Arts-Scène Diffusion

Pascal Amoyel

PIANO

Intégrale des Poèmes

Alexandre Scriabine

Intégrale des Poèmes

Calliope, 2006



Depuis les Nocturnes de Chopin nous savons à quel point nous avons en Pascal Amoyel un poète du piano. 

Pas étonnant qu'il s'attaque à un répertoire qui ne se contente pas de capitaliser sur la dénomination "poème", mais, surtout, évolue - comme les Nocturnes - dans un univers sonore particulier. Raccourci vertigineux, c'est à la lisière des deux mondes, dans l'œuvre la plus vaste du disque, le Poème-Nocturne op. 61, que Pascal Amoyel entre définitivement dans la cour des grands scriabiniens. Il traduit tout de ces résonances, de ces mystères et de cette suspension de la musique.

Être un poète du piano, c'est créer des atmosphères tout en respectant le cadre musical. C'est ce que Pascal Amoyel fait une fois de plus ici. Il trouve, en outre, dans cette salle de l'Abbaye de Pontlevoy et à travers une captation d'un goût absolu, un cadre idéalement adapté à son style de jeu et à son univers. On nous apprendrait que ces fantômes musicaux lui apparaissaient à 3 heures du matin à la lueur de la bougie que nous n'en serions pas plus étonné! Cette évocation vous donnera peut-être une idée des sphères scriabiniennes que Pascal Amoyel cherche à atteindre...

Le jeu donne l'impression d'une liberté absolue. Il donne aussi parfaitement la sensation d'une évasion nocturne et d'un style à nul autre pareil. Pascal Amoyel a intégré la complexité musicale et technique (le rythme !) de ces pièces tardives de Scriabine pour pourvoir, ensuite, s'évader. La juxtaposition de ces visions musicales avec les versions antérieures de "pianistes" est parfois vertigineuse.


Presse

Alain Cochard, Diapason, 2006

Le toucher de Pascal Amoyel vient renforcer l’étrangeté et le mysticisme d’une conception très poignante. On se laisse envoûter par un remarquable Poème-Nocturne » [...], comme par tout un programme tendu par l’ultime Poème op. 72 Vers la Flamme… Pas un crépitement de brasier, mais une flamme sombre, d’un voluptueux mystère - à l’image du disque tout entier.

ACTUALITÉ

Le pianiste aux 50 doigts

Pascal Amoyel retrouve la saison Musée en Musique à Grenoble ce jeudi 20 février à 19h30 pour y donner cette…

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Pascal Amoyel retrouve la saison Musée en Musique à Grenoble ce jeudi 20 février à 19h30 pour y donner cette fois « Le pianiste aux 50 doigts » : 
Véritable révélation dans le monde du spectacle vivant, Le pianiste aux 50 doigts rencontre un succès critique et public toujours grandissant depuis sa création au Festival de la Chaise-Dieu en 2010.

Complet durant six mois au Théâtre le Ranelagh (2011 et 2014) et au Festival d’Avignon (2012 et 2015) le spectacle a été joué devant plus de 50000 spectateurs en Europe, Corée et Canada.

Ce spectacle nous invite dans la loge de Pascal Amoyel, juste avant son entrée en scène. Il déballe ses partitions, retrouve une enveloppe adressée au n°16 de la rue Ampère, où Cziffra et Amoyel se succédèrent. Alternent ensuite pièces du répertoire, piano préparé, improvisations, scie musicale, voix parlée avec ou sans musique… L’interprète qui débute le spectacle dans son propre rôle, se glisse dans la peau de György Cziffra, replonge dans sa première rencontre avec le Maître à l’âge de 13 ans et entraîne le spectateur dans la vie incroyable de ce légendaire pianiste hongrois. Pascal Amoyel, « actuellement considéré comme l’un de ses héritiers spirituels », a compté parmi les rares élèves de Cziffra. Il lui rend ici un vibrant hommage. 

TEASER


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