Arts-Scène Diffusion

Guillaume Coppola

PIANO

Laure Mézan, Pianiste, Mai 2019

Une touchante tristesse se dégage de ces pièces au langage dépouillé voire austère, mises en regard ici avec des pages d'autres compositeurs en quête d'un même ascétisme ou témoignant d'un raffinement harmonique tout aussi évocateur. C'est ainsi à un parcours intime, aux accents hypnotisants, que Guillaume Coppola nous convie, rapprochant différentes expressions musicales du silence en empruntant à Satie, Debussy et Ravel dont Mompou se revendiquait mais aussi à Chopin, Scriabine ou Takemitsu. Un choix guidé par l'instinct et la sensibilité dans l'idée de tisser un fil ininterrompu et de "placer l'auditeur sur l'orbite d'une seule et même musique, d'un même silene fécond", nous dit le pianiste. Ce désir d'exprimer l'indicible permet à l'interprète de déployer une subtile palette de couleurs, de chatoiements sonores avec pudeur et une poésie des plus émouvantes.


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