Arts-Scène Diffusion

Guillaume Coppola

PIANO

Musiques du silence

Musiques du silence

 

« Le grand poète mystique, San Juan de la Cruz, chante dans une de ses belles poésies: « la Música Callada, la Soledad Sonora » cherchant à exprimer ainsi l’idée d’une musique qui serait la voix même du silence. La musique gardant pour soi sa voix « callada », c’est à dire « qui se tait » pendant que la solitude se fait musique. » (Mompou)

En miroir à des oeuvres de Mompou, ce programme invite d’autres compositeurs qui ont tenté d’exprimer ce retour à l’essentiel, une pureté stylistique, une forme d’ascétisme et de mysticisme. Les oeuvres s’enchaînent à travers les époques et les styles, entrent en résonance les unes avec les autres, et ce voyage ininterrompu crée une forme renouvelée de récital, comme une oeuvre en soi. Une expérience sonore inouïe, quasi hypnotique. Un programme tout en poésie mêlant raretés et pièces célèbres du répertoire.

Durée 1h10 sans pause, ou concert avec entracte : première partie plus courte, et en seconde partie, la 2e Sonate de Chopin, l’une des sonates romantiques les plus passionnées, en rupture avec ce climat de méditation, mais dont la fameuse Marche funèbre nous ramène à une autre forme de silence…

 

MOMPOU
Música Callada, n°1 : Angelico

RAVEL
Prélude

MOMPOU
Prélude n°5

SATIE
Gymnopédie n°1

MOMPOU Paisajes:
1- La fuente y la campana
2- El lago
3- Carros de Galicia

DUTILLEUX
Prélude n°1 d’ombre et de silence

SCRIABINE
Prélude, op. 16 n°4

MOMPOU
Música Callada, n°15 : Lento, plaintif

CHOPIN
Prélude, op. 28 n°4

TAKEMITSU 
Pause ininterrompue, n°3 : A song of love

MOMPOU
Música Callada, n°22 : Molto lento e tranquilo

SATIE
Gnossienne n°5

MOMPOU
Impresiones intimas, n°3 : Secreto

DEBUSSY
Suite bergamasque : Clair de lune

MOMPOU
Música Callada, n°24 : Moderato

GRANADOS
Danzas españolas n°2 : Orientale

MOMPOU
Prélude n°7 Palmier d’étoiles

DEBUSSY
Prélude du 2e livre : Feux d’Artifice

 

Victoria Okada, Crescendo Magazine, Septembre 2019

Avec ce disque, Guillaume Coppola se montre à la fois poète et constructeur. Poète par ses idées et par la finesse dans la manière de les articuler.  (…)
Chaque pièce entre ainsi en résonance avec les autres, souvent avec celle qui se trouve immédiatement avant ou/et après. Elles sont choisies par affinité ou proximité de style, de tonalité, d’harmonie ; l’enchainement est fluide, sans interruption, comme s’il s’agissait d’un grand cercle qui tourne perpétuellement. C’est là que Guillaume Coppola révèle son talent de constructeur. Non pas qu’il bâtisse une forteresse, mais il juxtapose un par un des éléments semblables mais subtilement différents. 
Ce silence, les doigts du pianiste l’expriment avec une délicatesse infinie. (…)on ne ressent aucun statisme, aucune nonchalance. Paradoxalement, l’interprétation revêt un dynamisme. Guillaume Coppola joue ici l’équilibriste musical, use de l’art des dosages. Lorsqu’un mouvement apparaît, c’est pour mieux apprécier le silence telle une brise rafraîchit la sensation. L’excellente prise de son, ni trop près ni trop loin, qui souligne la beauté du son, participe à ce jeu d’équilibre qui fait merveille. 

Jean-Pierre Robert, On TopAudio, Juillet 2019

Guillaume Coppola éprouve une empathie certaine pour ces musiques qu'il a choisi de réunir avec cœur. Son jeu expressif et sans fard le démontre, avec rigueur et simplicité, non sans d'imaginatifs écarts de dynamique. Un disque qui sort des sentiers battus !
L'enregistrement au CRD d'Aulnay-sous-Bois est présent et aéré, révélant les mille couleurs du jeu du pianiste.

