Trio SR9

C’est le Trio SR9 et Kyrie Kristmanson qui ont investi le plateau pour nous présenter leur projet aux sonorités venues d’ailleurs intitulé Venus Rising. La voix cristalline de la chanteuse et compositrice autodidacte canadienne, mêlée aux doux sons du marimba, du vibraphone, du glockenspiel et du piano préparé, ont instauré un climat mystérieux et poétique, rendant hommage aux compositrices de l’histoire.

Entre alors en scène l'époustouflant Trio SR9 d'Alexandre Esperet, Nicolas Cousin et Paul Changarnier (marimbas et piano) et leur invitée la chanteuse canadienne Kyrie Kristmanson. (…) Sa voix naturelle fine et pure est particulièrement séduisante lorsqu'elle chante, hors micro, sur un rythme battu sur leurs corps par les musiciens. Ces derniers content au public la familiarité qui lie leurs œuvres à de grands compositeurs comme Bach, Ravel et Germaine Taillefer, proche de Poulenc dans le Groupe des Six, et injustement oubliée. Tous les quatre terminent en avant-scène en rythmant leur chant sur une chorégraphie à peine esquissée. Le résultat est magnifique.  

(…) une ode à la sensualité féminine portée par le trio SR9 et la chanteuse Kyrie Kristmanson. 

Juste après, la scène du beau théâtre parisien, s’est vu rempli de diverses percussions, marimbas, vibraphone, glockenspiel et un piano préparé pour présenter le projet Venus Rising porté par le Trio SR9 et la voix cristalline de Kyrie Kristmanson. Leur répertoire est un travail aux sonorités exquises qui explore les compositions de femmes parcourant huit cents ans d’écriture musicale, de mélodies baroques, classiques, romantiques jusqu’aux musiques d’aujourd’hui (avec une délicieuse reprise de Kate Bush, par exemple). Article complet

Le plaisir des oreilles se double ici de l'enchantement des yeux face aux instruments magnifiques déployés et aux gestes chorégraphiés des musiciens conduisant l'hypnotisant ballet des baguettes sur les lames. (…) Ces chercheurs d'or, Géo Trouvetou du son, ont donné un concert mémorable, pépite incontestable de ce festival dont la programmation s'ouvre avec constance aux créations hors des sentiers battus.

La chanteuse Kyrie Kristmanson et le trio SR9 présentent un disque etonnant, magnifique hommage à des compositrices oubliées, construit de façon rigoureuse, exigeante et totalement inédite (...) ce décalage de l'esprit qui permet sans crier gare d'atteindre le mille. SR9 et Kyrie Kristmanson, eux, l'ont trouvée, cette zone riche en promesses où la musique savante et la chanson, la recherche contemporaine et la mélodie toute fraîche se donnent rendez-vous. Mieux, voilà qu'ils en ont fait leur domicile. En publiant Venus Rising, un disque incroyable d'invention, ils ne se contentent pas de faire connaître des compositrices oubliées. C'est une manière d'être au monde, un art, une émotivité qu'ils partagent. Avec vous.

Tout habillés de blanc, comme en combinaison pour un décollage dans un univers parallèle, Paul Changarnier, Nicolas Cousin et Alexandre Esperet emportent immédiatement leur public dans un voyage immersif au cœur des couleurs sonores chaudes et résonnantes des marimbas, auquel le son rond et métallique du vibraphone se marie avec un véritable délice, prenant et surprenant. Pour palier à l’acoustique matte de la salle, les instruments sont sonorisés avec soin, finissant d’envelopper le public de ces timbres saisissants. Quelques verres dont la fine paroi est frottée d’un doigt mouillé ajoutent quelques fois en sonorités venues d’ailleurs. Ce qui frappe l’auditeur, c’est l’immense finesse d’interprétation du trio. Aurait-il pu soupçonner que frapper sur des lames de bois peut se faire avec autant de délicatesse, pour en produire une note remplie d’âme ? Les phrasés respirent avec une direction très intelligemment menée, comme l’exige la musique de Bach, qui regorgent de nuances amenées avec une parfaite et constante cohérence. C’est d’ailleurs dans la qualité de la nuance piano que l’on reconnait l’excellence d’un ensemble. SR9 fait entendre, dans l’Adagio e dolce de la Sonate n°3 en trio en ré mineur BWV 527, un pianissimo d’une incroyable beauté. (…)

Après ce spectacle offrant une superbe façon de (re)découvrir Bach, le trio est applaudi avec grand enthousiasme et bravi, démontrant encore une fois combien la musique de Bach peut être moderne, surtout lorsqu’elle est défendue par des jeunes musiciens aussi talentueux qu’imaginatifs. Article complet

Entre folk, jazz, chanson française, musique médiévale et rock, adossée aux sonorités hypnotiques ou franchement spectaculaires des trois claviéristes qui l’accompagnent, Kyrie Kristmanson déroule avec ses partenaires un programme intitulé « Venus Rising » (…). Le résultat est d’une beauté et d’une étrangeté à couper le souffle : la voix de Kyrie Kristmanson, tour à tour évanescente et charnelle, d’une naïveté d’enfant et d’une séduction de femme fatale, fragile et puissante, nous emmène dans des sphères inexplorées. Le Trio SR9 porte ce récital avec un immense talent, sur des arrangements réalisés pour la plupart par Grégoire Letouvet, l’un des compères de l’aventure. Piano préparé, vibraphone, marimba : tous ces instruments sans lien connu avec le Moyen-Âge ni aucun des siècles passés s’imposent pourtant avec superbe, comme si l’originalité de la voix de Kyrie Kristmanson ouvrait tous les possibles du champ sonore. On est également touché de la force de conviction de ces trois hommes dans leur engagement pour la cause des compositrices, qui semble aller pour eux de soi... De savoureux moments de présentation orale et d’humour ponctuent en effet ce concert éblouissant. Article complet

La voix douce de Kristmanson suit les mélodies ramifiées flottantes dans un monde sonore granuleux. Article complet

En musique, dresser des listes de noms de compositrices oubliées ne suffit pas, même raconter leurs vies n’est juste qu’un premier pas. Il faut désormais faire entendre leurs musiques, et, surtout, les rendre vivantes et intemporelles. […] 
Avec Venus Rising, le Trio SR9 et Kyrie Kristmanson dessinent ainsi le matrimoine de demain. Celui qui s’inscrit dans une époque, offre à nos oreilles de nouvelles perspectives et convoque autour d’un même fil rouge – la voix des femmes – des esthétiques que l’on ne soupçonnait pas pouvoir faire cohabiter avec autant de cohérence et de finesse.