Arts-Scène Diffusion

Juliette Hurel

FLUTE

La Montagne, juillet 2024

Le château des Vieux Melay, à Neuvy, a servi d’écrin à la flûtiste Juliette Hurel et à la pianiste Hélène Couvert qui ont enchanté un public venu en grand nombre.
Au répertoire, des classiques (Debussy, Fauré, Poulenc) et des compositrices un peu moins connues (Mel Bonis, Lili Boulanger), non pas en raison d’un talent moindre mais plutôt à cause d’une époque qui tenait ces femmes à l’écart. Les deux virtuoses ont réparé cette injustice avec brio et délicatesse (…) Full article

Marc Lesage, Diapason, septembre 2023

...la souple articulation de la souffleuse, son sens de la nuance et du phrasé servent au mieux cet exercice de haute virtuosité. (...)
A sa lecture sensible et habitée, le piano sans affèterie d'Hélène Couvert offre un écrin adéquat. Raison de plus pour ne pas bouder cette rafraichissante promenade en terres romantiques.

Maartje Stokkers, de Volkskrant, 10 aout 2023

sur le nouvel album "Nature romantique", le duo Juliette Hurel (flûte) et Hélène Couvert (piano), qui jouent ensemble depuis trente ans, fait confluer l'impénétrable royaume des nymphes des eaux de l'Ondine de Reinecke avec le ruisseau qui réconforte l'apprenti meunier de Schubert. 
Le Trio de Weber avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand est un magnifique cadeau musical, parfaitement assorti avec ce programme.
Dans la sonate pour flûte de Carl Reinecke, on entend les vagues scintillantes dans le jeu gracieux de Hurel. La main droite de Couvert leur fait écho, comme la lumière tremblante du soleil, tandis que sa main gauche évoque les profondeurs menaçantes et  la fin inévitable mais douce de l'amant rebelle d'Ondine.
Le moment le plus beau est l'introduction – un triste rythme de marche funèbre – de "l'introduction, thème et variations de Schubert sur Trockne Blumen". Hurel entoure de fleurs l'amant perdu, que l'apprenti meunier désespéré voit déjà sur sa tombe, alors que le ruisseau frémissant l'encourage mystérieusement.

Helene Conrad, Outhere Music, Juillet 2023

Le Trio pour flûte, violoncelle et piano en sol mineur est une pièce merveilleusement équilibrée dès le début, qui permet à chaque instrument de briller avec une individualité particulière.

C'est là que l'on constate à quel point l'interaction des trois Françaises est idéalement coordonnée. Elles se donnent de l'espace, se retiennent galamment ou brillent en solo.

 

Aart van der Wal, opusklassiek.nl, juillet 2023

Wat vooral treft is naast haar vlekkeloze (ademhalings)techniek het muzikanteske karakter van haar spel (ze bespeelt een handgemaakte, 18-karaats Pearl Maesta), wat haar ook internationaal als vooraanstaande musicienne doet gelden. Ze schittert op dit nieuwe album opnieuw, ditmaal niet in een typisch Frans maar in een Duits-Oostenrijks georiënteerd, romantisch getint programma dat een rijke verscheidenheid aan sfeerbeelden oplevert.

Gérard Condé, Diapason, Mai 2022

(...) Il suffit de nommer les invités - Juliette Hurel et Emmanuel Ceysson - pour assurer que l’oméga est à la hauteur de l’alpha : lumière, grâce, souffle et fantaisie.

Jacques Bonnaure, Classica, Mars 2020

Musicalement impeccable, ce remarquable récital, (...) découvre utilement un pan méconnu de l'histoire et contribue à réparer une injustice. 

Jérôme Bastianelli, Diapason, 2020

(…) Au plaisir de la découvert s’ajoute le charme d’une interprétation peaufinée, qui jongle continuellement avec la ligne mélodique. Les couleurs variées et soyeuses de la flûte de Juliette Hurel s’apparient à merveille au piano élancé d’Hélène Couvert, à la richesse de ses nuances et à la chaleur de sa sonorité. Un superbe panorama de la flûte au féminin. 

Jean-Luc Macia, Diapason, 2015

(…) Juliette Hurel les affronte sans tremble, avec coeur et sensibilité. Elle séduit d’emblée par la finesse du chant, par une décantation des lignes mélodiques et des gestes virtuoses. Il y a autant de méticulosité que de fluidité dans son jeu. Ainsi elle met en valeur les cinq thèmes de l’Allegro initial du KV 285 tout en les laissant s’écouler avec naturel. La mélancolie rêveuse qui émane de la cantilène, dans l’Adagio qui suit, nous tient sous son charme.
Tout au long du CD, Juliette Hurel nous épate par ses aigus cristallins, ses legatos subtils. (…)

Sophie Bourdais, Télérama, Août 2015

(…) Jusqu’au dernier quatuor, plaisanterie érudite pour amis mélomanes, la douceur soyeuse de la flûte en bois s’accord à merveille au bel éventail de couleurs offert par les cordes.


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