Arts-Scène Diffusion

Fanny Azzuro

PIANO

Classical News, Mars 2023

Le piano de Fanny Azzuro tourne et vole, franc et fluide, clair, précis et velouté. Leur rythme nous entraîne, les mélodies font rêver. Chaque morceau est un bijou, le programme entier un régal. On ne voit pas passer les presque deux heures de récital et le public en redemande. Un bonheur de soirée en l’honneur d’un génie qui inspire, encore et toujours, au clavier comme à l’archet. Plus de détails

Alice de Chirac , Palacescope, Novembre 2022

Des climats tumultueux, rêveurs, parfois nostalgiques se succèdent dans un déluge de notes. Au clavier, Fanny Azzuro révèle comme personne l'âme de cette musique russe. Elle est la première pianiste française à graver l'intégralité des Préludes de Rachmaninov, dans son nouvel album, The Landscapes of the Soul, un enregistrement d'ores et déjà de référence.

Anne Quillon, Sud Ouest, Octobre 2022

Un récital de piano plein de vie.
(...) Fanny Azzuro est une interprète superbe, avec un jeu sensible et néanmoins énergique.
(...) Au piano, elle est toute en retenue, en même temps que puissante et délicate. Pas de gestes démesurés, pas de manières, non, une femme naturelle, une musicienne qui respire la musique et la vit pleinement, sans avoir besoin de manifestations extérieures. Tout est en elle.

Luca Segalla, Musica - rivista di cultura musicale e discografica, Septembre 2022

(…) elle y arrive en fait par le phrasé, par les brusques accélérations et le mouvement inquiet du profil mélodique, en est la preuve aussi le Prélude en Re op. 23 no 4, tranquille au début et ensuite agité. En outre, contrairement à la plupart des pianistes (…) qui dans le fortissimo ont tendance à forcer le son, Fanny Azzuro arrive à obtenir des sonorités délicates même dans le forte et le fortissimo,  en créant une efficace tension dramatique sans pourtant perdre contenance, elle possède aussi une belle virtuosité, comme le révèlent les octaves, les doubles tierces et les doubles sixtes.
(…) dans la transparence du toucher et dans la nervosité du phrasé de cet enregistrement serpente une inquiétude, à y regarder de plus près, très russe. Fanny Azzuro montre par conséquent qu’il peut exister une voie alternative pour interpréter Rachmaninov, en prouvant que dans les Préludes on  peut être profond sans être théâtral, inquiet sans être sombre, lumineux sans être rassurant.  

Bertrand Boissard, Diapason, mai 2022

Les moyens confortables de Fanny Azzuro lui permettent de relever le défi des exigeants « paysages de l’âme » que sont les Préludes de Rachmaninov. L’Opus 23 n.7, enlevé d’un seul souffle, l’Opus 32 n.2 à la singularité admirablement sentie… 

Sébastien Foucart, ConcertoNet, Avril 2022

L’interprétation, très détaillée, dégage une émotion authentique due à l’absence d’effet et à une grande rigueur stylistique. La sensibilité à cette musique se manifeste en permanence, avec de très beaux climax – l’Opus 32 n°10, vibrant et touchant, se révèle plus réussi encore. L’expression demeure juste, même dans les passages de grande virtuosité dans lesquels Azzuro développe un jeu toujours net et précis, soigneusement articulé. L’écoute du disque d’une traite procure une impression de relief et de perspective, et chaque pièce fait l’objet d’une caractérisation parfaite, grâce à des effets d’éclairage assez subtils. L’ensemble s’articule harmonieusement, avec des contrastes bien marqués et de beaux moments de respiration. Plus de détails

Melissa Khong, Classica, Mars 2022

(…) Fanny Azzuro a su trouver sa place. Elle est non seulement la première Française à enregistrer l'intégralité des 24Préludes, mais elle en offre une vision singulière où la délicatesse et la luminosité rivalisent avec la flamboyance et la virtuosité. En attestent les Préludes les plus délicats, tel l’opus 32 n° 11, d'une grâce insigne, véritable danse animée par les doigts de fée de la pianiste. La subtilité du jeu et sa grande retenue, qui rappellent Moura Lympany (Decca, 1941-1943, puis 1951) mais la distinguent de l’implacable Lugansky (Harmonia Mundi, 2018, Classica n° 201). révèlent en filigrane la richesse et la nostalgie de ces pages (…) Fanny Azzuro laisse sa propre empreinte sur ces Préludes, paysages d’une âme tendre et lumineuse.

Huntley Dent, Fanfare Magazine, Février 2022

Ce qu'elle recherche est une expression de l'âme, qui place le sentiment, le sens et la beauté avant la technique. D'une part, elle veille à ne pas exagérer le haut romantisme de Rachmaninov. (…)
L'utilisation du rubato par Azzuro n'est pas exagérée, même si son style est certainement poétique et personnel. (…)
Elle ne trahit ni ne déforme la musique ; tout est une question de toucher, la clarté et les détails prédominent. (…)
Ils fusionnent en un bel album et un ensemble de Préludes que tout amateur de la musique pour piano de Rachmaninov devrait découvrir.

Alain Duault, Classica, Février 2022

Sans oublier trois disques Rachmaninov, (…) et celui de Fanny Azzuro qui rassemble les 24 Préludes avec une émotion douloureuse qui conduit à une intimité lyrique et poétique dont l’impétuosité de l’opus 32 en particulier fait respirer haut.

Mireille Moley, La Dépêche du Midi, Janvier 2022

Une carrière particulièrement dense malgré son jeune âge, un itinéraire musical jalonné de succès (lauréate de prestigieux concours internationaux), Fanny Azzuro a transporté le public dimanche dernier, dans le cadre des concerts de Forum : « Les Dimanches musicaux ».
Toucher de velours, délicate expression de son art, la pianiste virtuose a débuté par les « Scènes d’enfants » de Schumann, en déployant tout le lyrisme du compositeur allemand.
Le récital s’est poursuivi autour d’œuvres de Rachmaninov avec une autre facette de la pianiste de renom à travers un jeu aux accents impétueux et une maitrise aussi époustouflante que touchante !


Ce site utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.