Emmanuelle Giuliani, La Croix, Juin 2019

Guillaume Coppola a construit un programme où circulent librement l'air, la lumière et le silence, fil conducteur de son parcours. Le pari est harmonieusement relevé, tant chaque oeuvre procède de la précédente dans un enchaînement de tonalités, de climats, de sentations. Ouaté, rêveur mais jamais évanescent, le toucher du pianiste sait aussi se faire plus tranchant tandis que le balancement des lignes musicales fait merveille, dans Chopin comme dans Satie ou Dutilleux... Splendeur de profondeur dans sa simplicité, le Prélude op. 11 n°15 de Scriabine qui conclut le disque ouvre en nous un monde infini de pensées et d'impressions.

Franck Mallet, Musikzen, Mai 2019

On admire le choix impeccable du musicien à associer, outre dix pièces de Mompou en fil conducteur, Ravel, Satie, Dutilleux, Scriabine, Chopin, Takemitsu, Debussy et Granados. Néanmoins, rien de démonstratif dans cet art des correspondances : notes profondes, sens du rythme, Guillaume Coppola est l’intercesseur idéal de ces « musiques du silence »

Laure Mézan, Pianiste, Mai 2019

Une touchante tristesse se dégage de ces pièces au langage dépouillé voire austère, mises en regard ici avec des pages d'autres compositeurs en quête d'un même ascétisme ou témoignant d'un raffinement harmonique tout aussi évocateur. C'est ainsi à un parcours intime, aux accents hypnotisants, que Guillaume Coppola nous convie, rapprochant différentes expressions musicales du silence en empruntant à Satie, Debussy et Ravel dont Mompou se revendiquait mais aussi à Chopin, Scriabine ou Takemitsu. Un choix guidé par l'instinct et la sensibilité dans l'idée de tisser un fil ininterrompu et de "placer l'auditeur sur l'orbite d'une seule et même musique, d'un même silene fécond", nous dit le pianiste. Ce désir d'exprimer l'indicible permet à l'interprète de déployer une subtile palette de couleurs, de chatoiements sonores avec pudeur et une poésie des plus émouvantes.

Jeanne-Martine Vacher, Multivox, Mai 2019

Il y a d’autres silences, ceux venus de la musique, qui soudain vous habitent, vous emplissent et ceux-là vous parlent. Ainsi me parlent Chopin, Scriabine, Debussy, Satie, Takemitsu, Granados et surtout Mompou dans l’interprétation infiniment délicate et subtile qu’en offre Guillaume Coppola dans son disque justement intitulé : « Musiques du Silence », l’un de ces disques dont l’on sait dès la première écoute, qu’au-delà de la jouissance musicale, on les gardera tout près de soi, comme une ressource, comme un recours (…)
Ses musiques, dans leurs épures s’autorisent le mouvement, la danse, la palpitation, la rupture, parfois même la dissonance, mais ce disque par son cheminement et l’interprétation qu’en donne Guillaume Coppola nous offre la sensation d’habiter un temps particulier.

Yutha Tep, Cadences, Mai 2019

Comme à son habitude, le pianiste français propose un programme d’une intelligence rare. L’entreprise était pourtant périlleuse, la thématique « Musique du silence » pouvant, comme on le devine, générer la monotonie. Or, autour des superbes pièces du compositeur catalan Federico Mompou (essentiellement les Paisajes et Música callada), Guillaume Coppola parvient à tisser une trajectoire toujours intéressante, soutenant magistralement le discours musical, variant les climats grâce à un art coloriste indiscutable. Voilà un disque hautement recommandable, éminemment personnel et, de ce fait, particulièrement attachant.

