L'Achéron
MUSIQUE ANCIENNE- Forumopera.com, juin 2024
- Classica.fr, 24 aout 2023
- La Voix du Nord, Juillet 2023
- Classique mais pas has been, Juin 2022
- Classique mais pas has been, Juin 2022
- Quarterly Critic's Choice, Janvier 2022
- Crescendo-magazine.be, août 2021
- Classica, été 2021
- www.rondomagazin.de, 5 juin 2021
- Diapason, juin 2021
- ResMusica, Mai 2021
- Resmusica.com, 11 mai 2021
- Classica, Juillet 2020
- Crescendo Magazine, Juin 2020
- BaroquiadeS, Juin 2020
- Klara, Mai 2020
- ResMusica, Mai 2020
- Le Figaro Magazine, Mars 2020
- Resmusica, Décembre 2019
- Diapason, Décembre 2019
- ResMusica, Juillet 2019
- Classique mais pas has been, Juillet 2019
- Olyrix, Juillet 2019
- Brightly off-coloured, Mai 2019
- Classica, Venturini, Avril 2019
- BaroquiadeS, Mars 2019
- Resmusica, Janvier 2019
- Olyrix, Juillet 2018
- Resmusica, décembre 2017
- Musikzen, novembre 2017
- Le Soir, novembre 2017
- Le Soir, août 2017
- Resmusica, juillet 2017
- L'écho.be, juillet 2017
- Classica, juin 2017
- ARTAMAG', juin 2017
- Diapason, juin 2017
- La Voix du Nord, juin 2017
- Diapason, janvier 2017
- Diapason, décembre 2016
- CRESCENDO MAGAZINE
- Diapason
- Classica, novembre 2016
- Artamag, novembre 2016
- Crescendo, octobre 2016
- Diapason, mars 2016
- Diapason, janvier 2017
Philippe Ramin, Diapason, juin 2017
Quatre-vingt-dix pièces, organisées en neuf longues Suites, permettent à L’Achéron de décliner tous les effectifs possibles, conformément aux pratiques du temps et aux suggestions du compositeur : le théorbe seul, ou le clavecin, ou l’archiluth joint au théorbe, ou la guitare, amplifie(nt) la (ou les) viole(s). Mais aucun tutti au fil des quatre heures : on s’en passe d’autant mieux que tous ces experts font sonner leur réalisation avec une constante plénitude et rivalisent de raffinement. Parfois simples accompagnateurs, parfois plus audacieux dans la prise de parole, ils façonnent la direction musicale avec une très grande sûreté. Andreas Linos, à la seconde viole, est un partenaire solide et très présent. Mais Joubert-Caillet joue la carte de la viole seule dans le prélude d’ouverture, rappelant ainsi que la première édition fut (faute de temps) publiée sans la basse continue, et que la partie de viole est souvent autonome. Il possède cette belle diction jusque dans l’aigu de l’instrument, une expressivité personnelle du détail ornemental immédiatement séduisante. La souple Chaconne en sol à deux violes (très habilement construite) rend justice à la progression harmonique subtile de la forme à variations, et Philippe Grisvard en flatte les beautés au clavecin avec le talent qu’on lui connaît.
Joubert-Caillet est très attentif aux différentes humeurs des préludes, accentuant ici l’idée orchestrale (la majeur), évoquant l’écho d’une Leçon de Ténèbres à la Couperin (ré mineur), étirant les dissonances (sol mineur). Parfois l’harmonie audacieuse rappelle Delalande (prélude en ré majeur) et surprend par des enchaînements d’accords extraordinaires. Dans cette peinture de caractères, L’Achéron sait dispenser énergie et juste trait. Ce Tombeau de Mr Meliton enivré de dissonances qui ne trouvent jamais le repos fait songer à une spectrale avant l’heure.
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