Dada & Surréalisme
Splendide de bout en bout, le violoncelliste ressort tant par la chaleur de son instrument à chaque phrase d’archet, notamment lorsqu’il doit porter les thèmes, que par ses pizz, si marquants au Lento pour accompagner le premier violon, que ses trois collègues ne parviennent pas à retrouver la même ampleur pour l’escorter ensuite lorsqu’il tient lui-même le thème principal. Bien accordée par plus de discrétion, la seconde violon Elise Liu attire plus par sa minutie lorsqu’elle doit reprendre les grandes phrases que l’altiste Yung-Hsin Lou Chang, un peu plus effacée du fait de la moindre importance donnée à sa partie et par Yan Levionnois à sa gauche, vibrant jusqu’au passage lent du Finale, et pour le reste superbement accordé au jeu joueur et plein de coloris des autres musiciens pendant le Molto vivace.