Jean-Luc Ho

(Jean-Luc Ho) s’impose dans les endroits prestigieux de Paris et en Europe. Les édifices retenus, les instruments touchés, choisis par le cœur et la réflexion font référence. Ses choix se révèlent être de haute spiritualité comme de haute intellectualité. Il vient à Porrentruy, reçu avec chaleur, pour l’orgue Ahrend qui l’inspire à chaque fois. Depuis 20 ans, on le suit dans le jeu richissime des pages de Bach mises en première place. (…) Il joue en soliste. Accompagner, inspirer des projets, les suivre, est son autre plaisir, sourire et amabilité à la clé (…)
Les Variations Goldberg 988 données sur le rayonnant clavecin flamand dépassent tout. Jean-Luc Ho, après le thème-aria inoubliable, trace sa ligne superbe dans chaque version du destin qui attend ce départ fécond, si varié de chacune des séquences de l’architecture. Cela est connu. Mais on réentend autrement la virtuosité dans son infatigable recherche. Si elle parle par elle- même, c’est visible, elle laisse jaillir ses étincelles et d’étonnantes surprises dans le tissu harmonique, fusion de roche…Quand vient le moment de l’introspection des ralentis, jamais de langueur, s’avance l’adagio subtil, les cordes vibrent par amour du beau, de la lumière.