Guillaume Coppola
PIANORavel, De Falla, d'Indy, Fauré, Moszkowski…
Rêves d'Espagne
Eloquentia, 2021Guillaume Coppola et Hervé Billaut
piano à quatre mains
Paris, début XXe. Après le succès de Carmen, la France se passionne pour l’Espagne. Des deux côtés des Pyrénées, les musiciens partagent leurs goûts pour un art imprégné de traditions populaires.
Seul véritable espagnol de ce programme, Falla a vécu à Paris et s’est lié d’amitié avec ses confrères français, notamment Ravel, le plus espagnol des musiciens français de cette époque. Ce dernier compose au piano, avant de la transcrire pour orchestre, la première version de sa Rhapsodie espagnole, chef d’oeuvre de couleur et de virtuosité, jouée en concert par les artistes dans ses deux versions à quatre mains ou deux pianos. Chabrier, après un séjour avec sa famille, écrit à son éditeur Lamoureux en lui promettant une pièce inspirée par son voyage qui ferait se lever et s’embrasser le public ! Son España a une allure de carte postale, tout comme le Pas espagnol de Fauré, extrait de Dolly. Compositrice à redécouvrir, Mel Bonis nous livre une Habanera sensuelle et orientale et remportera un prix avec ses Gitanos, plus proches d’une valse des faubourgs parisiens à laquelle on aurait ajouté des castagnettes que du véritable flamenco, dont l’âpreté apparait davantage dans la Seguidille de Vincent d’Indy qui nous emmène à l’Alameda de Séville. Allemand d’origine polonaise, Moritz Moszkowski a également séjourné à Paris, sa vision touchante de l’Espagne est à mi-chemin entre le folklore et le clin d’oeil à Carmen. Un album qui s'annonce festif et rythmé !
5 Diapasons
Coup de cœur Pianiste
Sélection Cadences, Anaclase, Concertclassic
Vidéos
Presse
Laure Mézan, Pianiste, Janvier 2022
Voilà un disque qui fait du bien, réchauffe le cœur, nous apporte la chaleur et la lumière qui nous manquent tellement en cette période hivernale. Et quel plaisir de retrouver le duo formé par Hervé Billaut et Guillaume Coppola dont on connaît et apprécie tant la complicité que les affinités avec l’Espagne, celle d’Albeniz et de Granados qu’ils ont explorés et célébrés en solo. Ainsi savent-ils en saisir les couleurs, les parfums, l’ardeur mais aussi la rudesse, voire la brutalité (…). Un album aussi jubilatoire qu’hypnotisant ! Plus de détails
Michel le Naour, Cadences, Janvier 2022
(…) une complicité et une homogénéité contagieuses. En une sélection absolument enthousiasmante, les pages de De Falla, Ravel (Rapsodie espagnole), Mel Bonis, D’Indy, Moszkowski, Fauré et Chabrier (España), prennent sous leurs doigts emphatiques une dimension ludique, colorée et sensuelle qui fait aussi la part belle à la poésie la plus pure. Envoûtant!
Bertrand Bolognesi, Anaclase, Décembre 2021
Sous les doigts de Billaut et Coppola, nous en retrouvons la saveur festive et l’éblouissement, révélé par une précision confondante des diverses qualités de frappe comme du chemin de nuances. (…) De même Guillaume Coppola et Hervé Billaut ne force-t-il jamais le trait dans la secrète Habanera qui s’ensuit, fascinante de séduction sévère. Enfin, le jeu s’épanouit follement avec Feria, donné dans un flamboiement inouï. (…) On y admire la maestria de nos pianistes… et l’on en redemande !
Jacques Bonnaure, Classica, Novembre 2021
Ici, en parfaite symbiose, [Hervé Billaut et Guillaume Coppola] nous offrent une sonorité équilibrée, incisive sans sécheresse, très claire dans les morceaux au tissu harmonique complexe, sans négliger le brio et l’humour de certaines pages.
