Arts-Scène Diffusion

Guillaume Coppola

PIANO

Alain Cochard, ConcertClassic.com, Octobre 2021

(…) un programme plein de feu et de soleil. Le deux Danses espagnoles de la Vie brève qui suivent ne sonnent nullement à l’étroit dans l’espace du seul clavier tant elles mêlent énergie rythmique et sens de la couleur. On n’éprouve pas non plus de nostalgie de l’orchestre dans la Rapsodie espagnole de Ravel dont le duo sonde la poésie (remarquable Prélude à la nuit, fluide et mystérieux) et tend les rythmes avec la plus parfaite complicité.
L’intérêt du programme du disque comme du récital de Guillaume Coppola et Hervé Billaut est entre autres de réserver une belle place à des pièces aussi méconnues que réussies : après la Seguedilla de D’Indy, les pianistes offrent la charmeuse Habanera et les bondissants Gitanos de Mel Bonis, puis les Nouvelles danses espagnoles op. 65 de Moritz Moszkowski, pages toutes défendues avec un chic souriant. (…) . Pleine de contrastes, de timbres et d’un jubilatoire foisonnement intérieur, l’interprétation semble faire sienne le mot célèbre de celui que D’Indy surnomma « l’ange du cocasse »  : « A bas les gniou-gniou ! jamais la même teinte, de la forme, de la vie par dessus tout ! ». Un pur régal ! Plus de détails


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