Arts-Scène Diffusion

Claire-Marie Le Guay

PIANO

Joies de l'âme

Franz Liszt

Joies de l'âme

Mirare, 2021



Sortie le 10 septembre 2021

Ce programme parle de l’amour, de la mort et de la consolation. La profondeur de l’écriture de Liszt magnifie le piano qui devient l’expression d’une joie intérieure, des joies de l’âme.

« Mon piano, c’est moi, c’est ma parole, c’est ma vie ; c’est le dépositaire intime de tout ce qui s’est agité dans mon cerveau au jours les plus brûlants de ma jeunesse, c’est là qu’ont été tous mes désirs, tous mes rêves, toutes mes joies et toutes mes douleurs. » Franz Liszt

Enregistrer Liszt à nouveau, c’est retrouver le fil conducteur de ma vie, depuis l’enregistrement des Etudes d’exécution transcendante, puis des deux Concertos, de la Sonate, d’Après une lecture de Dante, de la 2ème Ballade, des Légendes ; retrouver ce fil pour le partager avec vous.

Claire-Marie Le Guay

 
 

Vidéos
















Presse

Melissa Khong, Classica, Novembre 2021

(...) Claire-Marie Le Guay, grande zélatrice de ce répertoire, à la virtuosité élégante et au sens de la narration, nous convainc en faisant entendre dans cette ivresse faustienne une tendresse solaire. Ainsi, évoque-t-elle, comme le faisait Horowitz, le rêve et l’atmosphère, s’éloignant de l’insouciance de Buniatishvili (Sony Classical, 2010) ou de la séduction d’Abduraimov (Decca, 2011).
Cette vitalité irrigue également le célèbre Rêve d’amour, interprété sans aucune prétention, ainsi que le Cantique d’amour et Au bord d’une source. Ce dernier, qui n’a pas les inflexions soyeuses d’un Chamayou (Naïve, 2011), surprend en revanche par ses textures pétillantes et l’audace des dissonances distribuées dans son Bösendorfer. Seules les Funérailles semblent une peu trop concrètes, renonçant à la vision terrifiante qu’en imposait Volodos (Sony Classical, 200-06). Les Consolations reviennent à la simplicité, la première dans le sillage d’une bagatelle tardive de Beethoven alors que la célèbre n°3, plus feutrée, voit s’infiltrer une lumière rédemptrice.

Vincent Cressard, Ouest France, Octobre 2021

(...) D’entrée, la Mephisto Valse n°1 prend, sous les doigts de la musicienne, les couleurs de la séduction et de la tentation diabolique. Au coeur des tourments de l’âme, trêve d’amour est sublimé dans le célèbre et poignant Liebesträume. Un amour absolu qui vire au tragique dans la Mort d’Isolde d’après Richard Wagner. Cantique d’amour, Funérailles, ode à la nature avec Au bord d’une source, et Consolations, toute la poésie de Listz explose avec bonheur sur el clavier de la virtuose. 

Jérémie Bigorie, Radio Classique, Octobre 2021

Afin de servir tout le clavier des émotions humaines sur lequel Liszt savait jouer, Claire-Marie Le Guay s’est assuré le soutien d’un partenaire de choix : un somptueux Bösendorfer, aux registres remarquablement équilibrés. Les basses charnues qui ouvrent Funérailles comme les sons filés des Consolations n’auront jamais sonné de manière aussi saisissante. Plus de détails.

Franck Mallet, L'air du jour, Musikzen, Septembre 2021

Claire-Marie Le Guay n’a aucune peine à triompher du piano « luciférien » de Mephisto-Valse n° 1 comme de l’intimité schumannienne des six Consolations (...)  
Reste la transcription / arrangement de la Mort d’Isolde d’après Wagner, feu étrange, noir et halluciné, du piano lisztien maîtrisé avec une belle éloquence.   Plus de détails

J.-R.B., Aix-en-Provence Culture, Septembre 2021

(…) Sans rubato ni effets, Claire-Marie Le Guay semble faire jaillir un orchestre sous ses doigts, et enchaîne ces morceaux placés avec un souci évident de raconter une histoire complète, de façon lisztienne! C’est-à-dire avec puissance et onirisme. 

Brenard, France info TV, Août 2021

Claire-Marie Le Guay n’exagère pas les couleurs de glas de Funérailles , réussit, sans forcer, la montée irrésistible de la Mort d’Isolde, chante, sans alanguissement, la célèbre 3e Consolation.

Pétra Wauters, Wukali, Août 2021

Ah Liszt ! Qu’il parait facile à Claire Marie Le Guay de suivre ce virtuose, compositeur de génie. C’est un langage qui lui correspond bien et elle l’a prouvé à maintes reprises. Elle peut se prendre des libertés tout en restant très respectueuse de la partition. Tout un champ de possibilités s’ouvre à elle dans une palette de couleurs illimitée. Elle sait sublimer ce romantisme exacerbé, cette écriture recherchée.

Bénédict Hévry, Resmusica, Juillet 2021

Avec un sens inné, quasi organique, de la progression dramatique, sans jamais forcer le trait, avec un legato et un cantabile souverains, la pianiste envisage, avec une sonorité quasi liquide, la paraphrase comme une déambulation presque morbide (on songe de loin en loin déjà aux « lugubres gondoles ») menant inéluctablement à un déchirant climax.


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