Depuis quelques années, Guillaume se retire dès qu’il le peut à la campagne où il trouveun calme propice à l’inspiration et la concentration. C’est là qu’est né le programme Musiques du silence, donné de nombreuses fois en concert et gravé en 2019 chez Eloquentia (5 Diapasons, 5 étoiles Classica, sélection L’Obs, Le Monde…). Et c’est encore dans ce havre de paix, influencé par les couleurs des saisons et les dialogues d’oiseaux, qu’il a conçu ce nouveau récital en forme d’éloge de la nature déclinée sous ses quatre éléments fondamentaux, autour de la figure centrale de Beethoven.
"En ces temps troublés où les questions climatiques arrivent enfin sur le devant de la scène, où l’on s’interroge sur nos modes de vie contemporains et un possible retour aux essentiels, j’ai souhaité rendre hommage à Dame Nature en jouant des oeuvres évoquant l’eau, la terre, l’air et le feu, ainsi que les sentiments poétiques qu’elle fait naître dans l’âme humaine.
Dans sa "Grande sonate" dite pastorale, Beethoven, qui avait déclaré "Aucun homme ne saurait aimer la campagne autant que moi", installe un climat tour à tour paisible ou orageux, inquiet ou lumineux, une fraîcheur agreste non dénuée de malice. J’y ai associé des résonances de cloches et le labours de la terre évoqués par Mompou, la caresse du vent et l’ondulation de l’eau sublimées par Debussy, et la chaleur terrifiante de la flamme chez Falla."
Guillaume Coppola
MOMPOU
Paisajes 11’
1- La fuente y la campana
2- El lago
3- Carros de Galicia
BEETHOVEN
Grande sonate n°15 "pastorale", op. 28 30’
Allegro
Andante
Scherzo - Allegro vivace
Rondo - Allegro ma non troppo
DEBUSSY
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir 4’
Le vent dans la plaine (Préludes 1er livre) 2’30
Reflets dans l’eau 5’
FALLA
Danse rituelle du feu (extr. de l’Amour sorcier) 4’
C’est aujourd’hui la sortie du tout nouvel opus discographique de Guillaume Coppola : « Satie amoureux » chez Alpha Classics.
On connaît Erik Satie solitaire, mais à l’image du musicien qui n’est jamais là où on l’attend, cet album est conçu au prisme de sa brève et houleuse liaison avec la peintre Suzanne Valadon, sa seule relation connue qui, malgré une durée d’à peine six mois, l’aura profondément marqué.