Jérôme Bastianelli, Diapason, Mai 2019 - 5 diapasons

Ce parcours original, dont la cohérence repose sur la logique harmonieuse et stylistique des enchaînements, est nuancée par une sonorité moelleuse et riche. L'attention que porte Guillaume Coppola aux résonances fugaces de l'instrument est déterminante : il peut ainsi donner du relief à ces murmures et à ces incantations. Entre senseibilité et simplicité, il s'attache aux moindres frémissements expressifs, dans une douceur parfois irréelle. Les relations qui unissent la musique au silence apparaissent avec tous leurs paradoxes et leurs mystères. 
5 diapasons

Jean-Charles Hoffelé, Classica, Mai 2019 - 5 étoiles

Quel poète ce Guillaume Coppola ! Toucher envoûtant, pédale de peintre (qui teinte à l'aquarelle deux merveilleux préludes de Scriabine), phrasés discrets jusqu'à l'effacement, rhytmes souples qui trouvent d'abord le silence absolument diurne de l'univers de Mompou, véritable sujet de l'album : la prise de son de François Eckert en restitue admirablement la magie. C'est bien essayé, mais cette Musica Callada si justement effleurée, il nous la faut entière. Demain peut-être ?
***** Classica

Lionel Lestang, Valeurs Actuelles, Avril 2019

Le premier mérite de cet enregistrement du pianiste Guillaume Coppola, finement construit autour d'une vingtaine de pièces brèves de compositeurs des XIXe et XXe siècles, tient à la cohérence du programme. Au point de s'imaginer cheminer le long d'une même et grande oeuvre méditative.
Le second est de nous faire entendre la beauté, encore trop rare, de la musique au bord du silence du Catalan Federico Mompou (1893-1987). D'atmosphères proches en tonalités voisines, de Chopin et Satie à Scriabine et Dutilleux, c'est, confie le pianiste, "un long secret murmuré à l'oreille", jusqu'à quelques feux d'artifice. Le tempo retenu et la légère torpeur due à la similarité des pièces participent à l'envoûtement.

Michael Johnson, Facts & Arts, Avril 2019

The complex structure and concentrated emotion, the moods, the arpeggios and stunning fingerwork demand an effort to reach true appreciation.  And so when I first heard the new CD “Musiques de Silence”  -- interwoven selections of Frederico Mompou, matched with Maurice Ravel, Erik Satie, Henri Dutilleux, Frederic Chopin, Toru Takemitsu, Claude Debussy, Enrique Granados and early Alexander Scriabin – I felt a surge of relief. (Eloquentia EL1857).  The repertoire is selected and beautifully braided together by the rising young French pianist Guillaume Coppola. 

L'Est Républicain/Mag du Dimanche, Avril 2019

Le dernier disque (Eloquentia) du pianiste bisontin Guillaume Coppola incite à la méditation et à l'introspection. Pour ses "Musiques du silence", cet excellent et intelligent musicien a réuni en une savante et profonde alchimie Mompou (l'invité d'honneur), Satie, Ravel, Debussy Dutilleux, Scriabine, Chopin, Takemitsu et Granados.

Thierry Vagne, Musique Classique & Co, Avril 2019

On appréciera les qualités de phrasés et de caractérisation des pièces de Mompou. En regard, des interprétations sensibles de la 1ère Gymnopédie et de la 5e Gnossienne de Satie, un petit Préludede Ravel, le 1er Prélude de Dutilleux (magnifique) : là, les affinités avec la musique de Mompou sont patentes… Deux beaux et calmes  Préludes de Scriabine, op. 11 n°15 et op.16, un très court Takemitsu, et la célèbre danse espagnole n°2 de Granados, très finement interprétée, complètent le programme. Un disque pour amateurs de Federico Mompou et de programme pianistique homogène et original, très bien interprété et enregistré et très attachant.

Remy Franck, Pizzicato, Mars 2019 - 5 clés

Es ist eine CD, die durchaus nicht total verträumt wirkt, sondern in der Stille sehr wach, inspiriert und erfüllt von einer Poesie, ja sogar einer Mystik, die den Hörer sofort gefangen nimmt.
(Eloquentia EL1857) – ♪♪♪♪♪

Alexis Duval, Toute la culture, Juin 2018

Nombreux ont été les festivaliers à éprouver un coup de coeur pour le récital de Guillaume Coppola. Autour de la thématique du silence, l’élégant pianiste a bâti un programme riche, intelligent et propice à la méditation. On retrouve Ravel, Satie, Chopin… et, en clé de voûte, le compositeur espagnol Federico Mompou, qui a beaucoup investi la thématique, notamment en mettant en musique des poèmes d’auteurs hispanophones ou francophones. Un moment hors du temps, à la grâce infinie, offert par un pianiste qui a à coeur de partager son art.

