Arts-Scène Diffusion

Fanny Azzuro

PIANO

Sophie Bourdais, Télérama, février 2025

Attentive à mettre en évidence les contrastes sans les exagérer, Fanny Azzuro prend aussi le temps d’installer les atmosphères, et parvient, tout en respectant l’intégrité de chaque univers, à glisser naturellement du Prélude n° 24 en ré mineur olympien qui conclut les préludes irisés de Scriabine à l'élégant Prélude n°1 en do majeur qui ouvre les Vingt-quatre préludes, opus 28, de Chopin - des pièces "qui bercent l'âme en des songes dorés, et l'élèvent jusqu'aux régions idéales", admirait Franz Liszt en 1841. Sous les doigts de Fanny Azzuro, cet or est tout sauf clinquant.


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