Arts-Scène Diffusion

Pascal Moraguès

CLARINETTE

Anne Ibos-Augé, Diapason, Mai 2022

La journée s’acheve avec Claire Désert, Pascal Moraguès et Gary Hoffman : deux « authentiques » trios pour piano, violoncelle et clarinette encadrent duos et solo. Ici encore, la complicité est de mise. Les musiciens s’amusent visiblement, s’offrant mutuellement le son, se coulant l’un en l’autre avec une aisance et un respect tangibles. Leur gaieté est à l’image du finale beethovenien (…) . Quant à leur style tout en finesse, il donne sa pleine mesure dans la « conversation » brahmsienne : tour à tour contrastée, tendre, badine, véhémente, au gré des mouvements à la fois différents et complémentaires du Trio op. 114.  Le somptueux déroulé accelerando des trois Fantasiestücke de Schumann, aux thèmes disjoints et torturés, offre à la clarinette un formidable terrain d’expérimentation où Pascal Moraguès donne la mesure d’une palette large, souffle impeccable et son toujours délicatement velouté.  Plus de détails

Augustin Javel, Classica, Mai 2021

"Pascal Moraguès déploie un sens du legato incomparable, tels des pianissimos d'une douceur et d'un controle parfaits, habilement soutenus et repris par Adrian Brendel."

Pierre Carive, Crescendo Magazine, 31 Mars 2021

(...) c’est Pascal Moraguès qui officie, capable de passer du velouté le plus confidentiel à l’apostrophe la plus tonitruante !  (...) Ils proposent de ces deux œuvres une interprétation extrêmement séduisante, vivante, tout en finesse et en sensibilité. Filipe Pinto-Ribeiro a un sens du rubato raffiné, avec un toucher léger, articulé mais sans sécheresse, et ses fins de phrases sont d’une subtilité rare. La clarinette de Pascal Moraguès est d’une variété de couleurs, d’attaques et de nuances propres à l’instrument, certes, mais que le musicien exacerbe avec aisance, engagement et esprit. Quant à Adrian Brendel, il a un jeu intense, ardent (...)  D’autant qu’ici, une fois encore, la prestation de Pascal Moraguès est en tous points remarquable de vivacité et de vitalité.

Classiquenews.com, Février 2021

(…) Séduisant, urbain, le Trio pour piano, clarinette et violoncelle opus 11 (1798) est le moins connu, car la clarinette est souvent remplacée par le violon (option autorisée par Beethoven lui-même) – Pascal Moraguès, partenaire familier du pianiste Filipe Pinto-Ribeiro, en éclaire toute la brillance fraternelle et tendre du timbre. L’instrument à vent faisant alliance avec les cordes avec acuité et relief, évoquant par cette éloquence franche et cuivrée, la qualité des conversations et des amitiés de la bonne société viennoise (…) La complicité gourmande et précise des trois instrumentistes souligne combien le génie créatif de Ludwig peut remodeler sa source lyrique ; le geste est à la fois souple et contrasté, volubile même, fruit d’une évidente complicité entre les instrumentistes réunis. (…)
Sobriété, évitant l’emphase si facile, et plutôt suggestion et élégance que vivacité creuse, les 3 instruments rivalisent de souplesse, d’intimité tendre (beau chant de la clarinette dans l’Adagio cantabile), de jeu brillant. Véloces voire volubiles, les 3 instrumentistes savent déceler sous le brio des 6 séquences ainsi contrastées la liberté d’un Beethoven qui semble se jouer de tout, facétieux et presque imprévu dans élégance et virtuosité, expert dans l’art de faire parler et chanter chaque instrument. Lire l'article complet

Remy Franck, pizzicato.lu, Février 2021

(...) ein vorbildliches Trio. Der schöne Klarinetten-Ton von Pascal Moraguès, das warme, sonore Cello von Adrian Brendel verschmelzen mit dem immer präsenten Klavier von Filipe Pinto-Ribeiro zu einem sehr hohen Maß an Ausgewogenheit und Homogenität. Der große Atem beider Werke kommt daher sehr gut zum Ausdruck. Die Akzente sind sorgfältig gesetzt und abgestuft, die Tempi sind beherrscht, die Klanggewichte mit Umsicht ausbalanciert. Und immer wieder überrascht dabei die interpretatorische Einigkeit, die das A und das O dieser beiden Einspielungen ist. Ausstrahlung und Spannung bleiben vom ersten bis zum letzten Ton erhalten. Lire l'article complet

Patrick Szersnovicz, Diapason, Février 2021

Pascal Moraguès, Adrian Brendel (fils d'Alfred) et Filipe Pinto Ribeiro (directeur du DSCH Ensemble) enlèvent avec brio l'Allegro initial, mettant parfaitement en valeur ses extrêmes contrastes de dynamique et texture. L'Adagio et le Tema con variazioni final, à coup sûr le mouvement le plus intéressant de l'oeuvre, sont subtilement phrasés. Ils offrent une franchise, une plénitude, une saine vigueur (...) nos musiciens explorent avec un beau sens des nuances et une articulation châtiée cet aspect intimiste, préservant les six mouvements de toute interprétation trop exsangue ou académique.

Classica, Novembre 2019

Une lecture exceptionnelle reposant sur une maturité bonifiée par le temps et l'expérience, des moyens rares et une vision commune.
À l'opposé de tout empâtement ou de toute virtuosité gratuite, voici une version rêvée, équilibrée, retenue, tantôt intime, onirique, chatoyante ou enjouée, au propos clair et au déroulement limpide. En parfaite osmose, partageant un sens commun de l'écoute sans jamais s'imposer au détriment des autres, complémentaires par leurs instruments et leur sensibilité, les interprètes apparaissent en pleine possession de leurs moyens, livrant à foison couleurs, intentions et caractères.
Choc Classica

Laurence Vittes, Bachtrack, Août 2019

The great French clarinetist's liquid phrasing and dynamic range, from full-throated ecstasy to sublime pianissimo, was produced so naturally that it took the audience's collective breath away; in ten brief minutes it characterized the bonds of professional and personal friendships that made the ten-day festival an endearing experience for all involved. Pinto-Ribeiro was the perfect Schumann pianist throughout, the music bubbling from his piano clear and refreshing as a mountain spring, his notes voiced delicately like sensitive jewels. Moraguès adorned the pure sound of his instrument with gentle flashes of color, turning the central section of the second movement into a noble paean to nature. As he does when his spirit is most honestly invoked, Schumann spoke directly through Moraguès and Pinto-Ribeiro, allowing the two musicians to reveal the dimensions of their own love for music. Lire l'article

Joseph Ticon, Le Dauphiné Libéré, Juin 2019

Le public a été littéralement charmé par le jeu expressif et la virtuosité des deux musiciens. Une très agréable soirée très appréciée par les nombreux mélomanes présents.

Jean Jordy, Utmisol, Mars 2019

Les trois interprètes lui confèrent une noble douceur, quela clarinette de Pascal Moraguès pare d’une élégiaque tendresse, singulièrement dans l’Adagio sommet de l’œuvre, à la fois tenu, tendu et émouvant. La Sonate en mi bémol majeur op. 120  n°2 s’ouvre sur une mélodie à la clarinette belle et douce. Pascal Moraguès y déploie le velours sonore de l’instrument avec l’élégance de ligne d’un Ingres. Lire l'article

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