Arts-Scène Diffusion

L'Achéron

MUSIQUE ANCIENNE

Hervé Mestron, ResMusica, Juillet 2019

François Joubert-Caillet et son ensemble L’Achéron nous donnent à entendre l’immensité du monde, cette faculté de la musique à traduire l’intemporel et ce qui touche au plus profond de l’âme humaine. Au-delà des mondes, des formes et des croyances, l’essence de la vie se retrouve dans l’architecture des sons que rien ni personne ne pourra jamais effacer. La lyra grecque et la viole de gambe se rencontrent aujourd’hui comme si elles n’étaient qu’un seul et même instrument, l’outil du sacré.
L’austérité élisabéthaine et la nostalgie byzantine ottomane se retrouvent sur l’autel d’une partition écrite où le dialogue permet d’accueillir la voix de l’improvisation comme celle de la transmission. La lyra grecque, sorte de pardessus de viole à l’accent mauresque, a traversé montagnes et mers pour se fondre dans le consort de violes.
L’histoire se raconte sur et à travers la musique de Dowland. La lyra grecque de Sokratis Sinopoulos est invitée à s’exprimer, apportant des merveilles de couleurs et d’intervalles, que le consort de violes accompagne dans une sorte d’immense poème harmonique, où les frontières s’éloignent à mesure que le rapprochement des musiciens se coagule enfin dans une unité parfaite. Un disque lumineux, libre et contemplatif, où la parole perdue ressuscite le mystérieux chemin de la transmission. Lire l'article

ACTUALITÉ

Bach au bandonéon

Dans le cadre du festival Les Musicales de Normandie, l'Achéron jouera le programme Orgelbüchlein ce dimanche 27 juillet à 16h00 au sein…

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Dans le cadre du festival Les Musicales de Normandie, l'Achéron jouera le programme Orgelbüchlein ce dimanche 27 juillet à 16h00 au sein de l'église de Val-de-Saâne (76)!

Dans ce programme dédié à l’Orgelbüchlein de Bach, le bandonéon retrouve ses racines sacrées aux côtés de la voix et de la viole de gambe.

Né au XIXᵉ siècle pour remplacer l’orgue dans les églises modestes, le bandonéon offre ici une lecture intime et singulière des chorals de Bach. Porté par Jean-Baptiste Henry au bandonéon, Aurore Bucher (soprano) et François Joubert-Caillet à la viole de gambe et à la direction, ce trio propose un dialogue inattendu et profondément expressif entre tradition et timbres inédits.

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