Deborah Nemtanu
VIOLONBéla Bartók
44 Duos
Decca, 2015Deborah & Sarah Nemtanu violon
“The Nemtanus know no fear. Sister love? It starts here.” Norman Lebrecht
Les soeurs d'origine roumaines Sarah et Deborah Nemtanu forment une dynastie du violon: Sarah est violon solo de l'Orchestre National de France depuis 2001 et Deborah occupe le même poste à l'Orchestre de Chambre de Paris. Toutes les deux ont débuté l'apprentissage du violon auprès de leur père Vladimir, lui-même violon solo de l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
Le sang roumain des soeurs Nemtanu en fait les interprètes parfaites des 44 duos de Bartok, dont les chants et dances sont basées sur la musique folklorique de nombreux pays d'Europe de l'Est. La liberté harmonique et rythmique exigée par cette musique est une seconde nature pour elles, tel que le prouve la plage 38 de cet album: Forgatós: ‘Romanian Whirling Song’.
Presse
Stéphane Friédérich, Classica, mars 2016
Familières d'esthétiques musicales les plus variées, les deux interprètes équilibrent parfaitement leur jeu [...] Leur jeu est naturellement lyrique, rehaussé de rubato, avec juste ce qu'il faut de tension abrupte pour donner du caractère mais aussi de décontraction pour faire chanter les lignes. Les deux artistes suggèrent plus qu'elle ne montrent et c'est tant mieux.
Diapason, mars 2016
C'est la friandise que seuls les violonistes n'ayant plus rien à prouver peuvent s'offrir. Car derrière un charme enfantin, les Quarante-quatre duos de Bartok [...] requièrent une véritable finesse d'exécution.
classiquemaispashasbeen.fr, 29 février 2016
Sarah et Deborah Nemtanu puisent certainement dans leurs origines roumaines, autant que dans leurs caractères passionnés, pour révéler la richesse de ces miniatures pleines de couleurs et d’énergies. Lire l'article complet
Norman Lebrecht, Musical Toronto, 9 February 2016
The Nemtanus bring a range of rare qualities to their playing – family rivalry, tradition, intuition and irrepressible joie de vivre [...] The prelude and canon of Book 4 [...] could not be brought off with such grace [...] There are passages here when the music-making sounds so profoundly intimate that the listener is almost an intruder, a guilty pleasure. Lire l'article complet
Albéric Lagier, Musikzen, 2 février 2016
Avec elles, ces quarante-quatre haïkus slaves coulent comme de source, naturellement. Avec de la jubilation quand le duo s’y prête, de l’intériorité quand la pièce l’exige, et toujours avec une complicité plus que jouissive et une inventivité qui ravissent l’oreille. Une très belle réalisation.
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