Arts-Scène Diffusion

Emmanuelle Bertrand

VIOLONCELLE

Suites de Bach pour violoncelle seul

Un récital ou une intégrale en deux concerts

"Jouer et enregistrer l’Intégrale des Suites de Bach était pour moi un rêve d’enfant. Pourquoi avoir tant attendu me direz-vous peut-être? Et bien il m’a fallu attendre une rencontre, la rencontre... celle de la musicienne et de son instrument. Cet instrument, j’ai le sentiment d’être de passage dans son existence. Son histoire est secrète et insondable, et j’ai souvent l’impression en le jouant qu’il m’en délivre quelques secrets au travers de sa sonorité profonde et généreuse. Il date de 1730 et fut l’un des derniers instruments conçus par le grand Carlo TONONI à Venise. Lorsque ce violoncelle est entré dans ma vie, dès les premières notes, j’ai eu la sensation qu’il était la voix que j’avais toujours attendue, celle qui me ramènerait vers la Musique qui avait fait de moi une violoncelliste, les Suites de Bach. Pourquoi? Parce qu’elles sont l’Alpha et l’Omega, l’union idéale du sacré et du profane, l’essence de l’âme populaire sublimée par un esprit bâtisseur. 

Je mesure aujourd’hui la chance qui m’est donnée de vivre une telle expérience, c’est un peu comme si toutes les pièces de puzzle, collectionnées depuis tant d’années, trouvaient leur place avec évidence, me permettant ainsi de servir le plus universel des projets, partager la plus simple et la plus grande des musiques."
Emmanuelle Bertrand 

Jean-Luc Clairet, Resmusica, Octobre 2021

Intériorité extrême, jubilation dansante, volubilité digitale, naturel confondant: l’adéquation d’Emmanuelle Bertrand avec ce pilier du répertoire pour violoncelle seul est manifeste. (...) Des applaudissements trop empressés cueillent l’ultime Gigue de la célèbre suite n°1 mais Emmanuelle Bertrand obtient un long silence à l’issue du bis: un extrait de la Suite n°4. Une interprétation tellement habitée, que l’on regrette que le festival n’a pas songé à une intégrale

Paolo Scarnecchia, Giornale della musica, Septembre 2021

Grâce à l’extraordinaire sensibilité et musicalité de la violoncelliste française, les suites sont apparues sous une nouvelle lumière, capable de faire danser chaque note avec agilité selon une logique musicale rigoureuse (...) Ici s’est confirmée la qualité extraordinaire de l’artiste qui n’a pas cherché un salut épidermique de facile écoute, mais un moment de recueillement intense et inoubliable créé par le climat douloureux presque désolé de ce mouvement interprété avec une intensité si émouvante qu’il quitte la salle longtemps en silence, avant le grand applaudissement final.

Augustin Javel, Bachtrack.com, Août 2021

S’appuyant sur des graves envoûtants, Bertrand trouve dès Prélude initial le subtil équilibre entre une parfaite stabilité rythmique et un sentiment d’improvisation permanent qui emporte tout de suite l’auditoire ailleurs, sans pour autant se rendre inaccessible (…) Graves généreux mais pas ténébreux, projection idéale, l’instrument paraît être un compagnon de choix pour ce répertoire.Mais si les suites ont toutes leur caractère propre, Bertrand mobilise dans chacune d’elle une technique en permanence au service de la musique et d’un idéal interprétatif. On retient avant tout l’usage du vibrato : utilisé avec beaucoup de parcimonie, Bertrand en fait appel dans des cas bien précis, pour faire sonner une résolution ou apporter un souffle supplémentaire (...)

Benedict Hévry, www.resmusica.com, Juillet 2021

(…) cette vision de concert semble plus pacifiée, « bien tempérée », jouant la carte d’une synthèse entre l’héritage hédoniste de la tradition instrumentale française au XXe siècle, et l’irrépressible carrure rythmique, jamais prise en défaut, des danses baroques ainsi stylisées. L’approche se veut variée, claire, éclatante, voire solaire, dans les troisième et première suites ouvrant le premier concert, avec cette articulation bondissante et pulpeuse (les courantes !), mettant en exergue la polyphonie latente de ces pages. La cinquième est ici sous-tendue par un tout autre geste musical, d’une gravité impavide et d’une impérieuse sévérité avec cet austère prélude et fugue à la française inaugural ; ou cette sarabande très impressionnante de dépouillement dans sa linéarité, avec une impeccable tenue d’archet.
(…) D’une savante et patiente construction, cette passionnante version culmine dès le difficile prélude, égrené à la manière d’un luthiste menant une improvisation quasi non mesurée. La violoncelliste nimbe d’une approche austère, roide et quasi funèbre (prélude, sarabande et même menuets) la deuxième suite, alors que la sixième, malgré quelques signes d’évidente et bien compréhensible fatigue à la fin de cette odyssée, conjugue plénitude quasi aérienne et efflorescence jubilatoire notamment dans une sarabande, toute en accord de trois ou quatre sons, superbement épanouie, ou dans l’irrésistible gigue finale.

