Ensemble Contraste

CHAMBER MUSIC

Best Offenbach

Before he achieved the success that made his fortune, Jacques Offenbach was a regular on the modest secondary stage. There he learned how to make a small orchestra sound like a large symphony orchestra, and there he developed his knowledge of the voice in order to make the most of the singers at his disposal. The Best Offenbach programme is a declaration of love for the composer's best-known operas: La Belle Hélène, Les contes d'Hoffmann, La vie parisienne, Orpheus in the Underworld, The Grand Duchess of Geroldstein and La Périchole. This concert is also an opportunity to (re)discover little-known operas (Vert-Vert, Fantasio, Le Roi Carotte, Robinson Crusoe) and some previously unpublished works, in particular instrumental pieces such as Harmonies du soir or Les Larmes de Jacqueline. With virtuosity and mischief, the musicians of the Ensemble Contraste revisit this lively repertoire thanks to original arrangements.

Cast:
Chantal Santon, soprano
Albane Carrère, mezzo-soprano
Arnaud Thorette, violin & viola
Antoine Pierlot, cello
Jean-Luc Votano, clarinet
Johan Farjot, piano

1/ Green-Green, Air of La Corilla: "The most beautiful verses are always bland" (Chantal Santon / Ensemble Contraste)
2/ The Grand Duchess of Geroldstein: Oh, I love the military! (Albane Carrère / Johan Farjot)
3/ Harmonies of the evening, for viola and piano (Arnaud Thorette / Johan Farjot)
4/ Fantasio, Story and romance of Elsbeth: "Here is the whole city in celebration" (Chantal Santon / Ensemble Contraste)
5/ The Beautiful Helen: Invocation to Venus (I'm called Helen the blonde) (Albane Carrère / Ensemble Contraste)
6/ Fantasy Pot-Pourri on Orpheus in the Underworld for clarinet and piano (Jean-Luc Votano / Johan Farjot)
7/ Orpheus in the Underworld, Couplets of Eurydice: "Death seems to me smiling" (Chantal Santon / Ensemble Contraste)
8/ Jacqueline's Tears for cello and piano (Julien Decoin / Johan Farjot)
9/ Tales of Hoffmann, The Barcarolle (Chantal Santon, Albane Carrère, Contrast Ensemble)
10/ La Périchole: The letter (O my dear lover I swear) (Albane Carrère / Johan Farjot)
11/ The King Carrot, Romance of Evening Rose: "Here he is ... it's him" (Chantal Santon / Ensemble Contraste)
12/ The Parisian Life, Air of the Brazilian (Ensemble Contraste)
13/ The Belle Hélène, Dream Duo (Chantal Santon / Albane Carrère / Contrast Ensemble)
14/ Robinson Crusoe, Waltz of Edwige: "Drive me to the one I adore" (Chantal Santon / Contrast Ensemble)

Press

Brigitte Maroillat, Forum Opera, Juin 2019

Le sémillant l’Ensemble Contraste joue de tout son talent protéiforme pour se fondre avec délectation dans la musique bigarrée d’Offenbach. Il n’est guère difficile pour ces musiciens venant de diverses rives musicales (tango, jazz, création contemporaine), de donner vie aux morceaux choisis oscillant entre exubérance et introspection. Mais loin de n’être que les talentueux accompagnateurs de la reine Jodie, ils sont également les interprètes habités d’une exploration musicale de pièces rares (et moins rares) d’Offenbach, allant des rives de la rêverie mélancolique des Harmonies du soir aux sanglots lents du violoncelle des Larmes de Jacqueline, en passant par la pétillante jubilation d’une fantaisie improvisée autour d’Orphée aux enfers ou de La Vie Parisienne.
Une soirée regorgeant d’énergie positive, que l’on aurait aimé voir se prolonger jusqu’au bout de la nuit, servie par une interprétation en totale adéquation avec l’art maitrisé d'Offenbach des demi-teintes, du comique de situation et de la dérision. Une réussite, incontestablement.

Apolline Gouzi, Bachtrack, Juin 2019

Les arrangements, réalisés par Johan Farjot, le pianiste de l'ensemble, apportent une grande cohérence et rendent justice à l'orchestration d'Offenbach (…)
Parce qu'elles permettent de souligner à quel point les airs d'Offenbach singent avec malice la virtuosité instrumentale – notamment le jeu perlé pianistique ou encore le staccato volant des violonistes –, les respirations instrumentales sont un contrepoint opportun aux pièces vocales. À tour de rôle, les instrumentistes de l'Ensemble Contraste font étalage de leurs qualités de solistes. Dans l'arrangement d'Harmonies du soir, l'altiste Arnaud Thorette déploie tout un jeu subtil d'harmoniques ; dans le Pot-pourri en forme de fantaisie sur Orphée aux Enfers, le clarinettiste Jean-Luc Votano déploie un son chaud et délié ; dans Les Larmes de Jacqueline, le violoncelliste Antoine Pierlot dévoile toute l'ampleur de son vibrato. Enfin, l'amusant arrangement de l'air du Brésilien, tiré de La Vie Parisienne, voit les instrumentistes se donner la réplique avec agilité et jubilation