Trio Arnold
TRIO À CORDESClaire de Castellane, Classykeo, avril 2024
(…) Si l’interprétation de l’opus 13 a semblée un peu empruntée, manquant souvent de précision et de justesse, celle de Metamorphosen a largement balayé les doutes. Les sept instrumentistes ont porté avec bravoure et grandeur, tout en maintenant une forte cohésion, cette partition d’une rare intensité, ce long adagio d’une petite demi-heure, traversé de thèmes crépusculaires et mystiques. Dans cette pièce, la conduite du discours, du flux musical est vraiment essentielle. Menés par le violoniste Shuichi Okada et parfaitement cadencés par la contrebassiste Laurène Durantel, les sept musiciens ont véritablement œuvré de concert, faisant s’épanouir chaque ligne et intention musicales. Un beau moment d’intelligence musicale chambriste dans l’acoustique si précieuse des Bouffes du Nord. Article complet
Bertrand Boissard, Diapason, avril 2024
Avec Pierre Fouchenneret au violon, avec le Trio Arnold et Caroline Sypniewski au second violoncelle, la partition est en de bonnes mains. Cette conjonction de musiciens au goût sûr en donne une interprétation d’un grand équilibre, entre épopée lyrique, désolation frémissante et sursauts d’énergie salvateurs.
La surprise viendra cependant du Quatuor avec piano n°2 de Dvorak, étonnante combinaison de miroitements qu’on dirait déjà fauréens, d’inflexions quasi orientales et d’élans rythmiques irrésistibles. La maîtrise du violoniste Shuichi Okada, l’expression intense de l’altiste Manuel Vioque-Judde, le chant très pur du violoncelliste Bumjun Kim dans le Lento, enfin l’engagement remarquable et le poids sonore de Théo Fouchenneret : tout cela contribue à une exécution merveilleusement vivante. Article complet
Jean-Luc Clairet, Resmusica.com, Aout 2023
Le Trio Arnold, l'étoffe des grands
(...) L’art des Arnold se caractérise par un savant dosage des entrelacs, une volonté de parité entre leur voix respectives et, contre toute attente, la visée d’une certaine ampleur symphonique, ainsi qu’entérinée par le bis : l’auditeur est suspendu à cette pièce lentissime qu’il serait prêt à attribuer à Charles Ives. Erreur : revoici l’Andante du Trio de Françaix, que les Arnold, militants et pédagogiques, ont malicieusement décidé de redonner à la barbe de leur auditoire, mais cette fois littéralement méconnaissable sans la sourdine prévue par le compositeur !
Alain Cochard, Concertclassic.com, Mars 2023
Par la liberté du geste et le regard émerveillé qui les animent, ils le transcendent et parviennent à un point d’équilibre idéal qui a pour noms style et goût. Le Trio D. 581 doit certes encore beaucoup à Mozart et Haydn, mais quel bonheur d’entendre l’Allegro s'épanouir, d'une sonorité pleine et généreuse, illuminé par l’archet radieux de Schuichi Okada. Pas un instant toutefois, le violoniste ne tire la couverture à lui ; bien au contraire, ce sont l’intensité et la saveur (le Menuetto) de la conversation musicale qui prévalent jusqu’au terme du Rondo. (…)
Tardive (1788) et vaste partition de Mozart, le Divertimento en mi bémol majeur KV 563 occupe toute la seconde partie et souligne la conscience harmonique sur laquelle s’appuie l’interprétation des Arnold (quel Adagio !) – chaque point de tension trouvant son juste poids expressif sous leurs archets – mais aussi la richesse et la malléabilité d’un matériau sonore capable de se dilater pour parvenir à une ampleur quasi symphonique (la dernière variation de l’Andante). Reste que, plus que tout, c’est la profonde complicité musicale et amicale des trois jeunes instrumentistes qui, de bout en bout, fait la richesse et l’humanité de leur propos. Plus de détails
Benedict Hévry, Resmusica, Août 2021
Les jeunes membres de trio Arnold, fondé voici seulement trois ans, donnent à la formule ses lettres de noblesse tant par une cohésion admirable que par une homogénéité très hédoniste de la sonorité. Le concert de ce soir les révèle avec une puissance expressive, une justesse d’intonation, une incroyable palette dynamique, forgées par leur science de l’écoute mutuelle pleinement exploitée
(...) par delà la discipline collective du groupe, au service de cette partition touffue et complexe, chaque individualité se révèle au fil de cette exigeante partition : à la fine musicalité doublé d’un engagement très musclé du violoncelliste Bunjum Jim, répond l’expressivité enjôleuse du violoniste Suichi Okada Plus de détails
Augustin Javel, Bachtrack, Septembre 2021
(...) Une fois de plus, le trio se démarque par son engagement et sa virtuosité bluffante, dans une œuvre qui mobilise un nombre incalculable de modes de jeux (...) Plus de détails
Jérémie Bigorie, Radio Classique, Mai 2021
(...) Le Trio Arnold insuffle à cet Opus 9 le juste mélange de perfectionnisme et d’intensité (...). Plus de détails
France Musique.fr, Mars 2021
(...) Le compositeur laisse donc des œuvres novatrices, audacieuses et ardentes, que le trio Arnold aborde avec gourmandise et justesse.
Un très beau premier disque ! Plus de détails
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