Pascal Moraguès
CLARINETTELudwig van Beethoven
Trios pour piano, clarinette et violoncelle, op. 11& 38
Paraty, 2020Filipe Pinto-Ribeiro piano
Pascal Moraguès clarinette
Adrian Brendel violoncelle
Presse
Augustin Javel, Classica, Mai 2021
"Pascal Moraguès déploie un sens du legato incomparable, tels des pianissimos d'une douceur et d'un controle parfaits, habilement soutenus et repris par Adrian Brendel."
Pierre Carive, Crescendo Magazine, 31 Mars 2021
(...) c’est Pascal Moraguès qui officie, capable de passer du velouté le plus confidentiel à l’apostrophe la plus tonitruante ! (...) Ils proposent de ces deux œuvres une interprétation extrêmement séduisante, vivante, tout en finesse et en sensibilité. Filipe Pinto-Ribeiro a un sens du rubato raffiné, avec un toucher léger, articulé mais sans sécheresse, et ses fins de phrases sont d’une subtilité rare. La clarinette de Pascal Moraguès est d’une variété de couleurs, d’attaques et de nuances propres à l’instrument, certes, mais que le musicien exacerbe avec aisance, engagement et esprit. Quant à Adrian Brendel, il a un jeu intense, ardent (...) D’autant qu’ici, une fois encore, la prestation de Pascal Moraguès est en tous points remarquable de vivacité et de vitalité.
Classiquenews.com, Février 2021
(…) Séduisant, urbain, le Trio pour piano, clarinette et violoncelle opus 11 (1798) est le moins connu, car la clarinette est souvent remplacée par le violon (option autorisée par Beethoven lui-même) – Pascal Moraguès, partenaire familier du pianiste Filipe Pinto-Ribeiro, en éclaire toute la brillance fraternelle et tendre du timbre. L’instrument à vent faisant alliance avec les cordes avec acuité et relief, évoquant par cette éloquence franche et cuivrée, la qualité des conversations et des amitiés de la bonne société viennoise (…) La complicité gourmande et précise des trois instrumentistes souligne combien le génie créatif de Ludwig peut remodeler sa source lyrique ; le geste est à la fois souple et contrasté, volubile même, fruit d’une évidente complicité entre les instrumentistes réunis. (…)
Sobriété, évitant l’emphase si facile, et plutôt suggestion et élégance que vivacité creuse, les 3 instruments rivalisent de souplesse, d’intimité tendre (beau chant de la clarinette dans l’Adagio cantabile), de jeu brillant. Véloces voire volubiles, les 3 instrumentistes savent déceler sous le brio des 6 séquences ainsi contrastées la liberté d’un Beethoven qui semble se jouer de tout, facétieux et presque imprévu dans élégance et virtuosité, expert dans l’art de faire parler et chanter chaque instrument. Lire l'article complet
Remy Franck, pizzicato.lu, Février 2021
(...) ein vorbildliches Trio. Der schöne Klarinetten-Ton von Pascal Moraguès, das warme, sonore Cello von Adrian Brendel verschmelzen mit dem immer präsenten Klavier von Filipe Pinto-Ribeiro zu einem sehr hohen Maß an Ausgewogenheit und Homogenität. Der große Atem beider Werke kommt daher sehr gut zum Ausdruck. Die Akzente sind sorgfältig gesetzt und abgestuft, die Tempi sind beherrscht, die Klanggewichte mit Umsicht ausbalanciert. Und immer wieder überrascht dabei die interpretatorische Einigkeit, die das A und das O dieser beiden Einspielungen ist. Ausstrahlung und Spannung bleiben vom ersten bis zum letzten Ton erhalten. Lire l'article complet
Patrick Szersnovicz, Diapason, Février 2021
Pascal Moraguès, Adrian Brendel (fils d'Alfred) et Filipe Pinto Ribeiro (directeur du DSCH Ensemble) enlèvent avec brio l'Allegro initial, mettant parfaitement en valeur ses extrêmes contrastes de dynamique et texture. L'Adagio et le Tema con variazioni final, à coup sûr le mouvement le plus intéressant de l'oeuvre, sont subtilement phrasés. Ils offrent une franchise, une plénitude, une saine vigueur (...) nos musiciens explorent avec un beau sens des nuances et une articulation châtiée cet aspect intimiste, préservant les six mouvements de toute interprétation trop exsangue ou académique.