Arts-Scène Diffusion

Emmanuelle Bertrand & Pascal Amoyel

MUSIQUE DE CHAMBRE

Sophie Bourdais, Télérama, octobre 2023

(...) Fins connaisseurs de l'oeuvre de Greif, le pianiste et la violoncelliste ont livré une interprétation habitée, spectaculaire et assez déchirante de sa sonate de Requiem.

Claire-Marie Caussin, Wanderer, Mars 2023

On croirait entendre par moments, dans les deux premiers mouvements, une musique destinée aux cordes ou aux cuivres, ce qui suppose de la part du pianiste une belle palette de couleurs, et de la part de la violoncelliste une grande intensité de jeu pour y répondre. Menant des carrières solistes et en duo depuis plus de vingt ans, Pascal Amoyel et Emmanuelle Bertrand possèdent sans aucun doute ces qualités, servies par un sens aigu de la dramaturgie qui donne, sans le secours des mots, l’impression que le piano et le violoncelle parlent pour les personnages. Plus de détails

Steeve Boscardin, ResMusica, Août 2022

Pascal Amoyel et Emmanuelle Bertrand sont deux musiciens inséparables qui, au fil des années ont tissé une complicité et une affinité particulière au service de la musique. (…) On admire le délicat touché d’Amoyel et la richesse du son du violoncelle de Bertrand qui se confirment dans la Sonate n°1 opus 32 de Saint-Saëns.  (…)  on savoure l’art des transitions de Pascal Amoyel et d’Emmanuelle Bertrand qui passent du fortissimo le plus abrupte aux sons les plus clairs et tendres. L’acoustique exceptionnelle de la grange permet un équilibre parfait entre les deux instruments. Les deux artistes offrent un sublime Wiegenlied de Brahms d’une touchante tendresse. Plus de détails

Marie-Aude Roux, Le Monde, Septembre 2021

(...) Tous deux grands tempéraments lyriques, l’archet d’Emmanuelle Bertrand et le clavier de Pascal Amoyel font musique commune, chacun respirant dans le souffle de l’autre, mettant sa voix dans son chant, seul corps, âme unique. Leur jeu passionné, entier, que ce soit dans la retenue comme dans la ferveur, leur sens de la narration donnent à ces pages magnifiques une saveur sonore jouissive et une énergie sensuelle lovée dans le vif de l’émotion. On se réjouit d’autant plus du bonheur de ces sonates brahmsiennes que le programme les agrémente des six Liebeslieder, ainsi que de deux des Danses hongroises, entre jubilation, tendresse et nostalgie.

Patrick Szersnovicz, Diapason, Septembre 2021

(...) Des dictions jumelles, un fondu d'âme et d'accent, une égalité des souffles leur réussissent pleinement dans les Liebeslieder, habiles transcriptions de six des plus belles mélodies de Brahms (...)
(...) Emmanuelle Bertrand attentive au détail comme à la variété de l'expression, séduit par une sonorité puissante, limpide et rayonnante. Elle investit la partition avec autant de ferveur que d'émotion. Le piano de Pascal Amoyel l'accompagne, l'entoure avec douceur ou bien dialogue, lui répond avec fermeté. Leur duo reste à l'unisson dans un même mépris des séductions trop immédiates, un même souci de la grande ligne, souple et clairement articulée, un même usage, généreux et subtil, du rubato et du legato. (...)

Fabienne Bouvet, Classica, Septembre 2021

Sans jamais négliger le sens du discours, Emmanuelle Bertrand & Pascal Amoyel livrent des sonates sensuelles & vibrantes. (...) Dès les premières mesures de la sonate n°1, la communion des idées et l'unité du geste s'imposent. (...) Il faut dire que la sensualité du jeu subjugue, tant les couleurs irriguent les phrases, tant les textures sculptent les lignes, tant certaines ombres fugaces viennent troubler l'émotion. (...) D'une tendresse irrépressible à fleur de peau, Emmanuelle Bertrand & Pascal Amoyel y chantent et virevoltent sur le ton de la confidence (...)

Philippe Cassard, L'OBS, Août 2021

Dès les premières notes de la sonate en mi mineur, émises avec une pudeur infinie qui étreint le coeur, on sait que la partie est gagnée. Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel ont tellement joué ensemble depuis vingt ans que tout jailli d'un seul souffle et d'une pensée unifiée, avec une science admirable des équilibres et des passages de relais. A rebours d'autres duos rivalisant de muscles, les deux complices jouent ici un Brahms chaleureux, raffiné, qui chante avec ferveur son amour de la musique de chambre. 

La Nouvelle République, Juin 2021

Chopin, enfin, et sa Sonate en sol mineur. Les regards et sourires des deux interprètes se croisent sans cesse. On sent la grande complicité qui les lie. Elle anime leur visage, irradie leur musique, se communique au public. Ce n’est pas seulement un plaisir de l’oreille : c’est aussi une réjouissance pour la vue. Avec une grande simplicité humaine, ils affrontent sans trembler la complexité des œuvres, nous laissant entrevoir un instant que c’est là le métier d’interprète : beaucoup de travail pour atteindre la nonchalance du plaisir. Lire article complet

Var Matin, Avril 2019

Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel ont terminé leur récital à l'image de ce qu'il fut : un grand moment d'émotion, de sensibilité. Et donc d'amour tout simplement.
Fidèles à eux-mêmes, les deux virtuoses ont d'abord tenu à faire comprendre ce qu'ils jouaient. Proches de leur public, au sens propre comme figuré, leur jeu et leur complicité à peine masquée font que la communion est totale, et que la relation est quasi fusionnelle avec la salle.

Christophe Huss, Le Devoir, Mars 2019

Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel ont démontré à quel point on peut constituer un récital passionnant autour d’oeuvres rares.  (…)
Les voir célébrées par Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel est une aubaine. La violoncelliste possède un son d’une puissance et d’une épaisseur dans le médium et le grave que beaucoup de solistes peuvent lui envier.
À l’opposé, son interprétation du volet central de Duparc, qu’elle susurrait quasiment sur un filet de son, était un bijou. Quant à Pascal Amoyel, si notre attention n’était pas si accaparée par son épouse violoncelliste, on n’écouterait que lui, avec son autorité (Saint-Saëns) et ses merveilleuses inflexions dynamiques (3e mouvement d’Onslow). Son seul moment moins impérial fut le finalede Duparc. Lire l'article


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