Fanny Azzuro
PIANORECITAL
- Golden Dreams
- Landscapes of the soul
- The Night
- American Kaleidoscope
- The play of colours
- Rachmaninoff, Etudes-Tableaux, op.33 & op. 39
- From Chopin to Gershwin
- Schumann: The Red and the Black
- Scenes on edge
- De l'expression dans l'impression
- 1905 Impressions
DUET WITH CELLIST OPHÉLIE GAILLARD
DUET WITH HORN PLAYER HERVÉ JOULAIN
DUET WITH THE VIOLINIST DAVID HAROUTUNIAN
DUET WITH VIOLINIST SOLENNE PAÏDASSI
FOUR HANDS
WITH RECITER
TRIO
IN QUINTET
ORIGINAL PROJECTS
REPERTOIRE
Golden Dreams
Record programme, released November 8th, 2024 Naïve
SCRIABINE
24 Preludes op.11 (35’)
CHOPIN
24 Preludes op.28 (43’)
The album was conceived around the idea of mirroring two compositions that are so similar yet so different. The poetic title refers to a quote by Liszt, in which he describes Chopin's Preludes as "golden dreams", which I translate into English as Golden Dreams.
I plunge once again into the magical world of the Preludes, into the "golden dreams "* of Chopin and Scriabin. Chopin, the sensitive Polish Romantic poet; Scriabin, the modern Russian mystic who, following in Chopin's footsteps, composed his 24 Preludes, a youthful work with a bold new language, but with explicit references to Chopin's work. Two pianists, composers and poets in their own way, two different natures and two men so close to Rachmaninov's heart, a reminder of my last recording programme. Indeed, the conception of this album echoes the previous one, The Landscapes of the Soul, 24 Preludes by Rachmaninov, with here a mirror between the two works: Chopin facing Scriabin. My love of Russian music has never left me. Inspired by my mentor Boris Petrushansky, who recorded a version of Scriabin's rarely-played 24 Preludes, I remain fascinated by these mysterious, nostalgic worlds. At once tender reveries and surreal songs, in which we perceive an unconventional interplay of rhythms, between affection and mystery, the fluidity of water and dramatic evocations, these short pieces are a truly colourful journey. A palette to unfold, wide-ranging different colours, golden touches, preludes that follow the same writing logic as Chopin's: major key, relative minor key, then ascending in cycles of fifths... Chopin's Preludes, so well known, so eloquent, so lyrical, so gentle and exalted, with this finesse of composition and this simple, pure romanticism, are above all lace. Is it any different from Rachmaninov? Yes and no. Am I a great romantic? Perhaps I am!
"Chopin's Preludes are compositions of a very special order. They are not only, as the title might suggest, pieces intended to be played as introductions to other pieces, they are poetic preludes, analogous to those of a great contemporary poet [Lamartine, adds Eigeldinger], which lull the soul into golden dreams and lift it to ideal regions. Admirable in their diversity, the work and knowledge they contain can only be appreciated on close examination. Everything in them seems to have been created at the outset, in a rush, a sudden arrival. They have the free and grand allure that characterises works of genius." Liszt, on Chopin's Preludes
As for Scriabin's work, the word "golden" may refer to the golden ratio. Indeed, "behind the simple formal schemes of [his works] (...) lurks a whole secret subterranean world of numerical proportions, golden sections and Fibonacian series, rather analogous to the invisible geometry of Renaissance painters." (Scriabin and his quest for the Absolute!) dixit Manfred Kelkel in his book Alexandre Scriabine (Fayard)
Press
Martine Dumont-Mergeay, La Libre Belgique, janvier 2025
c'est au contraire à un voyage intime qu'elle convie l'auditeur, de ceux que peuvent offrir les initiés dans les dédales d'un palais enchanté. Toujours fluide - les enchaînements sont millimétrés -, lumineux, coloré, le jeu est plutôt léger; il peut se faire impérieux (les n° 12 ou 14 de Chopin) ou tragique (allegro final) mais jamais démonstratif, privilégiant l'intériorité et le naturel. S'en dégage une intense poésie.
Melissa Khong, Magazine Pianiste, janvier 2025
La pianiste française rayonne dans les instants éphémères confiés par Scriabine, livrant avec limpidité des impressions baignées de lyrisme et de luminosité. Elle souligne l'onirisme parfumé du 3°, la tendresse du 5°, l’intensité brûlante du 14° et l'interrogation poignante du 15°, la subtilité du jeu n'affaiblissant jamais l'effervescence si emblématique du compositeur. Les Préludes de Chopin s'inscrivent aussi dans cette démarche, où un doux rubato souligne l'intimité des 6°, 7° et 11° préludes tandis que la légèreté du toucher s'éloigne parfois de l'agitation des pages les plus ardentes, préférant chercher la rêverie dans ces préludes que Liszt compare à des «songes dorés».
Carsten Dürer, PianoNews, janvier 2025
Avec un jeu fantastiquement coloré et élégant, elle entraîne l’auditeur dans l’univers des compositeurs. (…) Azzuro allie un jeu d’une finesse et d’une sensibilité vraiment audibles à une respiration naturelle. C’est un jeu de piano fascinant au plus haut niveau.
