pour interpréter Rachmaninov, en prouvant que dans les Préludes on  peut être profond sans être théâtral, inquiet sans être sombre, lumineux sans être rassurant.  

Bertrand Boissard, Diapason, mai 2022

Les moyens confortables de Fanny Azzuro lui permettent de relever le défi des exigeants « paysages de l’âme » que sont les Préludes de Rachmaninov. L’Opus 23 n.7, enlevé d’un seul souffle, l’Opus 32 n.2 à la singularité admirablement sentie… 


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