Quatuor Alfama

C’est l’histoire d’un homme solitaire et excentrique qui, en plus de fabriquer des horloges et des montres, imagine et crée aussi des jouets. Il est amoureux d’une poupée mécanique grandeur nature : Coppélia. Il rêve qu’un jour, elle marchera « comme une princesse sur des pantoufles dorées à travers le salon ». En ville, tout le monde pense que Coppélia est la nièce de Coppélius.

L’histoire est surtout connue grâce au ballet Coppélia de Léo Delibes (1870), inspiré de Der Sandmann de l’écrivain allemand E.T.A. Hoffmann (auteur notamment de Casse-Noisette), un récit teinté d’étrangeté. Coppélia fait également écho à Faust de Goethe, qui vend son âme au diable (1806 et 1832), ou encore à Pygmalion, le sculpteur tombé amoureux de sa statue de marbre (Les Métamorphoses d’Ovide). N’oublions pas non plus la référence à Gepetto, le fabricant de jouets qui rêvait que sa marionnette Pinocchio prenne vie dans le roman de Carlo Collodi (1883).

Toutes ces influences se rejoignent en une histoire fascinante, agrémentée d’une touche de Commedia dell’arte, ce théâtre d’improvisation italien populaire du XVIe au XVIIIe siècle. 

Public-cible : enfants de 6 à 106 ans

Durée : entre 50 et 60 minutes

Distribution :
Quatuor Alfama 
Lucas Tavernier, comédien
Liesbet Vereertbrugghen, texte, mise en scène et scénographie