Arts-Scène Diffusion

Quatuor Ardeo

QUATUOR À CORDES

Carlos Tarín, ABC, novembre 2025

La grande surprise est venue du vaste déploiement qu’a représenté leur concert, avec l’interprétation délicate de l’aria initiale (puis de la finale), un véritable écrin de velours. À partir de là, ils ont offert une diversité inédite, portée par la complexité même des variations. (…)
Le niveau fut indéniablement très élevé, avec un premier violon exceptionnel en la personne de Mi-Sa Yang, dont les interventions révélaient une palette de couleurs remarquable, tout comme l'alto de Yuko Hara. Mais nous avons été particulièrement séduits par le second violon de Carole Petitdemange, qui s’est illustrée par son intensité et son engagement dans la variation n° 25, souhaitant faire entendre toute la richesse de sa palette sonore. Quant à la violoncelliste Joëlle Martinez, très en vue dans les contrepoints les plus graves, elle a insufflé force et vigueur à pratiquement chacune de ses interventions.

Pablo J. Vayón, Diario de Sevilla, novembre 2025

Le Quatuor Ardeo a livré une interprétation remarquable par sa cohérence interne et l’ampleur de son arc narratif : en respectant l’ensemble des reprises, l’œuvre s’est déployée sur près de 83 minutes sans perdre la moindre once de tension. Le son de l’ensemble, équilibré, souple, polyvalent, presque sans vibrato, toujours élégant, a permis à chaque variation d’affirmer son propre profil, avec une richesse de nuances texturales et dynamiques véritablement remarquable.

La Montagne, août 2024

Les virtuoses, par une mise en place d'excellence, servie d'un jeu tout en délicatesse et d'une sensibilité sans fard, ont laissé le public sous le choc de la beauté. À ce niveau, le talent n'existe pas, c'est une vue de l'esprit. Il n'est que l'illusion permettant de masquer d'une apparente facilité, la somme d'années d'un travail acharné. Plusieurs, rencontrant les artistes sur le parvis de la salle, n'avaient de mots assez fort pour affirmer leur bonheur d'avoir vécu ici, des instants de joie pure.

Benedict Hévry, ResMusica, août 2023

Après l’entracte, les Ardeo et Pascal Moraguès, super-soliste à l’Orchestre de Paris et chambriste mondialement réputé, sont réunis pour une interprétation très personnelle et assez sublime du Quintette en si mineur opus 115 de Johannes Brahms. Avec une sonorité de velours et un legato impalpable, le clarinettiste rejoint heureusement l’approche délibérée du quatuor dans l’exploration des nuances les plus infinitésimales doublée d’une retenue pudique de l’expression. Nos interprètes jouent la carte d’un Brahms élégiaque et automnal dès l’exorde de l’Allegretto liminaire ; l’ambiance devient quasi crépusculaire au fil d’un mouvement lent partagé entre apesanteur et angoisse, et c’est une mélancolie aérienne qui préside aux deux derniers mouvements (…) le public réserve –avec un long silence éloquent – ses applaudissements nourris.  Plus de détails

Bernard Tournfrize, Le Dauphiné, mars 2023

Pendant une heure et demie, cet exceptionnel quatuor à cordes français a présenté, avec une grande maestria, les déclinaisons de l’oeuvre de Bach, des variation de Goldberg.
Ce récital présentait un quatuor d’excellence (…).

Mireille Moley, La dépêche, janvier 2023

Le Quatuor Ardeo inaugure l’année avec éclat.  
(…) Chaque musicienne imbrique son empreinte au service de l'équilibre commun, portée par la brillance technique et le raffinement. Le public, une fois de plus, s'est montré particulièrement enthousiaste.

Michael Kube, Neue Musik Zeitung, janvier 2021

Mancher mag auf den ersten Blick von einem gelungenen "Konzept-Album" sprechen. Dem ist allerdings entschieden zu widersprechen; denn das Quatuor Ardeo („ich brenne“) eifert hier nicht einer hippen Idee nach, sondern steigt dank einer gelungenen Programmdramaturgie in die Tiefen der Musik. Mit dem so kargen wie rätselhaften Titel "XIII" (13) verknüpfen die vier Musikerinnen die eingespielten Werke in einer artifiziellen, doch höchst instruktiven Zahlenmystik: Im Zentrum steht Black Angels von George Crumb – ein noch immer radikales Werk, das die ästhetischen Rahmenbedingungen des Streichquartetts nicht über den Haufen wirft, sondern deren lebendige Kraft beweist (…)

Zum Ende dieser höchst aufregenden Reise durch die Grautöne der Gefühle sollte man die Verse der "Götter Griechenlands" (Schiller/Schubert) parat haben: "Schöne Welt, wo bist du?" Lire l'article complet

Fabienne Bouvet, Classica, décembre 2020

...les Ardeo se concentrent sur toute la spontanéité, la finesse et la variété des textures. Les musiciennes explorent toute la palette des effets avec minutie, entre tam-tams, sifflets et trilles joués avec des dés à coudre au bout des doigts. Pari réussi, ces timbres fuligineux, ces convulsions, cris et chuchotements font planer l'ombre de la mort sur des paysages désolés et transportent l'auditeur dans une atmosphère de néant.

Sabine Weber, Klassikfavori.de, 30 novembre 2020

...Die vier französischen Streicherinnen setzen auf einen unerhört intimen, zum Teil fein versponnenen Klang (...) Die zerbrechliche Eleganz ihres Gesamtklanges ist einfach umwerfend! Von der ersten Minute schlägt ein fahl-verstörender Grundton auf dieser CD einen in den Bann. Das Quatuor Ardeo beginnt mit der Einleitung zu Hor ch’l ciel e la terra e’l vento tace – aus Claudio Monteverdis berühmtem achten Madrigalbuch. Wie die vier Streicherinnen das im Original homophon gesetzten psalmodierende Hauchen von sechs, hier auf vier Streicherinnen verteilte, Stimmen ohne Wort zelebrieren, lässt den Atem gleich stillstehen. So, wie laut Petrarcas Text der Wind stillsteht, damit die Welt lausche. Und schon fließt Franz Schuberts Rosamunde-Quartett. Über einer unruhig bewegten Begleitung entwickelt sich eine melancholische zurückhaltende Weise. 
Wie die vier exzellenten Streicherinnen in jedem Moment auf Augenhöhe musizieren, ist berückend. Sie verstehen sich unüberhörbar als Kollektiv ohne Primaria

Les disques classiques et lyriques de l'automne 2020- Octobre 2020

Décidément, la nostalgie (ou l’adoration ?) pour les temps reculés hante ce disque merveilleusement construit, dans une interprétation forte et, d’une certaine manière, mystique. On ne regrettera jamais d’avoir ce CD (physique) chez soi.


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