Guillaume Coppola

Coppola en (Gnossienne n°7) souligne le caractère étonné mais aussi la force intérieure, surpassant Thibaudet (Decca), trop figé, et même Chamayou (Warner), moins concentré Les Valse-Ballet et Fantaisie-Valse, composées par un Satie de dix-neuf ans respirent d'un cœur encore léger. Avec Tendrement et Poudre d'or, nous voici au cabaret. Ce goût pour la ritournelle populaire culmine dans la valse Je te veux, que Coppola exécute avec autant de suavité que d’autorité. (…) goût très sûr de l'interprète, qui s'épanouit dans les couleurs chatoyantes d'un piano Steingraeber magnifiquement capté. 

Ils subliment l’art du quatre mains depuis plus de quinze ans.

(…) Le piano à queue, à peine ouvert, signe l’esthétique retenue de ces récitals. L’accompagnement se fait feutré, d’une légèreté digitale calibrée par Guillaume Coppola. Celui-ci veille à ne jamais couvrir les voix, se mettant en retrait lorsque nécessaire, suivant la ligne vocale avec une précision fluide, jusqu’à en épouser le phrasé du bout des lèvres. Le toucher est doux, les transitions souples, les contrastes soignés.

Un piano superbe et complice.

Quel bel équilibre et quel raffinement dans leur jeu ! Un instant suspendu de rêve où chaque note a son poids, sa couleur, sa vibration, sa poésie. Article complet

Les quatre mains entremêlées d’Hervé Billaut et Guillaume Coppola
Dès la Seguidilla à l’Alameda de Séville du très docte Vincent d’Indy, le bras gauche de Guillaume Coppola, immiscé entre les deux bras d’Hervé Billaut, donne le la de l’osmose entre les deux artistes de Rêves d’Espagne, (…) De cet enchevêtrement de lignes toujours claires même quand les notes abondent (les glissandi fendent l’atmosphère, les aigus claquent, les graves affichent rondeur et présence), l’agilité digitale des interprètes ressort à chaque fois triomphante. Article complet

Voilà un disque qui fait du bien, réchauffe le cœur, nous apporte la chaleur et la lumière qui nous manquent tellement en cette période hivernale. Et quel plaisir de retrouver le duo formé par Hervé Billaut et Guillaume Coppola dont on connaît et apprécie tant la complicité que les affinités avec l’Espagne, celle d’Albeniz et de Granados qu’ils ont explorés et célébrés en solo. Ainsi savent-ils en saisir les couleurs, les parfums, l’ardeur mais aussi la rudesse, voire la brutalité (…). Un album aussi jubilatoire qu’hypnotisant ! Plus de détails

(…) une complicité et une homogénéité contagieuses. En une sélection absolument enthousiasmante, les pages de De Falla, Ravel (Rapsodie espagnole), Mel Bonis, D’Indy, Moszkowski, Fauré et Chabrier (España), prennent sous leurs doigts emphatiques une dimension ludique, colorée et sensuelle qui fait aussi la part belle à la poésie la plus pure. Envoûtant! 

Dans le tumulte des rushes de fin d’année, la déambulation « au ralenti » proposée par Guillaume Coppola est un moment suspendu de grâce et de poésie. Plaçant Federico Mompou au centre de sa rêverie, il agence savamment des satellites qui ont pour noms Dutilleux, Debussy, Chopin, etc. Science du toucher, raffinement de l’expression : coup de coeur ! 

(...) quelques pièces de ce fascinant recueil que Guillaume Coppola interprète avec l'assurance d'un parent naturel du compositeur et sur lesquelles il a fondé un cheminement très personnel dans l'expression de l'intimité. (...) Guillaume Coppola s’autorise parfois quelques libertés pour favoriser cette perception. On pense alors au grand Arturo Benedetti Michelangeli et l’on se tait pour suivre le mot d’ordre de l’écoute.