Arts-Scène Diffusion

Jean-Luc Ho

HARPSICHORD & ORGAN

Cécile Glaenzer, ResMusica, Juin 2023

(…) c’est à lui que l’on doit la préparation de ce très beau clavecin français d’Emile Jobin d’après Goujon qu’il a choisi pour cet enregistrement, le même sur lequel il avait déjà enregistré ses précédents disques Bach. La couleur est somptueuse, la polyphonie d’une grande clarté, et la prise de son très rapprochée de Ken Yoshida rend parfaitement l’équilibre des différents plans sonores.  (…). Dès l’entame de l’Aria, on entre dans le monde privé de l’interprète. A la deuxième mesure, on est surpris par une appoggiature inhabituellement courte, mais c’est une surprise qui aiguise notre écoute sans perturber la cohérence du discours. Tout se déroule ensuite avec fluidité, on oublie la prouesse technique pour se laisser entraîner par l’expressivité de l’interprète, jusqu’au Quodlibet final où Bach s’amuse à mêler à la basse originale deux chansons populaires comme si tout cela n’était qu’un jeu, une plaisanterie. A la reprise de l’Aria, notre écoute a changé, nous ne l’entendons plus comme la première fois, nous ne sommes plus les mêmes. Et sans doute ne la joue-t-on pas non plus comme la première fois, dans un tempo imperceptiblement ralenti, comme si on n’avait pas envie de finir après l’immense traversée que l’on vient de parcourir. More details


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