Arts-Scène Diffusion

Fanny Azzuro

PIANO

Melissa Khong, Magazine Pianiste, janvier 2025

La pianiste française rayonne dans les instants éphémères confiés par Scriabine, livrant avec limpidité des impressions baignées de lyrisme et de luminosité. Elle souligne l'onirisme parfumé du 3°, la tendresse du 5°, l’intensité brûlante du 14° et l'interrogation poignante du 15°, la subtilité du jeu n'affaiblissant jamais l'effervescence si emblématique du compositeur. Les Préludes de Chopin s'inscrivent aussi dans cette démarche, où un doux rubato souligne l'intimité des 6°, 7° et 11° préludes tandis que la légèreté du toucher s'éloigne parfois de l'agitation des pages les plus ardentes, préférant chercher la rêverie dans ces préludes que Liszt compare à des «songes dorés». 

Emmanuelle Giuliani, La Croix, décembre 2024

Fanny Azzuro ose des silences, des « retards » ou des emballements pour émouvoir, pour charmer, pour interroger aussi ? Et pour laisser respirer la musique d'un souffle ample ou plus léger...
Sa sonorité se fait volontiers paysagère, non pour dépeindre littéralement telle ou telle ambiance mais plutôt pour épouser les fluctuations de l'âme et du cœur qui saisissent l'oreille par leur douceur, leur élégance ou leurs empressements contenus. (…) Mais Fanny Azzuro les aime trop pour ne pas défendre leur singularité et déjouer la grisaille qui menacerait une interprétation trop distante.
La pianiste en révèle, sans ostentation mais dans un déploiement chromatique envoûtant, les vibrations intimes et les points de suspension. 

Pierre Michel, Bachtrack, novembre 2024

Variant la longueur des pauses entre chaque prélude, Fanny Azzuro relève haut la main ces défis d’interprétation. (…) La pianiste exploite les innombrables possibilités d’un formidable Yamaha CFX pour multiplier les couleurs et les ambiances sonores en restant fidèle à la philosophie de chaque recueil (…) Ce qui frappe en regardant la pianiste jouer, c’est l’attention minutieuse qu’elle accorde à chaque note : concentrée sur ses doigts et sur le dosage de l’intensité qu’elle y condense, la musicienne expose clairement la structure des pièces.

Daniel Musy, Daniel Musy, octobre 2024

Son jeu incisif et en même temps délicat dans les 24 Préludes de Chopin, précédés de six préludes de Scriabine, m’a transporté dans différents univers parallèles, en fusion cet après-midi-là. (…) Une poésie féminine dans le jeu : puissance et délicatesse (…) Aujourd’hui, le disque de Fanny, Golden Dreams, qu’elle m’a dédicacé en lettres d’or, aura une place de choix dans ma discothèque, souvenir de connections fusionnelles automnales. Article complet

Benedict Hévry, resmusica.com, août 2024

Transmission et féminisme par le duo Ophélie Gaillard et Fanny Azzuro (…) les interprétations très achevées et éloquentes de nos interprètes  emporte nos suffrages pour leur spontanéité efflorescente et leur lyrisme à fleur de peau, magnifiées par  une connivence de tous les instants entre les deux partenaires.
Le sommet de ce récital demeure néanmoins une version aussi habitée que lyrique et mesurée  de la première sonate pour violoncelle et piano opus 38 de Johannes Brahms(…) Sous l'impulsion métrique d'une Fanny Azzuro très inspirée et directionnelle, l'allegretto quasi menuetto affirme sa carrure rythmique pittoresque, qui n'exclut nul épanchement douloureux dans le trio central. Et mené tambour battant, l'allegro final  retrouve naturellement les sortilèges d'une écriture en trio à la baroque (…) : la cohésion du duo atteint ici une sublimation fusionnelle, par l'intégration éprouvée de ce jeu polyphonique très serré. (…)
Pour conclure, le Grand Tango d'Astor Piazzolla,  donné avec toute la verve et l'extraversion voulues, et un sens quasi chorégraphique de la progression dramatique, emporte l'adhésion d'un public aussi nombreux qu'enthousiaste et conclut en beauté ce récital aussi abouti qu'enchanteur. Article complet

Pedro Lino, Le Dauphiné Libéré, février 2024

Fanny Azzuro s’assied et pose ses mains sur le clavier qui laisse échapper les premières notes tandis que ses mains le caressent (…)

C’est ce caléidoscope de couleurs avec des noirs profonds et des contrastes qui créent un paysage à l’horizon grandiose, vous clouant sur le fauteuil, que Fanny Azzuro a offert ce dimanche au cinéma Le Phénix. Article complet

Hannah Starman, cult.news, Août 2023

Fanny Azzuro nous livre un Prélude op. 3 n° 2 puissant et ressenti (…)

La pianiste nous livrera les deux premiers préludes, superbement exécutés, expressifs, mais sans excès de pathos (…) son interprétation des préludes est franche et son expressivité poignante.

A travers les préludes de Rachmaninov, la pianiste française nous embarque dans un voyage à travers les saisons, les paysages et les émotions russes avec sincérité, passion et une remarquable maîtrise technique. Applaudie vivement par un public conquis, Fanny Azzuro nous offrira deux beaux bis. Plus de détails

Simon Corley, Concertonet, Juillet 2023

(...) l’on admirera tour à tour la clarté du jeu, la lisibilité des voix, la fluidité des traits, la belle sonorité du Bechstein, la puissance des basses aussi bien que la transparence impalpable des aigus, les étincelles qui fusent mais aussi la pudeur de l’expression et la capacité à créer des atmosphères inquiétantes – bref, une parfaite maîtrise du sujet. Plus de détails

Melissa Khong, Pianiste.fr, Juin 2023

De l’autre côté, une panoplie de récitals et concerts autour des chefs-d’œuvre classiques, notamment ceux de Chopin, le plus universel des compositeurs, est le fil rouge de cette édition. C’est le cas du récital de Fanny Azzuro, déjà remarquée pour son intégrale des Préludes de Rachmaninov et qui puise dans le même genre pour mettre en miroir les Préludes op. 11 de Scriabine et les immenses vingt-quatre de Chopin dont le jeune russe s’est inspiré. Dialogue fascinant qui souligne les résonances entre ces deux opus, chacun d’un lyrisme inouï que la pianiste livre à travers un toucher nourri et expressif. Plus de détails

Benedict Hévry, ResMusica, Juin 2023

(…) Les affinités de la jeune pianiste avec le répertoire russe ne sont plus à démontrer, après plusieurs réussites discographiques majeures dûment fêtées en ces colonnes (notamment une superbe intégrale des préludes de Rachmaninov). Le jeune Scriabine lui convient tout aussi bien : elle égraine ces trop courts extraits avec une poésie intense, une délicatesse touchante mais jamais mièvre et un incontestable sens de la couleur : l’interprète, très probe, ne sacrifie à la moindre œillade salonarde factice, et évite fort à propos l’écueil de l’épigonal.(…) Plus de détails


Ce site utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.