Arts-Scène Diffusion

L'Achéron

MUSIQUE ANCIENNE

Jean-Luc Macia, Diapason, décembre 2016

 Des phrasés aérés et le babil des flûtes à bec (voire un piccolo) ne masquent ni la mélancolie (Air de l’Ouverture en sol majeur) ni la tendresse (Air de la mi mineur). Et quels raffinements dans Les Plaisirs! Pouvons-nous entendre plus « français » que ce Rigaudon ou cet autre Rondeau? Les mouvements concis respirent large, dans cet espace à mi-chemin entre la musique de chambre -l’ancrage de L’acheron, auquel on doit notamment un fabuleux disque Scheidt salué l’an dernier par un Diapason d’Or) et l’orchestre. L’exercice de la danse devient avec François Joubert-Caillet un jeu de séduction instrumentale où chacun brille à tour de rôle, à commencer par la soliste (Marie Rouquié?) de l’Ouverture en sol mineur.


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