Franck Mallet, Musikzen, Novembre 2021
Si la version originale de Rhapsodie espagnole de Ravel trône ici avec évidence et éclat – la poésie sensuelle de Habanera suivie d’une grisante Feria ! –, les Deux danses espagnoles de Falla, transcrites par Samazeuil de l’opéra La Vida brève, demeurent plus rares, ainsi qu’Espana de Chabrier, dans cette version à 4 mains signée Messager – celle du compositeur est pour 2 pianos. (…) Un album aussi original et distingué que ses interprètes.
Emilie Munera, France Musique, émission En pistes !, Novembre 2021
On pourrait se dire qu’on connaît ce répertoire par cœur, et pourtant le disque de Hervé Billaut et Guillaume Coppola regorge de curiosités. Aux côtés des tubes que sont la Rapsodie espagnole de Ravel, les Danses de Falla ou España de Chabrier, on va découvrir de véritables pépites pour piano à 4 mains.
Jérôme Bastianelli, Diapason, Novembre 2021
(...) Ils mêlent ici leur goût pour les déhanchements, les nuits chaudes et étoilées, les rythmes bien marqués, les complaintes brillantes, les pyrotechnies virtuoses. On apprécie tout autant les bruissements du délicat Prélude de la Rhapsodie de Ravel que l’entrain insinuant des danses de La Vie brève. L’interprétation riche en nuances entrecroise les accents les plus fermes et le phrasé les plus suggestifs, sans alourdir le déroulé naturel de ces oeuvres énergiques ni estomper ce que certaines d’entre elles peuvent avoir d’obsédant ou de nostalgique, derrière un rideau étincelant.
Lionel Esparza, France Musique, émission Relax !, Novembre 2021
Très sémillant ce disque je dois dire ! (…) Ces compositeurs qui ont fantasmé l’Espagne, ses danses, ses fêtes bigarrées, ses rythmes tellement inspirants !
Clément Rochefort, Générations France Musique-le Live, Octobre 2021
Deux pianistes qui ne font qu’un ! (…) De la très belle musique française empreinte de soleil.
Alain Cochard, ConcertClassic.com, Octobre 2021
(…) un programme plein de feu et de soleil. Le deux Danses espagnoles de la Vie brève qui suivent ne sonnent nullement à l’étroit dans l’espace du seul clavier tant elles mêlent énergie rythmique et sens de la couleur. On n’éprouve pas non plus de nostalgie de l’orchestre dans la Rapsodie espagnole de Ravel dont le duo sonde la poésie (remarquable Prélude à la nuit, fluide et mystérieux) et tend les rythmes avec la plus parfaite complicité.
L’intérêt du programme du disque comme du récital de Guillaume Coppola et Hervé Billaut est entre autres de réserver une belle place à des pièces aussi méconnues que réussies : après la Seguedilla de D’Indy, les pianistes offrent la charmeuse Habanera et les bondissants Gitanos de Mel Bonis, puis les Nouvelles danses espagnoles op. 65 de Moritz Moszkowski, pages toutes défendues avec un chic souriant. (…) . Pleine de contrastes, de timbres et d’un jubilatoire foisonnement intérieur, l’interprétation semble faire sienne le mot célèbre de celui que D’Indy surnomma « l’ange du cocasse » : « A bas les gniou-gniou ! jamais la même teinte, de la forme, de la vie par dessus tout ! ». Un pur régal ! Plus de détails
Laure Mézan, Radio Classique, Octobre 2021
Un superbe album sorti sous le label Eloquentia, conçu comme un voyage musical fantasmé. Ils nous restituent ici les couleurs chatoyantes, les rythmes endiablés, l’ardeur mais aussi la grande sensualité qui traversent ces pages pour piano à 4 mains.
Jean-Baptiste Urbain, France Musique, Septembre 2021
Le nouveau disque d’un grand duo de pianistes français.
Frédéric Menu, Le Mag / L'Est républicain, Septembre 2021
(...) En résumé, « Rèves d’Espagne » est un album enthousiasmant de cette rentrée, chaleureux comme un Ibère qui vient.
Frédéric Menu, Le Mag/L'Est républicain, Septembre 2021
Un album enthousiasmant de cette rentrée.
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