Michele Fizaine, Altermidi, décembre 2024
(…) Chopin se livre, Scriabine prend ses libertés. La démarche est captivante, révèle un imaginaire aussi intime qu’éloquent, touchant et lumineux.
Gérard Pangon, Musikzen, décembre 2024
(…) Fanny Azzuro suit cette même tendance, navigue avec fluidité entre le feutré et le fortissimo pour un Scriabine plutôt extraverti. A l’inverse, dans les Préludes de Chopin la pianiste joue sur le côté intime, introverti, et minimise l’émotion pour poursuivre sa recherche de l’absolu. Elle amorce ainsi un dialogue a priori improbable entre Scriabine et Chopin.
Jean-Pierre Robert, ON Mag, décembre 2024
(…) Fanny Azzuro s'attache à la clarté des lignes et offre une large palette de nuances au long de ces 48 pièces. Quant à leurs différences en termes de coloration, dont « l'univers saturé de couleurs de Scriabine », mais aussi quant à un habile maniement du silence, si important chez chacun des musiciens, porté plus encore à la brièveté chez Scriabine. Et bien sûr s'agissant de cette composante du chant, sous-jacente dans bien des pièces, pas seulement de Chopin. Il s'en dégage aussi un sentiment d'urgence, parfois d'exaltation, et une belle énergie, privilégiant de larges écarts de dynamique. Singulièrement dans Chopin, qui voit plus d'une pièce être jouée sur le versant percussif. La pianiste s'avère paradoxalement plus mesurée dans les Préludes de Scriabine, dont elle assure avec brio les difficultés techniques.
Emmanuelle Giuliani, La Croix, décembre 2024
Fanny Azzuro ose des silences, des « retards » ou des emballements pour émouvoir, pour charmer, pour interroger aussi ? Et pour laisser respirer la musique d'un souffle ample ou plus léger...
Sa sonorité se fait volontiers paysagère, non pour dépeindre littéralement telle ou telle ambiance mais plutôt pour épouser les fluctuations de l'âme et du cœur qui saisissent l'oreille par leur douceur, leur élégance ou leurs empressements contenus. (…) Mais Fanny Azzuro les aime trop pour ne pas défendre leur singularité et déjouer la grisaille qui menacerait une interprétation trop distante.
La pianiste en révèle, sans ostentation mais dans un déploiement chromatique envoûtant, les vibrations intimes et les points de suspension.
Mario-Felix Vogt, Rondo Magazine, novembre 2024
La Française agit ici avec virtuosité, un sens fin du son et de la passion, sans succomber au pathos ni devenir brutale dans les mouvements dramatiques et émouvants. Le jeu de Fanny Azzuro allie avec succès le Clarté français à la passion russe.
Daniel Musy, Daniel Musy, octobre 2024
Son jeu incisif et en même temps délicat dans les 24 Préludes de Chopin, précédés de six préludes de Scriabine, m’a transporté dans différents univers parallèles, en fusion cet après-midi-là. (…) Une poésie féminine dans le jeu : puissance et délicatesse (…) Aujourd’hui, le disque de Fanny, Golden Dreams, qu’elle m’a dédicacé en lettres d’or, aura une place de choix dans ma discothèque, souvenir de connections fusionnelles automnales.
Melissa Khong, Pianiste.fr, Juin 2023
De l’autre côté, une panoplie de récitals et concerts autour des chefs-d’œuvre classiques, notamment ceux de Chopin, le plus universel des compositeurs, est le fil rouge de cette édition. C’est le cas du récital de Fanny Azzuro, déjà remarquée pour son intégrale des Préludes de Rachmaninov et qui puise dans le même genre pour mettre en miroir les Préludes op. 11 de Scriabine et les immenses vingt-quatre de Chopin dont le jeune russe s’est inspiré. Dialogue fascinant qui souligne les résonances entre ces deux opus, chacun d’un lyrisme inouï que la pianiste livre à travers un toucher nourri et expressif.
Benedict Hévry, ResMusica, Juin 2023
(…) Les affinités de la jeune pianiste avec le répertoire russe ne sont plus à démontrer, après plusieurs réussites discographiques majeures dûment fêtées en ces colonnes (notamment une superbe intégrale des préludes de Rachmaninov). Le jeune Scriabine lui convient tout aussi bien : elle égraine ces trop courts extraits avec une poésie intense, une délicatesse touchante mais jamais mièvre et un incontestable sens de la couleur : l’interprète, très probe, ne sacrifie à la moindre œillade salonarde factice, et évite fort à propos l’écueil de l’épigonal.(…)
Discography
Golden Dreams
Naïve, 2024
SCRIABINE (1872−1915)
24 preludes, op. 11
CHOPIN (1810-1849)
24 preludes, op. 28
Concerts
New York, United States
Photos
Videos
Scriabin | Prelude 17 op. 11
Scriabin | Prelude 20 op. 11
Scriabin | Prelude 1 op. 11
Scriabin | 24 Preludes op. 11
Chopin | 24 Preludes op. 28
Audio
NEWS
Fanny Azzuro's beautiful January!
There are a number of dates and recitals to look forward to at the start of the year: first in…
Read moreThere are a number of dates and recitals to look forward to at the start of the year: first in the Drôme (Sérénades en baronnies festival in France), then as part of the music season at the Abbey aux Dames auditorium, before returning to the excitement of La Folle Journée in Nantes (FR)!
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