Philippe Venturini, Classica, Octobre 2019

Le son se montre très riche, ample, appuyé sur un grave rocailleux, mais le geste demeure toujours cursif, aérien (les préludes, y compris celui de la Suite n°4). Les courantes partent d'un pied léger tandis que les gigues n'hésitent pas à marquer les appuis, sans lourdeur. Sans lourdeur ni pathos sont également abordées les sarabandes dans lesquelles se déploient la "polyphonie virtuelle" recherché par l'artiste. Emmanuelle Bertrand a ménager le grain du son, la densité du bois, l'élan chorégraphique et la contemplation "sans rien (...) qui pèse ou qui pose".
5 étoiles

5 Diapasons, Octobre 2019

Si les cordes sont en boyaux, pour la qualité du timbre, la lecture se tient à l'écart des codes "baroques". Ledit instrument se prête à des sonorités moelleuses autant que percutantes, qu'Emmanuelle Bertrand déploie sans réserve.
La photo de couverture nous présente la musicienne le menton levé, dans une attitude de défi implacable, yeux et bouches fermés. Ce volontarisme imprègne tout un album sur lequel ne pèse aucune convention. On est saisi par des rubatos inattendus, des relances sèches, des tempos jamais uniformisés. Il y a là une verdeur de ton que nous ne connaissions guère.
5 diapasons

Gilles Mathivet, Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, Août 2019

On est frappé par le caractère jubilatoire de l'interprétation d'Emmanuelle Bertrand, et ce jusque dans les sarabandes les plus intimistes, où la méditation bénéficie ce soir de la complicité de l'architecture romane du prieuré de Chirens : malgré sa fragile tonalité dite funèbre en ré mineur, la Sarabande BWV 1008 reste maternelle et rassurante. Les courantes, démonstrations de virtuosité pour pied léger, ne se prennent jamais l'archet dans le tapis d'un rubato involontaire. Les bourrées, les menuets ou les gavottes, animées et contrastées, portent en elles une vision ardente et sublimée de la danse baroque, jusqu'à l'extase céleste à laquelle invite la ronde cosmique des gigues.

Complete Cello Suites

Complete Cello Suites


Harmonia Mundi, 2019

Intégrales des suites de Bach pour Harmonia Mundi

Sortie le 06 septembre 2019


JS Bach, Suite n°1

JS Bach, Suites complètes pour violoncelle
Suite pour violoncelle n°1 en sol majeur, BWV 1007: I. Prélude

Emmanuelle Bertrand, violoncelle
Aurianne Skybyk - direction / images / montage
Ludovic Maudet - images / lumière
Alban Moraud - surveillance vidéo / ingénierie du son

La Maladrerie Saint-Lazare, Beauvais

Extrait du nouveau CD
Sortie le 6 septembre 2019 chez Harmonia Mundi


J.S. Bach, Suite n°2 - Allemande

JS Bach, Suite complète pour violoncele n°2 en ré mineur BWV 1008 : II. Allemande

Aurianne Skybyk - direction/images/edition
Ludovic Maudet - images/lumières
Alban Moraud - direction vidéo/ingénieur du son

Date de sortie : 6 septembre 2019 pour Harmonia Mundi


J.S. Bach, Suite no.4, III. Courante

 

Listen : https://smarturl.it/bertrandcellosuites https://open.spotify.com/album/3IHgaW...

JS Bach, Complete Cello Suites Cello Suite no4 in E-Flat Major, BWV 1010 : III. Courante

Emmanuelle Bertrand, cello

Aurianne Skybyk - direction/images/editing
Ludovic Maudet - images/light
Alban Moraud - video supervision/sound engineering
La Maladrerie Saint-Lazare, Beauvais 2CD - HMM 902293.94 Release date : Sept 6th 2019


J.S. Bach, Suite no.5, IV. Sarabande

JS Bach, Complete Cello Suites Cello Suite no5 in C Minor, BWV 1011 : IV. Sarabande

Emmanuelle Bertrand, cello

Aurianne Skybyk - direction/images/editing
Ludovic Maudet - images/light
Alban Moraud - video supervision/sound engineering
La Maladrerie Saint-Lazare, Beauvais 2CD - HMM 902293.94 Release date : Sept 6th 2019


J.S. Bach, Suite no.6, II. Allemande

JS Bach, Complete Cello Suites Cello Suite no6 in D Major, BWV 1012 : II. Allemande

Emmanuelle Bertrand, cello

 

Aurianne Skybyk - direction/images/editing
Ludovic Maudet - images/light
Alban Moraud - video supervision/sound engineering
La Maladrerie Saint-Lazare, Beauvais 2CD - HMM 902293.94 Release date : Sept 6th 2019
 


Johann Sebastian Bach, Suite pour violoncelle BWV 1011 en ut mineur - Sarabande

 



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