Golden Dreams on tour!
Variant la longueur des pauses entre chaque prélude, Fanny Azzuro relève haut la main ces défis d’interprétation. (…) La pianiste exploite les innombrables possibilités d’un formidable Yamaha CFX pour multiplier les couleurs et les ambiances sonores en restant fidèle à la philosophie de chaque recueil (…) Ce qui frappe en regardant la pianiste jouer, c’est l’attention minutieuse qu’elle accorde à chaque note : concentrée sur ses doigts et sur le dosage de l’intensité qu’elle y condense, la musicienne expose clairement la structure des pièces.
Son jeu incisif et en même temps délicat dans les 24 Préludes de Chopin, précédés de six préludes de Scriabine, m’a transporté dans différents univers parallèles, en fusion cet après-midi-là. (…) Une poésie féminine dans le jeu : puissance et délicatesse (…) Aujourd’hui, le disque de Fanny, Golden Dreams, qu’elle m’a dédicacé en lettres d’or, aura une place de choix dans ma discothèque, souvenir de connections fusionnelles automnales. Full article
Transmission et féminisme par le duo Ophélie Gaillard et Fanny Azzuro (…) les interprétations très achevées et éloquentes de nos interprètes emporte nos suffrages pour leur spontanéité efflorescente et leur lyrisme à fleur de peau, magnifiées par une connivence de tous les instants entre les deux partenaires.
Le sommet de ce récital demeure néanmoins une version aussi habitée que lyrique et mesurée de la première sonate pour violoncelle et piano opus 38 de Johannes Brahms(…) Sous l'impulsion métrique d'une Fanny Azzuro très inspirée et directionnelle, l'allegretto quasi menuetto affirme sa carrure rythmique pittoresque, qui n'exclut nul épanchement douloureux dans le trio central. Et mené tambour battant, l'allegro final retrouve naturellement les sortilèges d'une écriture en trio à la baroque (…) : la cohésion du duo atteint ici une sublimation fusionnelle, par l'intégration éprouvée de ce jeu polyphonique très serré. (…)
Pour conclure, le Grand Tango d'Astor Piazzolla, donné avec toute la verve et l'extraversion voulues, et un sens quasi chorégraphique de la progression dramatique, emporte l'adhésion d'un public aussi nombreux qu'enthousiaste et conclut en beauté ce récital aussi abouti qu'enchanteur. Full article
Fanny Azzuro s’assied et pose ses mains sur le clavier qui laisse échapper les premières notes tandis que ses mains le caressent (…)
C’est ce caléidoscope de couleurs avec des noirs profonds et des contrastes qui créent un paysage à l’horizon grandiose, vous clouant sur le fauteuil, que Fanny Azzuro a offert ce dimanche au cinéma Le Phénix. Full article
Fanny Azzuro nous livre un Prélude op. 3 n° 2 puissant et ressenti (…)
La pianiste nous livrera les deux premiers préludes, superbement exécutés, expressifs, mais sans excès de pathos (…) son interprétation des préludes est franche et son expressivité poignante.
A travers les préludes de Rachmaninov, la pianiste française nous embarque dans un voyage à travers les saisons, les paysages et les émotions russes avec sincérité, passion et une remarquable maîtrise technique. Applaudie vivement par un public conquis, Fanny Azzuro nous offrira deux beaux bis. More details
(...) l’on admirera tour à tour la clarté du jeu, la lisibilité des voix, la fluidité des traits, la belle sonorité du Bechstein, la puissance des basses aussi bien que la transparence impalpable des aigus, les étincelles qui fusent mais aussi la pudeur de l’expression et la capacité à créer des atmosphères inquiétantes – bref, une parfaite maîtrise du sujet. More details
De l’autre côté, une panoplie de récitals et concerts autour des chefs-d’œuvre classiques, notamment ceux de Chopin, le plus universel des compositeurs, est le fil rouge de cette édition. C’est le cas du récital de Fanny Azzuro, déjà remarquée pour son intégrale des Préludes de Rachmaninov et qui puise dans le même genre pour mettre en miroir les Préludes op. 11 de Scriabine et les immenses vingt-quatre de Chopin dont le jeune russe s’est inspiré. Dialogue fascinant qui souligne les résonances entre ces deux opus, chacun d’un lyrisme inouï que la pianiste livre à travers un toucher nourri et expressif. More details
(…) Les affinités de la jeune pianiste avec le répertoire russe ne sont plus à démontrer, après plusieurs réussites discographiques majeures dûment fêtées en ces colonnes (notamment une superbe intégrale des préludes de Rachmaninov). Le jeune Scriabine lui convient tout aussi bien : elle égraine ces trop courts extraits avec une poésie intense, une délicatesse touchante mais jamais mièvre et un incontestable sens de la couleur : l’interprète, très probe, ne sacrifie à la moindre œillade salonarde factice, et évite fort à propos l’écueil de l’épigonal.(…) More details
Le piano de Fanny Azzuro tourne et vole, franc et fluide, clair, précis et velouté. Leur rythme nous entraîne, les mélodies font rêver. Chaque morceau est un bijou, le programme entier un régal. On ne voit pas passer les presque deux heures de récital et le public en redemande. Un bonheur de soirée en l’honneur d’un génie qui inspire, encore et toujours, au clavier comme à l’archet. More details
Des climats tumultueux, rêveurs, parfois nostalgiques se succèdent dans un déluge de notes. Au clavier, Fanny Azzuro révèle comme personne l'âme de cette musique russe. Elle est la première pianiste française à graver l'intégralité des Préludes de Rachmaninov, dans son nouvel album, The Landscapes of the Soul, un enregistrement d'ores et déjà de référence.