Olivier Olgan, Singulars, décembre 2024
Après Beethoven et Cziffra, Pascal Amoyel approfondit la dynamique de son « récit récital musical » tout en sachant qu’il danse sur un fil paradoxal : parler de l’ineffable alors que le piano suffirait ! Avec « Une leçon avec Chopin » au Théâtre du Ranelagh, le comédien pianiste se rapproche sans s’y bruler pour Olivier Olgan de la flamme musicale, mais aussi du feu de sa vocation d’interprète. Avec une double réussite, nous émerveiller en faisant vivre au sens propre (la musique de) Chopin à travers son enseignement et « au fond passer de la pensée discursive, qui déprime nos vies, à la pensée perceptive (…)
Cette « leçon de piano » est aussi doublement une leçon de vie, tant le pianiste y met de lui-même, de ses doutes comme de ses motivations intimes à s’approcher du mystère de la musique. Il ne s’agit plus d’en « faire », mais à travers cette quête de vérité et de sincérité, de la faire littéralement « surgir » de soi. (…) Personne n’en sort indemne. Chopin y gagne aussi de nouveaux adeptes.
Philippe Escalier, Tatouvu Magazine, décembre 2024
Cette leçon de piano est avant tout une leçon de vie, tant le pianiste y met de vérités et de lui-même. Si tout un chacun sera admiratif de la virtuosité reconnue du pianiste au travers des sept pièces qu'il interprète, ce qui nous touche réside dans l'art que Pascal Amoyel a de décrire, de raconter et d'incarner ce que l'univers musical de Frédéric Chopin recèle de particulier et de mystérieux. Et de le faire de la façon la plus intime qui soit. Tout d'un coup, le compositeur et le virtuose qui nous le présente ne font plus qu'un. Ce magicien des mots et des notes, qu'il soit à son piano ou debout devant nous, parle à notre intelligence et à notre cœur.
Micheline Rousselet, L'Université Syndicaliste, novembre 2024
La mise en scène de Christian Fromont, fidèle allié de Pascal Amoyel, aidé par les lumières délicates de Philippe Séon fait passer le spectacle du léger au grave, de la narration à la leçon de piano, des questions que se pose l’interprète à l’alchimie qui se produit pour lui permettre une interprétation empreinte d’une émotion profonde. Avec ses qualités de pianiste, mais aussi d’acteur, Pascal Amoyel nous conduit à nous sentir nous-mêmes élèves de Chopin.
Coup de Théâtre, novembre 2024
(…) Pas à pas, le technicien doué et assidu se transforme en un musicien inspiré et libre. Pascal Amoyel s’épanouit au fil de son évolution pour le plus grand plaisir du public. (…) Une leçon de piano avec Chopin passionnante. Exaltante. Magnifique. Pour tout public, mélomane ou non, amoureux des mots et des notes de musique.
Anne Revanne, RegArts, novembre 2024
Disons-le tout net et tout de suite : l’un des meilleurs spectacles donné actuellement en région parisienne, tous genres confondus ! Vous êtes peu sensible à la musique classique ? Venez déguster un texte sublime ! La littérature ? Bof… Assistez à un numéro de comédien fort talentueux ! Et si vous avez des enfants, il est impératif de les emmener découvrir une des plus belles démonstrations de pédagogie musicale ! Musicien et compositeur hors pair, à la carrière internationale, gratifié des plus hautes récompenses, Pascal Amoyel est un artiste polyvalent aussi original que virtuose inouï et impressionnant ! (…) Durant une heure et demie on est happé, charmé, ensorcelé et admiratif par la manière exceptionnelle qu’a ce Magicien d’interpréter avec maestria l’œuvre de son maître tout en expliquant de façon lumineuse, pleine de tact et de sensibilité, les moindres arcanes du secret des partitions…
Un bonheur nécessaire à venir partager en famille, comme une révélation esthétique inoubliable !
Yvan Bernaer, La Nouvelle République, octobre 2024
(…) Ce n’est pas tous les jours que l’on rit à un concert classique. Lundi 21 octobre, sur la scène d’Équinoxe, deux pianistes passés maîtres dans l’art de l’improvisation se provoquent en duel. (…) Tour à tour, l’un impose à l’autre de le jouer à la manière de Bach, de Schubert, de Rachmaninov, de Schumann, de Debussy et puisque cela ne semble pas suffire à les départager : façon tango ou allongé sur le dos, les mains croisées sur le clavier. Supplice que le Chopin du soir impose à Liszt. De fil en aiguille, on finit par demander aux techniciens d’éteindre les lumières. Du rire, oui. Parce que les interprètes, en plus de briller sur le clavier, ne s’en tirent pas mal non plus dans le jeu d’acteur. Mais derrière cette virtuosité débridée, d’autres intentions, plus subtiles : celle de nous offrir avec beaucoup de pédagogie une leçon de musique et celle de nous rappeler, amnésiques que nous sommes, d’avoir trop assisté à des concerts où le sérieux est devenu la norme, que ces œuvres que l’on écoute encore aujourd’hui, avec une sorte de recueillement, sont nées du creuset de l’improvisation, du plaisir de s’amuser et de séduire.
Evelyne Trân, Le Monde Libertaire, janvier 2024
En tant que disciple et témoin de la personnalité de György CZIFFRA, Pascal AMOYEL réussit à faire de son spectacle une véritable lettre d'amour musicale à son maître.
Anthony Palou, Le Figaro, décembre 2023
L'incroyable destinée de György Cziffra, tel est le sous-titre de ce spectacle musical enchanteur, ou l'histoire d'un pianiste de génie racontée par Pascal Amoyel, virtuose de renommée internationale. Attention, les 88 touches du demi-queue valseront pendant une heure et demie. (...) Il en est de même pour la leçon de piano de Pascal Amoyel. Aussi une leçon de vie puisque ce spectacle en est rempli. Full article
Florence Douroux, Les Trois Coups, novembre 2023
Voici une superbe leçon de musique donnée par Pascal Amoyel, en mots et en notes, en hommage à Georges Cziffra. Ce que dit la musique, ce qu’elle irradie, nous en avons une époustouflante démonstration. Pascal Amoyel partage le souvenir de son maître à l’incroyable destin nous proposant, au-delà des tragiques évènements vécus par celui-ci, de comprendre ce que jouer veut dire. Full article
Philippe Person, froggydelight.com, octobre 2023
Pascal Amoyel, qui a aussi consacré des spectacles "piano-voix" à Beethoven ("Looking for Beethoven") et à Liszt ("Le jour où j'ai rencontré Liszt") est devenu un excellent conteur. Ce serait sans doute trop le flatter, tant son jeu musical est miraculeux, d'écrire qu'il parle aussi bien qu'il joue. Il suffit de dire qu'il a donné ses lettres de noblesse à ce genre de conférence musicale au point qu'on pourrait parler de "confidences musicales" où il partage avec une grande générosité tout ce qu'il a acquis dans son art.
Rarement, on aura l'occasion de vivre de tels moments de grâce.