Arts-Scène Diffusion

Pascal Amoyel

PIANO

Marie-Aude Roux, Le Monde, Septembre 2021

(...) Tous deux grands tempéraments lyriques, l’archet d’Emmanuelle Bertrand et le clavier de Pascal Amoyel font musique commune, chacun respirant dans le souffle de l’autre, mettant sa voix dans son chant, seul corps, âme unique. Leur jeu passionné, entier, que ce soit dans la retenue comme dans la ferveur, leur sens de la narration donnent à ces pages magnifiques une saveur sonore jouissive et une énergie sensuelle lovée dans le vif de l’émotion. On se réjouit d’autant plus du bonheur de ces sonates brahmsiennes que le programme les agrémente des six Liebeslieder, ainsi que de deux des Danses hongroises, entre jubilation, tendresse et nostalgie.

François Clairant, Journal Sud-Ouest, Septembre 2021

(…) À chacun, musicien ou néophyte, il montre de façon lumineuse comment on peut voyager à travers l’oeuvre de Beethoven jusqu’aux profondeurs de son âme. Même quand il ne joue que quelques mesures d’un mouvement, il en exprime immédiatement le caractère profond. 
Même quand il parle en même temps, on ne perd rien du message musical. On passe ainsi de la jubilation des premières sonates au désespoir de l’Opus 10 n°3, avec les premières atteintes de al surdité, jusqu’à l’identification à Prométhée: « il crée lui-même la joie pour la donner au monde ». Cette leçon de la vie a emporté l’enthousiasme unanime du public. 

Patrick Szersnovicz, Diapason, Septembre 2021

(...) Des dictions jumelles, un fondu d'âme et d'accent, une égalité des souffles leur réussissent pleinement dans les Liebeslieder, habiles transcriptions de six des plus belles mélodies de Brahms (...)
(...) Emmanuelle Bertrand attentive au détail comme à la variété de l'expression, séduit par une sonorité puissante, limpide et rayonnante. Elle investit la partition avec autant de ferveur que d'émotion. Le piano de Pascal Amoyel l'accompagne, l'entoure avec douceur ou bien dialogue, lui répond avec fermeté. Leur duo reste à l'unisson dans un même mépris des séductions trop immédiates, un même souci de la grande ligne, souple et clairement articulée, un même usage, généreux et subtil, du rubato et du legato. (...)

Fabienne Bouvet, Classica, Septembre 2021

Sans jamais négliger le sens du discours, Emmanuelle Bertrand & Pascal Amoyel livrent des sonates sensuelles & vibrantes. (...) Dès les premières mesures de la sonate n°1, la communion des idées et l'unité du geste s'imposent. (...) Il faut dire que la sensualité du jeu subjugue, tant les couleurs irriguent les phrases, tant les textures sculptent les lignes, tant certaines ombres fugaces viennent troubler l'émotion. (...) D'une tendresse irrépressible à fleur de peau, Emmanuelle Bertrand & Pascal Amoyel y chantent et virevoltent sur le ton de la confidence (...)

Philippe Cassard, L'OBS, Août 2021

Dès les premières notes de la sonate en mi mineur, émises avec une pudeur infinie qui étreint le coeur, on sait que la partie est gagnée. Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel ont tellement joué ensemble depuis vingt ans que tout jailli d'un seul souffle et d'une pensée unifiée, avec une science admirable des équilibres et des passages de relais. A rebours d'autres duos rivalisant de muscles, les deux complices jouent ici un Brahms chaleureux, raffiné, qui chante avec ferveur son amour de la musique de chambre. 

Sud Ouest, Août 2021

Le célèbre pianiste s’est fait conteur, narrant le destin tragique du compositeur devenant sourd. Il l’a fait avec une sensibilité extrême, feuilletant les plus belles pages des 32 sonates, la « Pathétique », la « Clair de lune » ou l’« Appassionata »… Quel talent, au clavier et sur scène ! Oui, nous le savions : Amoyel est un virtuose ; c’est aussi un incroyable comédien. Il a été impérial ! Lire article complet

La Nouvelle République, Juin 2021

Chopin, enfin, et sa Sonate en sol mineur. Les regards et sourires des deux interprètes se croisent sans cesse. On sent la grande complicité qui les lie. Elle anime leur visage, irradie leur musique, se communique au public. Ce n’est pas seulement un plaisir de l’oreille : c’est aussi une réjouissance pour la vue. Avec une grande simplicité humaine, ils affrontent sans trembler la complexité des œuvres, nous laissant entrevoir un instant que c’est là le métier d’interprète : beaucoup de travail pour atteindre la nonchalance du plaisir. Lire article complet

Yvan Bernaer, La nouvelle République- Octobre 2020

(...)Pascal Amoyel sonne juste. Autant sur un clavier que sur les planches.(...)Nous assistons, sonate après sonate, au chemin de croix de l'artiste. Pascal Amoyel ne distingue pas l'homme de sa musique. Ils sont inextricables. Le piano et sa voix se mèlent, se complètent, se répondent. On entre dans le crâne du créateur. (...)

Pierre- Oivier Febvret, La Montagne- Octobre 2020

(...)Le spectacle  Looking for Beethoven est tellement plus qu’un portrait du génial compositeur. C’est une des vérités sur un être complexe. Celle que Pascal Amoyel a cherché, tracée, subie ; et lui permet de vivre sincèrement, sa musique. Et l’on comprend ainsi que le véritable interprète partage plus que les notes, la pensée même de leur auteur. (...) Ceux qui estiment que ce spectacle « parle » trop, doivent alors songer à l’envie de musique qu’il suscite. De l’entendre mieux. Peut-être même de la comprendre. Et Beethoven avec elle.(...)

Serge Chauzy, ClassicToulouse, Septembre 2020

 (...) L’originalité de cet étrange dialogue, mis en scène par Christian Fromont (…) réside dans l’intimité qui se crée subtilement entre paroles et musique. Saluons tout d’abord l’incroyable mimétisme qui se produit immédiatement entre l’acteur Pascal Amoyel et Beethoven lui-même, ou tout au moins l’idée que l’on se fait physiquement du compositeur. Le spectacle se déroule comme une enquête sur les liens étroits que la vie dramatique de Beethoven a tissés avec sa musique. Le texte s’incarne dans la musique et la musique suscite le texte. (...) Lire l'article complet


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