Les Kapsber'girls
MUSIQUE ANCIENNEVox Feminae
Pour la plupart oubliées de l’Histoire, elles ont pourtant laissé à la postérité des œuvres qui auraient pu s’appeler chefs d’œuvre, témoins de leurs parcours de vie que les Encyclopédies ont oublié de consigner.
Elles, ce sont ces femmes italiennes, qui durant le Seicento ont composé avec leur âme et leur talent, avec la musique comme unique source d’expression dans un monde où, souvent, leur génie n’était pas reconnu.
Ce sont Elles…
Francesca Caccini (1587-1641), la romaine, qui rencontre un grand et rare succès comme musicienne à la cour des Médicis.
Francesca Campana (v. 1615-1665) dont on perd la trace après son mariage et qui publie à Rome son unique livre de villanelles à seulement 14 ans !
Barbara Strozzi (1619-1677), figure unique d’indépendance, artiste complète et accomplie, dans une Venise gouvernée par les hommes et l’Eglise.
Isabella Leonarda (1620-1704) qui passa 69 ans dans un couvent d’Ursulines à Novara et y écrivit pas moins de 200 œuvres religieuses !
Elle, enfin, c’est Antonia Bembo (1643-1715) qui dédicaça son œuvre au Roi Soleil dont elle était la protégée.
Les Kapsber’girls, au fil de ce programme ponctué de récits biographiques, dressent un portrait musical de ces six femmes compositrices italiennes, qui parmi tant d’autres, ont participé à l’Histoire de la Musique.
Ce programme fera l’objet d’un disque qui sortira au printemps 2025 chez Alpha Classic.
Concert 1h20, avec ou sans entracte, avec harpiste invitée (5 musiciennes).
Distribution
Alice Duport-Percier, Soprano
Axelle Verner, Mezzo-soprano
Garance Boizot, Basse de viole
Pernelle Marzorati, Harpe triple
Albane Imbs, Théorbe, tiorbino, guitare baroque et direction
Isabella Leonarda (1620-1704)
Ad Arma
Andrea Falconieri (1585-1656)
La mala spina, Corrente instrumental
Francesca Campana (1615-1665)
Amor se questa sera
Francesca Caccini (1587-1641)
Ch’amor sia nudo, canzonetta
Hieronymus Kapsberger (1580-1651)
Passacaglia mi mineur instrumental
Francesca Campana
Voi luci altere
Barbara Strozzi (1619-1677)
Che si puo fare
Ercole Pasquini (1560-1619)
Toccata
B. Strozzi
Sonetto Proemio Dell’Opera, Mercè di voi
H. Kapsberger
Corrente Quinta
Antonia Bembo (ca. 1643-1715)
Habbi pietà di mè
In amor ci vuol ardir
Francesca Campana
Fanciulla Vezzosa
H. Kapsberger
Corrente prima
Gagliarda Quarta
B. Strozzi
Godere e tacere, Gioisca
Presse
Maartje Stokkers, deVolkskrant, avril 2025
‘Vox Feminae’, vooral gewijd aan vrouwelijke barokcomponisten, klinkt aanstekelijk en virtuoos (…)
De twee zangeressen zijn het mooist wanneer ze samen zingen, in Canto di bella bocca van Barbara Strozzi schitteren hun klankkleuren en stromen de virtuoze loopjes expressief. Nu is de naam van Strozzi wellicht nog wel bekend, en klinkt ook haar hartverscheurende Che si può fare, Les Kapsber’girls zetten de deuren naar vrouwelijk repertoire verder open.
Gaëlle Moury, Le Soir, avril 2025
(…) un troisième album consacré exclusivement aux compositrices baroques célèbres ou plus méconnues, avec un formidable équilibre.
Viet-Linh Nguyen, Muse Baroque, avril 2025
Femmes que nos espiègles et brillantes interprètes, femmes également que ce panel de compositrices italiennes (avec un intrus vénitien mais auquel l’ensemble doit son nom), osera t-on qualifier de féminine cette approche doucement vive, souriante et lumineuse, qui invite autant à la poésie et au délassement qu’au déluge des passions ? (…) on saluera un programme qui allie une remarquable homogénéité stylistique, et en enchaînement tonal très bien pensé. (…) la ciselure des articulations, le soin apporté à la prosodie, les ornements bien sentis, un élégance générale de la ligne, une manière de laisser s’épancher le parlar cantando avec poésie et fragilité séduisent. (…)
De cette incursion raffinée et délicate dans le Seicento, l’on retiendra que les voix de femmes sont parfois aussi belles que sages.
Pierre Gervasoni, Le Monde, avril 2025
(…) Si les respirations instrumentales – principalement déterminées (comme le nom de l’ensemble) par Hieronymus Kapsberger – permettent à Garance Boizot (basse de viole), Pernelle Marzorati (triple harpe) et Albane Imbs (théorbe ou guitare) d’apparaître au premier plan, ce sont bien les voix qui portent la marque des Kapsber’girls. En duo ou en solo. La soprano Alice Duport-Percier, entre autres, dans une déchirante interprétation du célèbre Che si puo fare ?, de Barbara Strozzi, et la mezzo-soprano Axelle Verner dans des prestations toujours habitées, à l’instar de l’émouvant Habbi pièta di mè, d’Antonia Bembo.
Stefanie Bilmayer-Frank, BR Klassik, mars 2025
L'ensemble construit un son tout à fait particulier et unique. Et cela donne envie d'en entendre plus !
Michel Dutrieue, Stretto, mars 2025
Un vrai régal. Chaudement recommandé.
Cécile Glaenzer, ResMusica, août 2024
Les Kapsber'girls font briller les compositrices italiennes du seicento (...) L'accompagnement des cordes pincées est un régal, et c'est souvent en pizzicati que Garance Boizot joue sa basse de viole. Albane Imbs passant du théorbe au tiorbino et à la guitare baroque. Le programme, parfaitement construit, bénéficie d'un art maîtrisé des enchaînements entre pièces instrumentales et vocales. Un bonheur!
Discographie

Vox Feminae
Alpha Classics, 2025
Concerts
Paris (75), France
Châtenay-Malabry (92), France
Les Musicales de la Vallée aux Loups
Valenciennes (59), France
Embaroquement immédiat
Auvers-sur-Oise (95), France
Festival d'Auvers/Oise
Lyon (69), France
Saintes (17), France
Festival de Saintes
Amilly (45), France
Saint-Omer (62), France
Photos

Photo Gilles Le Dilhuidy

Photo Gilles Le Dilhuidy

Photo Gilles Le Dilhuidy

Photo Gilles Le Dilhuidy

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Photo Hubert Caldaguès - Vox Feminae

Photo Hubert Caldaguès - Vox Feminae

Photo Hubert Caldaguès - Vox Feminae

Photo Hubert Caldaguès - Vox Feminae
Vidéos
Vox Feminae - Les Kapsber'girls
Rencontre avec Les Kapsber'girls
Audio