Victoria Okada, Vivace Cantabile, Juin 2018

Le Concert commence à 22 heures, ces musiques calmes sont en effet propices à cette heure tardive. (…). La proximité avec l’artiste crée une ambiance conviviale. Même si le piano est tout près — ce qui implique normalement un volume important —, la nature de ces pièces, méditative et contemplative, ne bouscule nullement l’auditoire. Les touches délicates de Guillaume Coppola qui produisent des sons cristallins et rêveurs apaisent l’esprit, si bien que nombre de spectateurs ferment les yeux pour écouter. Toutes les pièces se suivent, dont l’enchaînement est ingénieusement conçu selon les caractères au point de vue de rythme et d’harmonie, ainsi que de tonalité. Une véritable séance d’apaisement en fin de la journée, cette petite heure peut presque être qualifiée de thérapeutique !

Gilles Charlassier, Anaclase, Juin 2018

Guillaume Coppola possède cet art subtil et rare de tisser une narration évocatrice en un spicilège de miniatures.

Bertrand Bolognesi, Anaclase, 25 avril 2017

une approche délicatement colorée […] Guillaume Coppola pose tranquillement notre écoute sur l’opalescence lointe de Claire de Lune de Debussy (1890). Le toucher s’alanguit en une contemplation heureuse, par-delà le papillonnement conclusif. Feux d’artifice, le dernier des Préludes de Debussy (Livre II, 1912), conclut ce beau moment dans la piqure hésitante puis les velours, soies et taffetas, autant d’étoffes à étincelles qui évoquent braises et fusées.

Serge Chauzy, Classic Toulouse, 9 décembre 2015

Le cheminement subtil imaginé par l’interprète qui ne manque pas de soigner les transitions entre les diverses partitions, choisissant des tonalités voisines ou même enharmoniques […] Légitimement fêté pour sa belle imagination, pour la qualité poétique de son jeu, Guillaume Coppola […]

Musiques du silence

Musiques du silence


Eloquentia, 2019

Avril 2019, reprint octobre 2021

 

Teaser Musiques du Silence

Présentation du récital Musiques du silence : extraits et interview.
Mompou, Satie, Chopin, Ravel, Debussy, Scriabine, Takemitsu...
Réalisé par Titania - Simon Barral-Barron


Federico Mompou : Prélude n° 7 "Palmier d'étoiles"

Guillaume Coppola (piano) interprète Prélude n° 7 "Palmier d'étoiles" de Federico Mompou.

Extrait du concert Générations France Musique, le Live, enregistré le 8 juin 2019.

Réalisation et montage : Israel Solórzano
Cadre : Ludovic Auger


Claude Debussy : Feux d'artifice

Guillaume Coppola (piano) interprète Préludes, Livre II : XII. Feux d'Artifice de Claude Debussy.

Extrait du concert Générations France Musique, le Live, enregistré le 8 juin 2019.

Réalisation et montage : Israel Solórzano
Cadre : Ludovic Auger


Frédéric Chopin : Prélude op. 28 n° 4 en mi mineur

Guillaume Coppola (piano) interprète Prélude op. 28 n° 4 en mi mineur de Frédéric Chopin.

Extrait du concert Générations France Musique, le Live, enregistré le 8 juin 2019.

Réalisation et montage : Israel Solórzano
Cadre : Ludovic Auger


Les Rendez-Vous de Rochebonne 2019 - Ambiance et confidence

Ambiance de confidence
Récital de piano
Guillaume Coppola, piano

Les Rendez-Vous de Rochebonne 2019
Organisateur du festival : Musique Envol
Réalisation : Simon Barral-Baron
Septembre 2019 © Tous droits réservés

 

Mompou Prélude n°5

 


Satie Gymnopédie n°1

 


Mompou Impresiones intimas, n°3 : Secreto

 


Enregistrement live Rendez-vous de Rochebonne, septembre 2015

Frederico Mompou 
Prélude 5 - El Lago (extraits de Paisajes) - Prélude 7 "Palmier d’étoiles"


Debussy Suite bergamasque : Clair de lune

 


Mompou Prélude n°7 Palmier d'étoiles

 



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