Arts-Scène Diffusion

Trio Talweg

TRIO AVEC PIANO

Région Culture, juillet 2024

(…) un niveau d’excellence parfait ; le jeu ensemble, le jeu avec, l’accompagnement discret font partie de leurs principes et conduisent à un résultat séduisant pour une œuvre forte.

Œuvre de la toute fin de la vie de Fauré, le « Trio en ré mineur opus 120 » fait écrire à Jean- Michel Nextoux, grand connaisseur du compositeur « (qu’il) pourrait être, avec celui de Ravel qu’il appréciait particulièrement, le seul à retenir de toute la musique française de cette époque » (…) Le trio a fait sien le message, l’entente a été à son sommet, les petits regards entre eux, les sollicitations presque invisibles d’un pupitre aux autres en attestent. Le piano a été tout à la fois frémissant et tempétueux, le violoncelle s’est imposé dans la profondeur (notamment dans l’Allegro ma non troppo), avant de dialoguer en toute simplicité avec le violon ; le chemin a été lumineux et quelques fois joliment chahuté jusqu’à l’allegro vivace conclusif, à la fois joyeux et radieux.

En bis, les Talweg ont donné le deuxième mouvement, dit « Pantoum », du « Trio en la mineur » M 67 de Maurice Ravel. Encore l’excellence à la française !

Jean-Pierre Bacot, lyrica-massilia, mai 2023

« Un Chausson d’anthologie »
(Le Trio Talweg) possède un son et un enthousiasme hors norme et nous a offert vendredi soir un nouveau concert d’exception, les artistes ayant été acclamés par un public de connaisseurs. (…)
En deuxième partie, nous avons pu écouter le magnifique et trop peu joué trio en sol mineur op. 3 d’Ernest Chausson, qui date de 1881. Il s’agit d’une oeuvre post-romantique, quasi bipolaire, mais prenante de la première à la dernière note (…) . En bis, le trio nous a offert l‘andante d’un trio de Clara Schuman écrit en 1846, une partition toute de délicatesse. Une belle et délicate soirée, en résumé
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Vincent Guillemin, ResMusica, octobre 2022

Le Trio Talweg livre une superbe intégrale des trios de Schumann (…) le plus perturbé Trio n°3 en sol mineur, opus 110, ouvrage  d’un compositeur déjà malade conclut le programme. Lui aussi en quatre mouvements, il démontre la même cohésion entre les trois artistes, avec là encore des phrases très bien prononcées par chacun d’entre eux (…). En bis, la très adaptée n°3 des Fantaisiestücke opus 88 du même Schumann clôture admirablement cette remarquable soirée. Plus de détails

Michel Debiard, SudOuest.fr, juin 2021

Sébastien Surel, violoniste lumineux, Éric-Maria Couturier, violoncelliste solide et passionné, et Romain Descharmes, pianiste aux doigts miraculeux de sensibilité, ont ensuite offert une "soirée viennoise" avec un trio de Mozart d'un parfait équilibre et d'une souplesse sans maniérisme. Suivait le 1er trio de Schubert, passionné, plein d'une sincérité naturelle et réconciliant immédiatement l'auditoire avec la beauté d'un monde fait de pureté. Venait enfin la tempête du concert final où les cinq musiciens se retrouvaient pour offrir "la quintessence de la musique allemande". Rarement il a été donné d'entendre une version aussi divine du quatuor avec piano de Schumann. Les interprètes ont su retrouver toute la jeunesse brûlante, débordant de vie en passant du plus doux murmure à l’embrasement. Ce fut enfin un déferlement océanique, une éruption volcanique qui salua l'interprétation magistrale du Quintette de Brahms. Le public pouvait repartir heureux et serein.

Bertrand Bolognesi, Anaclase.com

Sébastien Surel sert-il ici une version tendre qui, pour respecter le romantique intrinsèque de la pièce, s’affranchit des adieux, des regrets et autre quête vouée à l’échec que la voix porterait. Au couple violon/violoncelle d’alors magnifier leur entrelacs lyrique, à l’invite de l’archet d’Éric-Maria Couturier, initiateur d’un duo qui dès lors s’impose vocal. On goûte la sobre élégance de cette lecture équilibrée (...) Passé un Scherzo plein d’esprit que les Talweg se gardent bien d’alourdir ou de trop laborieusement dessiner, doté d’un trio central dont la fausse simplicité tient de l’exquis raffinement, la faconde heureuse du Rondo convainc de tous ses reliefs. Le plaisir est grand à découvrir cette captation réalisée à l’Arsenal de Metz – bravo !

Nicolas Derny, Diapason, mars 2021

Hédonistes, les interprètes y jettent de longues passerelles mélodiques aux courbes onctueuses.

Fabienne Bouvet, Classica, mars 2021

Dès les premières notes, nous enchante l'équilibre entre les archets, sublimes de couleur et de volupté, et le piano rond, chaleureux et précis, qui jamais ne cherche à dominer - il faut écouter cet Andante un poco mosso ivre de chant, où les cordes s'entrelacent amoureusement, ou ce Rondo final plein de malice, dans lequel les mélodies circulent d'un instrument à l'autre avec un naturel confondant. Cette lecture réfléchie, aux tempos pris avec modération, explore en profondeur la partition sans oublier de ressentir, alterne les climats sans perdre la ligne directrice, et n'a pas à pâlir devant les enregistrements du Beaux Arts Trio (Decca), du Trio Wanderer.

Hugues Rameau-Crays, Classique c'est cool!, février 2021

Les Talweg ont choisi le trio No. 1 qu’ils ont préféré coupler avec le Notturno D. 897 et une transcription maison du Lied Auf dem Storm D. 943, choix judicieux qui concentre l’attention sur la complète liberté de ses interprètes. Spontanés et parfaitement unis, Sébastien Surel, Eric-Maria Couturier et Romain Descharmes semblent inventer le mouvement Allegro moderato avant de plonger dans le magnifique Andante. Avec un tempo respecté, au piano profond répondent un violoncelle et un violon doucement mélancoliques, jamais appuyés comme l’évocation d’un souvenir lointain. Le Notturno est abordé avec une simplicité appréciable avant des grondements maîtrisés (…) Très beau disque qui laisse espérer un petit frère avec le Trio No. 2.  Lire l'article complet

Remy Franck, Pizzicato.lu, février 2021

Die feinfühlige Interpretation des französischen Trio Talweg wird geprägt von einer gesunden Minschung von Wärme, Grazie und verhaltener Trauer, was den sehr intimen Charakter unterstreicht (...)

In der Interpretation des Trio Talweg klingt nichts aufgesetzt, sondern die Musik strömt und fließt ganz selbstverständlich, nicht ganz so kontrastreich als in anderen Interpretationen.

Sehr gut kommt das Notturno zur Geltung, und die Transkription des Lieds Auf dem Strom wirft einen neuen, bereichernden Blick auf dieses Stück.  Lire l'article complet

Patrice Imbaud, ResMusica, février 2021

Le Trio pour piano et cordes en si bémol majeur n° 1 de Schubert (…) Une œuvre célébrissime dont les Talweg donnent une lecture passionnée, suspendue entre exaltation et abandon qui séduit par son équilibre (…) on admire la précision de la mise en place et des attaques, ainsi que l’ampleur sonore et le phrasé envoutant mêlant rusticité et élégance. Rayonnant de lumière (violon) le dernier mouvement conclut une interprétation ardente et enflammée. Une belle soirée de musique de chambre faite de complicité, de force dramatique et d’élan lyrique Lire l'article complet


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