La Symphonie de Poche

LA SYMPHONIE DE POCHE
Nicolas Simon, direction
Robin Melchior, arrangements et composition

Effectif : 13 musicien(ne)s (quintette à cordes, accordéon, harpe, flûte, 2 clarinettes, saxhorn baryton, marimba et autres percussions, chef)

Modeste Moussorgski est toute sa vie en contact avec de nombreux artistes russes. Mais c’est avec les peintres qu’il tisse les liens les plus étroits, notamment Viktor Hartmann et Ilya Repine, qui lui sont présentés par le critique d’art Vladimir Stassov. Lorsque Hartmann décède brutalement à 39 ans en
1873, une gigantesque exposition présentant plus de 400 de ses œuvres est organisée à l’académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. Inspiré par dix de ces peintures, Moussorgski compose en 1874 sa géniale œuvre pour piano : Les Tableaux d’une exposition, en hommage à son ami disparu. Maurice Ravel en donnera en 1922 une célèbre transcription orchestrale.

Modeste Moussorgki meurt à 42 ans, incompris de son vivant. Voyant la mort de son ami approcher, Stassov, dédicataire des Tableaux d’une exposition, prévient Répine qui se rend au chevet du compositeur afin d’en peindre le portrait.

À la manière de Vladimir Stassov qui réussit à mettre en lien ses contemporains, nous avons imaginé, avec l’arrangeur-compositeur Robin Melchior, une partition qui fasse se rencontrer et dialoguer les œuvres de Moussorgski, Hartmann et Repine. Notre idée est de partir d’une nouvelle orchestration des Tableaux d’une exposition destinée à La Symphonie de Poche et d’ajouter à l’œuvre initiale des compositions inspirées par des tableaux de Repine. Ces derniers viennent augmenter l’exposition originelle dans une œuvre inédite et composite : Les Tableaux d’une nouvelle exposition.

Parmi les tableaux de Repine, nous avons choisi de mettre en musique le portrait de Modeste Moussorgski, les Bateliers de la Volga, la Procession religieuse dans la province de Koursk, l’Ukrainienne devant une haie, Gopak, ces deux derniers tableaux faisant référence à son Ukraine natale.

Nous parcourrons ces nouveaux “tableaux” à travers une Promenade représentant, comme dans l’œuvre de Moussorgski, le compositeur se déplaçant dans l’exposition : l’auditeur pourra ainsi découvrir de nouvelles variations, l’invitant à passer de la musique de Moussorgski à celle de Melchior.

Durée : 70 minutes sans entracte