Carlos Tarín, ABC, novembre 2025
La grande surprise est venue du vaste déploiement qu’a représenté leur concert, avec l’interprétation délicate de l’aria initiale (puis de la finale), un véritable écrin de velours. À partir de là, ils ont offert une diversité inédite, portée par la complexité même des variations. (…)
Le niveau fut indéniablement très élevé, avec un premier violon exceptionnel en la personne de Mi-Sa Yang, dont les interventions révélaient une palette de couleurs remarquable, tout comme l'alto de Yuko Hara. Mais nous avons été particulièrement séduits par le second violon de Carole Petitdemange, qui s’est illustrée par son intensité et son engagement dans la variation n° 25, souhaitant faire entendre toute la richesse de sa palette sonore. Quant à la violoncelliste Joëlle Martinez, très en vue dans les contrepoints les plus graves, elle a insufflé force et vigueur à pratiquement chacune de ses interventions.