Guillaume Coppola

PIANO

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Concertos

Satie amoureux

Récital en forme de … vexations

2025 : nouvel album chez Alpha classics / centenaire de la mort d’Erik Satie (1866-1925)

On connaît Satie solitaire, mais à l’image du musicien jamais là où on l’attend, ce récital est conçu au prisme de sa brève et houleuse liaison avec Suzanne Valadon. Au delà des pièces qui parlent d’amour sans être en lien avec la peintre - notamment le music-hall - ou contemporaines à cette relation troublée, c’est un portrait de Satie qui se dessine, masqué par un voile de pudeur ou de provocation, entre inspiration antique et orientale, phase mystique, humour et cabaret. Rares allusions à Valadon, la miniature Bonjour Biqui et le motif de Vexations deviennent des virgules entre ces chapitres, tout comme Désespoir agréable dont le titre semble résumer à lui seul la vie et l’œuvre de Satie.

Possibilité d’une projection simultanée sur écran d'annotations poétiques ou humoristiques de Satie à l’intention de l’interprète, ou narrations burlesques accompagnant ses musiques.

Vexations (avril 1893) - Thème de la Basse
Valse-Ballet (1885)
3ème Gymnopédie (1888)
Poudre d’or (1902)

« Bonjour Biqui, bonjour » ! (2 avril 1893)
Prélude de la Porte héroïque du ciel (1894)

Vexations - 1ère harmonisation du motif
4ème Gnossienne (1891)
7ème Gnossienne, extrait du Fils des étoiles (1891), puis Trois Morceaux en forme de poire (1903)
1ère Gnossienne (1890)

Vexations - Thème de la Basse
Les trois valses distinguées du précieux dégoûté (1914)
1. Sa taille 2. Son binocle 3. Ses jambes

Clementi : Sonatine op.36 n°1 (1797)
1. Spiritoso 2. Andante 3. Vivace

Sonatine bureaucratique (1917)
1. Allegro 2. Andante 3. Vivace

Vexations - 2e harmonisation du motif
6e Nocturne (1919)

Désespoir agréable (1908)
Jack in the box (1899) - 1. Prélude

La Diva de l’Empire (1904- version piano 1919)
"Intermezzo américain d’après la célèbre chanson de Bonnaud, Blès et Satie", arrangé pour piano par Hans Ourdine

Rag-Time Parade (1916 - version piano 1919)
extrait de Parade, ballet réaliste (Cocteau, Satie, Picasso, Massine), arrangé pour piano par Hans Ourdine

Je te veux, valse chantée (1897)
Je te veux, version pour piano solo de l’auteur (1904)

Comme alternatives à un récital « Tout Satie », voir les programmes « Sous les étoiles », « Amoureux », ou « Un Hymne à la danse ».

Presse

Bertrand Boissard, Diapason, novembre 2025

Coppola en (Gnossienne n°7) souligne le caractère étonné mais aussi la force intérieure, surpassant Thibaudet (Decca), trop figé, et même Chamayou (Warner), moins concentré Les Valse-Ballet et Fantaisie-Valse, composées par un Satie de dix-neuf ans respirent d'un cœur encore léger. Avec Tendrement et Poudre d'or, nous voici au cabaret. Ce goût pour la ritournelle populaire culmine dans la valse Je te veux, que Coppola exécute avec autant de suavité que d’autorité. (…) goût très sûr de l'interprète, qui s'épanouit dans les couleurs chatoyantes d'un piano Steingraeber magnifiquement capté.

Discographie

Satie amoureux

Alpha Classics, 2025

On connaît Erik Satie solitaire, mais à l’image du musicien qui n’est jamais là où on l’attend, cet album est conçu au prisme de sa brève et houleuse liaison avec la peintre Suzanne Valadon, sa seule relation connue qui, malgré une durée d’à peine six mois, l’aura profondément marqué. Au delà des pièces qui parlent d’amour sans être en lien avec Suzanne - notamment le music-hall - ou contemporaines à cette relation troublée, c’est un portrait de Satie qui se dessine, masqué par un voile de pudeur ou de provocation, entre inspiration antique et orientale (Gymnopédie, Gnossiennes), phase mystique (Danses gothiques), humour (Valses du précieux dégoûté, Sonatine bureaucratique) et cabaret (Je te veux, la Diva de l'Empire). Rares allusions à Valadon, la miniature Bonjour Biqui et le motif de Vexations deviennent des virgules entre ces chapitres, tout comme Désespoir agréable dont le titre semble résumer à lui seul la vie et l’œuvre de Satie.